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Personne/organisation
Zseliski, Zdzislaw
Personne · 1924 - 2018-01-23

Zdzislaw Ludwig Szeliski, plus souvent appelé Dick Szeliski, est né en Pologne en 1924. Il était membre de la résistance polonaise et a participé à l’insurrection de Varsovie en 1944. Après avoir été libéré d’un camp de prisonniers de guerre, Szeliski a intégré le Second corps polonais en Italie. À la fin de la guerre, il s’est installé à Londres où il a obtenu un diplôme de génie civil avant de commencer sa carrière professionnelle, en 1950, au bureau de conception des ponts (Bridge Design Office) des chemins de fer britanniques (British Railways). Il est arrivé au Canada en 1951 et a obtenu un emploi au département d’ingénierie des Chemins de fer nationaux du Canada. Il était ingénieur principal en structures au moment des travaux de contournement au pont Victoria, pendant les années 1950. Il a ensuite été promu ingénieur en chef adjoint, Structures, devenant responsable de la conception, de la construction et de l’entretien des ponts et bâtiments pour l’ensemble du réseau du Canadien National. Au moment de sa retraite en 1986, il occupait le poste d’ingénieur en chef, Ponts et structures. Il a ensuite travaillé en tant que conseiller pour la société CANAC International sur plusieurs projets internationaux. Szeliski était un membre actif de l’Association canadienne de normalisation, ayant notamment présidé le comité sur les ponts ferroviaires en béton. Il a donné plusieurs conférences au sujet du pont Victoria. Szeliski a épousé Jadwiga Mieszkowska en 1954, avec qui il a eu deux enfants. Szeliski est décédé le 23 janvier 2018.

Wright, Conrad Payling, 1897-1991
Personne · 1897-1991

Conrad Payling Wright est né à Middlebrough, en Angleterre. Aucune information n’est connue concernant sa famille ou son enfance. Il semble d’avoir servi dans la Royal Garrison Artillery dans la Première Guerre mondiale. En 1924, il a épousé Esther Isabelle Clark (1895-1990) de Saint John, au Nouveau-Brunswick, qui est devenue une historienne maritime réputée. Après le mariage du couple, elle a suivi son mari à l’Université Stanford, en Californie, où il étudiait. Issue d’une famille aisée, elle a pu poursuivre son travail de recherche historique à temps plein. Plus tard, elle a habité à Wolfville, en Nouvelle-Écosse, alors que son époux passait la majeure partie de son temps en Ontario. Les deux étaient encore mariés au moment du décès de l’historienne, en 1990. Conrad Wright a accepté la reconnaissance de l’Ordre du Canada qui a été décernée à Esther Clark Wright à titre posthume, en 1990.

Conrad Wright est l’auteur de l’ouvrage The St. Lawrence Deep Waterway: A Canadian Appraisal (1935) qui porte sur le traité non ratifié de 1932 entre le Canada et les États-Unis concernant une voie navigable en eau profonde entre les Grands Lacs et l’océan Atlantique, et sur les avantages qu’une telle voie maritime pourrait procurer. Prenant appui sur ses vastes résultats de recherche, Conrad Wright a continué d’assembler de l’information forte variée sur ce qui est devenu la Voie maritime du Saint Laurent en 1959 et sur les projets hydroélectriques qui en ont découlé. Il prévoyait écrire un livre sur la nouvelle voie maritime, mais ce projet n’a jamais vu le jour. Il a toutefois donné plusieurs conférences sur le sujet et a fait plusieurs présentations auprès de groupes intéressés. Wright est décédé en 1991.

Windsor, Jack, 1914-2000
Personne · 1914-05-03 - 2000-12-20

John J. Windsor, connu sous le nom de Jack Windsor, est né le 3 mai 1914 à Toronto, en Ontario, l’aîné de quatre enfants. Il a obtenu un diplôme d’un collège technique à Toronto, en 1931. Au cours des années suivantes, il a travaillé comme gérant du restaurant-minute White Corners à Lindsay, en Ontario, tout en poursuivant des cours du soir en dessin technique. En 1938, il a épousé Paula Thora Card. Windsor est entré au service de la compagnie Massey Ferguson en janvier 1941, et semble avoir pris sa retraite en 1979. Durant sa carrière à Massey Ferguson, il a joué un rôle déterminant dans la conception de la moissonneuse-batteuse modèle 37, et a été envoyé en tant que représentant (conseiller en ingénierie ou ingénieur de projet) en Australie pendant un an, ainsi qu’en France pendant trois ans. Jack Windsor est décédé le 20 décembre 2000.

Personne · 1954-

Michael Whitby (1954-) est le chef de l’équipe de l'histoire navale à la Direction – Histoire et patrimoine et responsable de la publication des trois volumes de l’Histoire officielle de la Marine royale canadienne (MRC), 1867-1968. Il est le co-auteur du volume 2, partie 1 de cette série, la partie sur la MRC pendant la Deuxième Guerre mondiale. De plus, il a co-écrit deux livres sur l’expérience canadienne lors de la Deuxième Guerre mondiale. Il a co-édité un historique technique de l’aéronavale canadienne et publié plusieurs articles sur l’histoire navale dans des revues internationales. M. Whitby a aussi servi en tant que rédacteur sénior des allocutions et analyste des politiques au QGDN.

Waterous Engine Works Company
Collectivité · 1874-1953

C’est une fonderie établie en 1844 par P.C. Van Brocklin à Brantford, en Ontario, qui a donné lieu aux diverses entreprises Waterous. Cette fonderie fabriquait des poêles et des charrues jusqu’à l’arrivée de Charles H. Waterous (1814-1892), machiniste et fondeur, qui a tôt fait d’élargir la gamme de produits pour y inclure des scieries, lesquelles sont devenues le produit phare de la Brantford Engine Works Co. Waterous a été le premier à introduire la scierie en ligne droite, un outillage qui a été vendu par milliers partout dans le monde. La compagnie fabriquait également des machines à vapeur portatives. En 1874, Waterous et ses fils sont devenus propriétaires de la scierie, qu’ils ont renommée Waterous Engine Works Co. En 1877, Waterous a obtenu le droit de fabriquer la machine à vapeur verticale Champion, qui était très populaire auprès des agriculteurs. Bien que Waterous avait mis au point une version de l’appareil avec moteur de traction, en 1890, l’entreprise a commencé à fabriquer des moteurs de traction plus conventionnels (très populaires jusqu’à ce que la demande chute et que la compagnie cesse de les fabriquer, en 1911). En 1887, la compagnie avait un bureau à Winnipeg, et deux des fils Waterous ont établi une usine à St. Paul, au Minnesota, pour la fabrication de matériel de pompiers pour les villes de l’Amérique du Nord. En 1929, la compagnie a acheté la société Edmonton Iron Works, dont les installations sont devenues le siège social de la Waterous pour tout l’ouest du Canada.

La société Waterous a prospéré pendant tout le début et le milieu du vingtième siècle grâce à l’ajout au portefeuille de matériel de construction de routes. Elle a également fait l’acquisition de brevets visant des broyeurs de pulpe de bois, ce qui, avec la fabrication de filtres, de triturateurs et de cuves, lui a conféré une place prédominante dans l’industrie des pâtes et papiers. Après la Seconde Guerre mondiale, la famille Waterous a vendu sa participation majoritaire dans la compagnie à la Modern Tool Works, à Toronto. La société Koehring Co., un fabricant américain de matériel de construction et de foresterie, a acheté la Waterous Company en septembre 1953, qui est alors devenue la Koehring-Waterous Ltd. En 1988, Koehring-Waterous a été acquise par la société Timberjack Ltd., un fabricant de matériel de récolte forestière situé à Woodstock, en Ontario. Les dernières années de production de l’usine Waterous ont été consacrées à la fabrication de débusqueuses, de treuils et d’autre équipement d’exploitation forestière. En 1991, Timberjack a été achetée par Rauma Repola, un conglomérat finnois ayant des intérêts commerciaux dans l’équipement de construction et le matériel forestier. Le 6 octobre 1992, la fermeture de l’usine Koehring-Waterous est annoncée. Tout le matériel d’usine a été vendu aux enchères en février 1993, et les bâtiments ont été rasés en 1994.

Vigneault, François
Personne · 1964-

Capitaine François Vigneault est membre des Forces canadiennes et fait des recherches en histoire militaire. Il est né à Montréal, le 18 avril 1964. Membre des Forces canadiennes depuis le 31 mars 1981, il fut envoyé en Afghanistan en janvier 2009 en tant qu’inspecteur des bureaux de postes militaires et au Soudan de juin à décembre 2010 en tant qu’observateur militaire avec l’ONU. Bachelier en sciences, le Capt. François Vigneault collectionne les affiches militaires et les affiches de propagande par intérêt personnel. Il est marié et réside présentement à Ottawa.

Tremblay, Sylvie C.R., 1966-
Personne · 1966-

Sylvie C.R. Tremblay a travaillé en tant qu'étudiante au Service historique du Ministère de la Défense nationale. Elle faisait partie du programme coopératif de l'Université d'Ottawa, où elle a obtenu son baccalauréat es arts, avec spécialisation histoire. Elle a également rédigé une étude intitulée: "La Marine royale canadienne, 1919-1936".

Tremblay, Gaston
Personne · 30 août 1949 -

Tremblay, Gaston. Auteur et gestionnaire, principalement, dans les domaines de l'édition et du théâtre. Sturgeon Falls (Ontario), 30 août 1949 - . Fils de Roland Tremblay et Flore Goulard; ami d'enfance d'André Paiement; marié à Margaretha Spooner, 1970; Études : primaire à l'école Sacré-Coeur, Sturgeon Falls, 1956-1962; secondaire, cours classique au Collège du Sacré-Coeur, Sudbury (Ontario), 1962-1965, Sturgeon Falls Secondary School, 1965-1967, et au Collège Notre-Dame, Sudbury, 1968; Université Laurentienne, Sudbury, 1970-1974; études en scénographie, option théâtre, Cégep Lionel-Groulx, Sainte-Thérèse (Québec); Université Laurentienne, B.A (littérature et commerce) et certificat de bilinguisme, 1978; Banff Arts Centre (Colombie-Britannique), certificat de Management for Arts Administrator, 1987; École des hautes études commerciales, Montréal (Québec), diplôme de 2e cycle de gestion des organismes culturels, 1990; Université du Québec à Montréal, certificat en français écrit, 1997, M.A (lettres, titre du mémoire,Les portes de l'enfer et L'oeuvre de chair et d'esprit,), 1999, études doctorales en études littéraires (titre de la thèse déposée en 2004, ,La littérature du vacuum,), 1999-2004. Université Laurentienne, animateur des étudiants, 1973-1974; programme « Perspective jeunesse » dans le Nouvel-Ontario, superviseur régional des projets, été 1974 et été 1975; Théâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury), directeur administratif, 1975-1976; Éditions Prise de parole (Sudbury), directeur général, 1978-1988; L'Espace La Veillée (Montréal), directeur administratif, 1989; L'Agora de la danse (Montréal), 1990-1992; Monument National (Montréal), 1993-1995; Université du Québec à Montréal, chargé de cours, création littéraire, 2002-2003; Queen's University (Kingston, Ontario), chargé de cours, français des affaires, 2002-2004, et écrivain en résidence, hiver 2004. Participation à plusieurs spectacles de poésie en Ontario et au Québec, et à des conférences, colloques, etc.; animateur de nombreux ateliers de création littéraire; fondateur et organisateur de la première, de la deuxième, de la dixième et de la onzième Nuit sur l'étang à Sudbury; fondateur des Éditions Prise de Parole; membre d'associations professionnelles et de divers jurys dont ceux du Conseil des arts du Canada; récipiendaire de diverses bourses, entre autres, du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de l'Ontario, du Conseil des arts et des lettres du Québec. Publications : , En attendant, (poésie), 1976; ,Souvenances, (poésie), 1979; ,La veuve rouge, (poésie), 1986; ,Souvenir de Daniel, (nouvelles), 1995; ,Prendre la parole : le journal de bord du grand, CANO (essai), 1996; ,Le Nickel Strange, (roman), 2000; ,L'autobus de la pluie , (poésie), 2001; ,Sur le lac Clair, (poésie), 2001; , Le langage des chiens, (roman), 2002; ,L'écho de nos voix, (essai), 2003; plus de quinze articles publiés entre autres dans le magazine ,Liaison, et,La Revue du Nouvel-Ontario. , Source : curriculum vitae et pages Web.

Taylor, James Henry, 1921-
Personne · 1921-07-09 -

James Henry Taylor est né le 9 juillet 1921 à East Kelowna, en Colombie Britannique. Avant son service pendant la Seconde Guerre mondiale, il a travaillé et été gestionnaire dans des stations fruitières de la vallée de l’Okanagan. Il s’est engagé dans l’Aviation royale canadienne (ARC) le 4 décembre 1942. Il a suivi une formation à l’École de radiotélégraphie no 4 à Burtch, en Ontario, du 14 au 24 novembre 1943. Il s’est entraîné à bord de plusieurs aéronefs, y compris le Noorduyn Norseman, le DH-82C Tiger Moth et le N.A. Yale. Du 17 janvier au 16 juin 1944, il a poursuivi sa formation à l’École d’observation aérienne no 8, à L’Ancienne-Lorette, au Québec, où il a piloté des aéronefs Anson V d’Avro. Il est ensuite allé à l’Unité d’entraînement opérationnel no 8 à Greenwood, en Nouvelle-Écosse, du 1er septembre au 17 octobre 1944, où il s’est exercé à bord de DH 98 Mosquito. Il a par la suite été affecté à l’Unité d’entraînement opérationnel no 13 à Harwell, Oxfordshire, au Royaume-Uni, du 30 décembre 1944 au 21 février 1945, où il a été membre d’équipage dans des appareils Anson et DH 98 Mosquito. Du 8 mars au 6 juillet 1945, il a été affecté à l’Escadron no 107 de l’ARC, à l’aérodrome A-75 Cambrai-Épinoy. Il a ensuite été affecté à l’Escadron no 435 de l’ARC à Down Ampney, Gloucestershire, au Royaume-Uni, du 1er novembre 1945 jusqu’au 2 mars 1946, où il a piloté des aéronefs Douglas Dakota. L’adjudant de 1re classe Taylor a été libéré avec honneurs de l’ARC le 14 mai 1946. Il a rencontré et épousé Eileen Kelly de Balleycotton, en Irlande, pendant la guerre. Eileen est venue retrouver James Henry Taylor au Canada après la guerre, et ils ont eu quatre enfants. Il a renoué avec son travail dans les stations fruitières de l’Okanagan, tout en remplissant les fonctions de magistrat non juriste de la région. Il a été shérif à Nanaimo jusqu’à sa retraite.

Personne · fl.1951-1983

J.C.A. Alexandre Taschereau était le Directeur de l'enseignement des langues au quartier général de la Défense nationale de 1969 à 1982. Il s'enrôle en 1951 avec le 3e bataillon du Royal 22e Régiment et sert en Corée avec ce bataillon l'année suivante. En 1955, il agit comme adjoint au chef-instructeur au dépôt du R22eR. De 1957 à 1959, il est en service avec le 2e bataillon du R22eR. En 1964, il est responsable du recrutement pour la région de l'Est du Québec et en 1965, il est muté au quartier général de l'Est (M). En 1966, il devient commandant d'escadron au Collège militaire royal de St-Jean. Deux ans plus tard, il part pour Toronto, où il suit un cours au Collège d'état-major. En août 1969, il est nommé Directeur de l'enseignement des langues au quartier général de la Défense nationale et il conserve cette position jusqu'à sa retraite en juin 1982. Il est également membre du comité consultatif sur le bilinguisme et le biculturalisme. En 1973, il est promu lieutenant-colonel et il est décoré de l'Ordre du mérite militaire.

Sullivan, Kenneth H., 1922-
Personne · 1922-08-21 -

Kenneth H. Sullivan est né le 21 août 1922 à Toronto, en Ontario. Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires au St. Michael’s College, il a suivi une formation sur l’entretien d’aéronefs (Senior Aircraft Course) offert à la Central Technical School. Il a commencé sa carrière en 1940 en tant que mécanicien d’aéronefs à la compagnie Leavens Brothers Air Services. Il a intégré l’Aviation royale du Canada (ARC) en 1943, comme mécanicien de bord. Il a ensuite travaillé au ministère des Transports, où il a été observateur météorologique de 1944 à 1945. Après la guerre, il a fréquenté l’Université de Toronto, obtenant son baccalauréat ès arts en génie aéronautique en 1949. De 1947 à 1949, il a travaillé, l’été, pour la société Kenting Aviation. Après son diplôme, A.V. Roe l’a engagé en tant qu’installateur. Il s’est fait embaucher à la société Pratt & Whitney Canada en 1951, à Longueuil, où il faisait partie de l’équipe de vente. Il a peu à peu gravi les échelons, et en 1966, il a été invité à suivre un cours de 11 mois au Collège de la Défense nationale à Kingston, en Ontario; la formation était subventionnée par le ministère de l’Industrie, Sullivan étant l’unique représentant du secteur industriel canadien. Il faisait partie d’une trentaine de militaires du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis inscrits à une série de programmes d’études de niveau supérieur qui comprenaient notamment des visites d’installations militaires en Amérique du Nord, ainsi que des activités sur le terrain d’étude des conditions dans plusieurs pays européens, asiatiques et africains. En 1971, il a été nommé au conseil d’administration de la société Pratt & Whitney. Au moment de sa retraite en 1984, il était vice-président principal, marketing et services après-vente. En 1989, il a publié, avec Larry Milberry, un livre intitulé Power: The Pratt & Whitney Canada Story.

Collectivité · 1925 - 1975-06-23

Les avantages des ondes radio courtes, par rapport aux ondes longues, pour l’émission de télégrammes sont devenus évidents dès le début des années 1920. Le gouvernement britannique a décidé d’établir un réseau télégraphique, le « Imperial Wireless Chain », pour relier tout l’empire britannique. La compagnie Marconi’s Wireless Telegraph Co. Ltd. et sa filiale canadienne, la Marconi Wireless Telegraph Co. of Canada (qui deviendra la Canadian Marconi Co. en 1925), ont établi une station émettrice à Drummondville, au Québec, ainsi qu’une station de réception à Yamachiche, près de Trois-Rivières, également au Québec. Les télégrammes et les télex reçus par la station, pour distribution au Canada, étaient retransmis à des entreprises de télécommunications déjà en place à Montréal. La station de Yamachiche a également servi de poste de recherche, de réparation et de fabrication d’équipement radio pour Marconi.

Les services de télégraphie sans fil reliant Londres au Canada, et même à l’Australie, ont vu le jour en 1926. Avec les percées technologiques en téléphonie, les services radiotéléphoniques entre Londres et le Canada ont été ajoutés au réseau en 1932. Le réseau s’est peu à peu élargi vers d’autres destinations, et les radiotélécopies, surtout pour l’envoi de téléphotos, ont été possibles vers la fin des années 1930.

Après la Seconde Guerre mondiale, il a été décidé que les télécommunications internationales du Canada devaient être gérées par un organisme gouvernemental plutôt qu’une compagnie privée. La Société canadienne des télécommunications transmarines (SCTT), une société d’État, a donc été établie en 1950 pour prendre en charge les installations du groupe Marconi. Cela a mené à l’installation de nouveaux récepteurs à la station de Yamachiche. Des circuits de télétype et de radiotélétype (RTT) ont été mis en place pour assurer de nouveaux liens vers l’Allemagne, la France, l’Italie et les Bermudes. La SCTT a également établi un service de télécommunications sans fil vers l’Amérique du Sud et l’Europe. En 1968, la SCTT a atteint son apogée, administrant six réseaux radiotéléphoniques et neuf réseaux de radiotélétype.

Les avancées technologiques ont continué de changer le domaine des télécommunications. Des câbles sous-marins de haute capacité qui transportaient des canaux multiples de transmission de la voix et des données, comme le câble TAT-1 entre le Royaume-Uni et le Canada, ont été inaugurés en 1956. Au milieu des années 1960, l’arrivée de la communication satellite commerciale a diminué davantage le rôle des stations de Drummondville et de Yamachiche. Lorsque les services de télécommunications sans fil ont cessé, le 23 juin 1975, seule la ligne vers le Groenland était toujours active. Cette même année, la SCTT est devenue Téléglobe Canada. Le bâtiment qui abritait la station de Yamachiche est alors passé aux mains d’un fabricant de meubles. En 2011, l’immeuble a été détruit par un incendie.

Somain, Jean-François
Personne · 20 avril 1943-15 mai 2011

Somain, Jean-François [né Somcynsky; pseud. Christian Vasneil]. Auteur, économiste et diplomate. Paris (France), 20 avril 1943 – La Pêche (Québec), 15 mai 2011. Marié à Micheline Beaudry, 1968. Après ses six premières années à Paris, son enfance et son adolescence à Buenos Aires (Argentine), il arrive à Montréal (Québec) en 1957; s'établit à Ottawa (Ontario) en 1965 et vit au lac Bell (La Pêche, Québec) depuis 1995. Obtient une maîtrise en économie de l'Université d'Ottawa en 1970. Chef de la section des statistiques du ministère des Finances du Canada pendant un an et demi pour ensuite faire carrière au ministère des Affaires étrangères du Canada; a séjourné en Argentine, au Sénégal, en Indonésie et au Japon; a pris sa retraite en 1998. Commence à écrire à l'âge de 15 ans, des poèmes et des nouvelles et un an plus tard, un premier roman et des pièces de théâtre, dont un « sketch » intitulé Olympiens 59 monté à l'École normale Jacques-Cartier; fonde la revue La Forge en 1960; auteur de trente-cinq romans, de six recueils de nouvelles, d'un recueil de poésie et d'une centaine de nouvelles, poèmes, articles et textes divers parus dans des revues, des recueils et des anthologies au Québec, en France, en Belgique et au Japon. Publications : Les rapides (roman), 1966; Encore faim (roman), 1971; Les grimaces (nouvelles), 1975; Le diable du Mahani (roman), 1978; Les incendiaires (roman), 1980; Peut-être à Tokyo (nouvelles), 1981; Trois voyages, 1982; La planète amoureuse, 1982; Vingt minutes d'amour (roman), 1983; La frontière du milieu (roman), 1983, prix Esso du Cercle du Livre de France; J'ai entendu parler d'amour (nouvelles), 1984; Un tango fictif (roman), 1984; Les visiteurs du pôle Nord (roman), 1987, prix Louis-Hémon de l'Académie du Languedoc (France); Sortir du piège (roman), 1988; Dernier départ (roman), 1989; Vivre en beauté (nouvelles), 1989; Tu peux compter sur moi (roman jeunesse), 1990, traduit en japonais en 1998; Le nuit du chien-loup (roman), 1990; La vraie couleur du caméléon (roman), 1991; L'insolite, Les Records (nouvelles jeunesse), 1991; Parlez-moi d'un chat (roman jeunesse), 1992; Le baiser des étoiles (roman jeunesse), 1992; Du jambon d'hippopotame (roman jeunesse), 1992; Le soleil de Gauguin (roman), 1993; Le secret le mieux gardé (roman jeunesse), 1993; Moi, c'est Turquoise (roman jeunesse), 1994; Le sourire des mondes lointains (roman jeunesse), 1995; La traversée de la nuit (roman jeunesse), 1995; Une affaire de famille (roman), 1995; Karine (roman), 1996; Le jour de la lune (roman jeunesse), 1997; La main du temps (roman jeunesse), 1998; Les ailes de lumière (roman jeunesse), 1998; Le fleuve des grands rêves (roman jeunesse), 1999; Un baobab rouge (roman), 1999; Le chien de Shibuya (roman jeunesse), 2000; La naissance du monde (roman), 2000; Le ballon dans un cube (récits et nouvelles); La semaine des diamants (roman jeunesse), 2001; L'Univers comme jardin (roman), 2002; Retrouver Jade (roman jeunesse), 2003; Tranches de soleil (roman), 2003; Orages en fin de journée (roman jeunesse), 2004; La vie, sens unique (roman), 2004. A collaboré entre autres à L'échange (journal étudiant de l'École normale Jacques-Cartier, à La Forge, à Liberté, aux Écrits du Canada français, à La Rotonde, à Imagine... et à Solaris. Également auteur d'une vingtaine de scénarios, de nouvelles et de pièces de théâtre pour la radio et la télévision de la Société Radio-Canada. Prix Solaris en 1981 pour sa nouvelle 2500; deux prix Boréal en 1982, meilleure nouvelle de science-fiction pour Le cœur du monde bat encore et meilleure nouvelle fantastique pour Un départ difficile; second prix au concours de nouvelles de Radio Canada en 1989 pour Le déjeuner sur l'herbe; une mention honorable de l'Académie du Languedoc en 1992 pour son roman La vraie couleur du caméléon ; invité d'honneur au Salon du livre de l'Outaouais en 2002; membre de jurys du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Membre de l'Union des écrivains québécois (UNEQ), de l'Association des auteures et des auteurs de l'Ontario français (AAOF), de l'Association des auteures et des auteurs de l'Outaouais (AAAO), de la Société des auteurs de radio et télévision (SARTEC), des Poètes, essayistes et nouvellistes (P.E.N.). Sources : site Internet de l'AAOF et de Jean-François Somain.

Collectivité · 1979-03-15 -

La Société historique de la Région de Pierreville fut constituée le 15 mars 1979 en tant que association personnifiée (organisation civique et amicale). La Société s’attache à conserver les traces du patrimoine de la région.

Collectivité · novembre 1980

La Société franco-ontarienne d'histoire et de généalogie (SFOHG) est fondée en novembre 1980. À l'initiative de Jean-Claude Imbeault et Yvette Bigras lors d'une rencontre au congrès de l'Association canadienne-française de l'Ontario, l'idée de créer une société généalogique franco-ontarienne est lancée. LA SFOHG est le premier organisme à but non lucratif à recevoir une charte ontarienne en français le 21 avril 1981. Le premier conseil d'administration au niveau provincial se tient en juin 1981 et son lancement officiel à lieu en novembre 1981. La mission de la SFOHG a pour but de valoriser la fierté et l'appartenance aux origines et au patrimoine franco-ontarien. Pour ce faire, la Société a développé des outils sur mesure pour ses membres : des centres de recherches généalogiques, des publications des répertoires des registres de paroisses et de cimetières, et également des ouvrages écrient par ses membres sur la communauté franco-ontarienne relatant la création et le développement de l'Ontario et du pays en général. La Société publie son propre bulletin Le Chaînon dès 1983. La SFOHG organise aussi des rencontres et des colloques afin de favoriser l'échange entres ses membres, en plus de collaborer avec d'autres organismes concernés par l'histoire et la généalogie tant en Ontario, au Canada et à l'étranger. La SFOHG est composée de treize sociétés régionales avec plus de 1200 membres à travers l'Ontario qui désirent exprimer leur fierté et leur attachement à leurs origines. Sa structure administrative est composée d'un Conseil d'administration provincial de 16 membres et d'une centaine de bénévoles chapeauté par une direction générale. La Société est financée par certains organismes publics et parapublics, dont le Ministère de la Culture de l'Ontario et Patrimoine canadien. Elle a reçu le statut d'organisme provincial de protection du patrimoine le 25 juin 1987. La Société est l'un des trois organismes communautaires majeurs du secteur du patrimoine en Ontario français, avec le Regroupement ders organismes du patrimoine franco-ontarien et le Centre franco-ontarien de folklore (Sudbury). Sources : site Web de la SFOHG, listes des documents de la Société; Jean-Yves Pelletier « La Société franco-ontarienne d'histoire et de généalogie : vingt ans d'histoire (1981-2001) », 2002.