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People and organizations
Groleau, Clément
Person · 1936-

Né en 1936, Clément Groleau a grandi sur la terre familiale à Coppell. Il en a ensuite été le propriétaire. Coppell, un village longeant la voie du chemin de fer Algoma Central à 22 kilomètres au sud de Hearst, comptait, à une époque, environ 125 familles et était doté de plusieurs services, dont une école séparée sous la responsabilité de la commission scolaire RCSS No.1 Lowther. À la fermeture de l’école en 1960, Clément Groleau, alors commissaire scolaire, préserve certains des procès-verbaux reliés à la gestion de l’école. Le Club des Loisirs de Coppell se servira par la suite de la partie non utilisée de ces registres scolaires pour y inscrire ses procès-verbaux.

Bussières, Alain
Person · 1952-2017

Alain Bussières est né à Charny, Québec le 28 avril 1952. Sa famille s’installe à Cochrane Ontario, en 1959. Après y avoir complété ses études primaires, il poursuit ses études secondaires au Collège de Hearst, où il est pensionnaire jusqu’en 12e année. Il s’inscrit ensuite à l’Université d’Ottawa et obtient un baccalauréat ès arts en géographie et un baccalauréat en éducation. Après avoir enseigné quelques années à Iroquois Falls, il poursuit sa carrière à Embrun. Il épouse Hélène Thiffault en 1975. De cette union naissent quatre enfants : Martin, Guylaine, Marc-André, et Marie-Josée. Collectionneur dans l’âme et passionné par l’histoire des trains et des chemins de fer, Alain Bussières possédait de nombreux documents archivistiques reliés à l’histoire ferroviaire et à la géographie du nord de l’Ontario. Alain Bussières est décédé le 26 avril 2017.

Fillion-Pope, Linda
Person · 1950

Originaire de Mattice, Linda Fillion a fait ses études secondaires à l’Académie Saint-Joseph de Hearst, avant de compléter un baccalauréat ès arts au Collège Universitaire de Hearst (Université de Hearst) et un baccalauréat en éducation à l’Université d’Ottawa. Elle amorce ensuite une longue et brillante carrière comme enseignante en histoire à l’École secondaire Thériault de Timmins. En 1976, elle épouse Alan Pope, politicien nord-ontarien bien connu. De cette union naît un fils, David. Pendant de nombreuses années, Linda Fillion-Pope participe aussi très activement à la vie politique et communautaire de la région de Timmins. Elle vit maintenant à Calgary.

Pope, Alan
Person · 1945

Né à Ayr, en Écosse, le 2 août 1945, Alan William Pope a été député de Cochrane-Sud, (Timmins-Baie James), de 1977 à 1990. Il a grandi à Timmins où, après y avoir terminé ses études secondaires, il s’inscrit à l’Université Waterloo Lutheran, (Université Wilfrid Laurier). En 1967, il obtient un baccalauréat ès arts avec concentration double en histoire et en anglais. Il poursuit ensuite des études en droit au Osgoode Hall Law School à l’Université York et devient membre du Barreau en 1972. En 1975, il épouse Linda Fillion, originaire de Mattice en Ontario. Le couple a un fils, David.

C’est au cours de ses études de premier cycle qu’il s’intéresse à la politique. Il est rapidement recruté par Brian Near, président du Club progressiste-conservateur de l’Université Wilfrid Laurier. Très actif dans les associations jeunesses, il agit à titre de président national de la Progressive Conservative Student Federation en 1969-1970. Dès 1972, Alan Pope est élu conseiller municipal à Timmins. Il se présente comme candidat du Parti progressiste-conservateur à l’élection provinciale de 1975, mais est défait par le candidat du NPD, Bill Ferrier. Il se présente à nouveau en 1977 et est élu comme député de Cochrane-Sud, siège qu’il occupe jusqu’à son retrait de la politique en 1990.

D’abord ministre sans portefeuille (1979-1981), il sera ensuite ministre des Richesses naturelles (1981-1985), et ministre de la Santé et Procureur général en 1985. Pendant cette période, Alan Pope est aussi ministre responsable des Services en français. Il participe à la course à la chefferie du Parti progressiste-conservateur ontarien en 1984-1985. Il était connu comme le « ministre du Nord ».

À la suite de son retrait de la vie politique, Alan Pope retourne à la pratique du droit. L’Université de Hearst lui décerne, en 2002, un doctorat honorifique en droit. En 2006, à la suite des crises qui secouent la première nation de Kashechewan, on le nomme Federal Special Representative in consultation towards long-term sustainable solution for Kashechewan First Nation.

Alan Pope est maintenant à la retraite.

Person · 1890-07-30 - 1950-11-21

Le commandant Charles Taschereau Beard est né à Ottawa le 30 juillet 1890. Il a commencé sa carrière dans la Marine royale sur le navire marchand d’entraînement Conway. De retour au Canada, il a d’abord travaillé aux services de protection des pêches, puis à la Réserve marine royale (1909), avant de joindre les rangs de la Marine royale canadienne, en 1910, en tant qu’aspirant de marine. Pendant la Première Guerre mondiale, il a servi dans la région de Pas-de-Calais. En 1921, il a travaillé avec Alexander Graham Bell à Baddeck, lorsque Bell faisait des tests sur des hydroptères. En 1922, il a été nommé officier supérieur de la Marine, à Esquimalt, et a agi en tant que capitaine de Naden. Il a ensuite occupé divers postes au quartier général, y compris directeur de la Réserve navale et directeur des opérations navales (CFB Esquimalt Navy and Military Museum). Lorsque son mandat de directeur de la Réserve navale a pris fin, le ministre de l’Intérieur a invité la Marine royale canadienne à nommer un officier pour une expédition d’exploration dans l’Arctique de l’Est. Charles Taschereau Beard a ainsi été affecté à cette expédition à bord du navire Nascopie, de la Compagnie de la Baie d’Hudson, en juillet 1935. Avant son départ, un officier supérieur d’aviation lui a demandé de rédiger un rapport sur la région, et l’Aviation royale canadienne lui a prêté un appareil photo et dix rouleaux de pellicule. On lui a également fourni une liste des sites à évaluer pour l’entreposage de carburant. Son rapport et ses négatifs ont été remis à l’Aviation royale après son périple. En 1936, il était de retour à Naden, cette fois à titre de commandant puis de commandant des chantiers navals. Beard a pris sa retraite de la Marine royale canadienne, mais a été rappelé au service, lors de la Seconde Guerre mondiale, en tant que commandant du NSM Prince Rupert. Il a dû retourner à la retraite pour des raisons de santé, mais est devenu député de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique pour Esquimalt, après la guerre, de 1945 à 1948. Charles Taschereau Beard est décédé le 21 novembre 1950.

Law, Bill
Person · Inconnu

William Law est un ingénieur aéronautique qui a obtenu son brevet de pilote privé en 1947. Il a obtenu son baccalauréat ès sciences (ingénierie mécanique) à l’Université Queen’s en 1950. Il a commencé sa carrière à la compagnie Spartan Air Services, également en 1950. Il a plus tard été nommé au poste de chef de la division de l’ingénierie et de la recherche, où il était responsable des modifications aux aéronefs pour les relevés aériens. En 1957, il a accepté le poste d’ingénieur chercheur principal, projets spéciaux, à la compagnie de Havilland Aircraft of Canada, où il s’est consacré à trois principaux projets : la mesure et l’analyse du bruit des aéronefs; la conception et la mise à l’essai de maquettes de souffleries et d’amerrissages forcés; et la conception de trains d’atterrissage à grande portance et la manœuvre d’aéronefs sur terrains non préparés. William Law a intégré le ministère des Transports de l’Ontario en 1972, où il était chef de la recherche en aéronautique civile et des projets spéciaux. Il a été responsable de la recherche et des enquêtes en appui à la planification et au développement du système de transport aérien civil en Ontario. Bien que M. Law ait pris sa retraite en 1976, il aurait continué de travailler pour le ministère en tant que consultant, par le biais de son entreprise, la firme Bill Law Consulting Services. Il a également travaillé au ministère comme ingénieur principal en aéronautique, agissant en tant qu’expert-conseil en ce qui concerne d’importantes initiatives fédérales en aviation qui auraient eu un impact dans la province.

Harris, Les, 1947-
Person · 1947-01-04 -

Leslie Philip Harris, plus souvent appelé Les Harris, est né le 4 janvier 1947, en Angleterre. Il a commencé sa carrière en 1967 en tant que journaliste local pour la BBC Radio Sheffield, alors qu’il fréquentait toujours l’Université de Sheffield. Il a été admis à titre de stagiaire au cours de montage de film de la BBC à Londres, en 1968. Il est devenu monteur adjoint puis monteur à la chaîne BBC TV avant de quitter la société en 1972. La même année, il a établi l’entreprise Leshar Films afin de réaliser ses projets de montage et de réalisation cinématographiques, ainsi que Leshar Film Sales Limited, une société de distribution (vers la télédiffusion). C’est à cette époque qu’il a commencé à travailler sur son documentaire Chabot Solo part 1: 1914-1918 portant sur l’aviateur pionnier Charles Chabot. Ce documentaire et ses deux suites, Chabot Solo part 2: 1918-1939 et Chabot Solo part 3: 1939-1975, ont été télédiffusés dans le monde entier pendant une courte période de temps, de 1974 à 1975. La BBC était le diffuseur principal. La troisième partie du documentaire a principalement été tournée à Terre-Neuve, et tout le travail de postproduction a été fait au Canada. Peu après, Les Harris a fondé la compagnie Canamedia Productions Limited pour pouvoir effectuer du travail indépendant au Canada. Lorsqu’il a immigré à Toronto, en 1976, il a accepté un contrat d’un an pour la réalisation et la production de l’émission Country Canada pour les services de l’agriculture et des ressources naturelles de la CBC. Le réseau CTV a ensuite recruté Canamedia pour l’émission W5 en tant que producteur principal sur le terrain; Harris a ainsi fait des reportages sur une grande variété de sujets, et produit des émissions pour les animateurs Henry Champ, Jim Reed et Helen Hutchinson. C’est pendant cette période qu’il a produit un reportage sur l’aéronef amphibie canadien nouvellement homologué, le Trident TriGull. Harris a quitté le réseau CTV afin de travailler sur son documentaire Escape from Iran: The Inside Story, puis sur le téléfilm Escape from Iran: The Canadian Caper. Diffusé simultanément au Canada et aux États-Unis en 1981, Caper a été le premier téléfilm canadien commandé par un réseau américain (CBS) pour les heures de grande écoute. Harris a ensuite lutté pour la reconnaissance de Pat Taylor, l’épouse de l’ambassadeur Ken Taylor, et de Zena Sheardown, l’épouse de l’agent d’immigration principal John Sheardown, pour avoir hébergé des otages américains à Téhéran. Les deux femmes ont finalement été reçues dans l’Ordre du Canada. À part quelques rares exceptions, Les Harris a presque exclusivement travaillé sur des projets de Canamedia, remportant plusieurs prix dont le George Foster Peabody Award pour son documentaire Threads of Hope, un prix Rocky du Banff TV Festival, les médailles d’or et d’argent de l’International Film and TV Festival of New York, trois prix Gémeaux, le prix de la meilleure production de l’année de l’Association canadienne de production de films et de télévision, ainsi qu’une nomination pour un prix Emmy, catégorie internationale. Les Harris a notamment produit, réalisé, monté, narré et scénarisé le documentaire de 1989 Sur la peau des dents sur les pilotes de brousse canadiens, qui a gagné un prix Gémeaux, entre autres distinctions. Afin de contribuer au financement d’autres productions cinématographiques, Canamedia Productions a établi une division de distribution pour autoriser la diffusion de productions canadiennes sur les chaînes de partout dans le monde. Menée par Harris, cette société a été l’un des trois cofondateurs du réseau de télévision pour enfants YTV. Lorsque la réglementation a changé en 1998, les activités de production et de distribution de Canamedia ont dû être scindées afin de créer deux nouvelles entreprises : Canamedia Film Productions inc. et Canamedia inc. Pendant cette période, Harris a produit et réalisé le documentaire Alien Obsession pour son entreprise Canamedia Film Productions, et a produit la série Faces of a Vanishing World pour le réseau américain Ovation. Les deux entreprises ont été vendues en 2010 à la société Access Media, actuellement appelée Distribution Access. Avant la vente cependant, Les Harris a réacquis les droits de tous les films qu’il a produits pour Canamedia au fil du temps. Bien qu’il soit officiellement à la retraite, Leslie Philip Harris continue de travailler en tant que cinéaste. Il travaille actuellement sur un documentaire au Costa Rica concernant la protection d’une espèce de perroquet, l’ara de Buffon, intitulé The Ultimate Challenge: Survival of the Great Green.

Poirier, Jacques
Person · 1959-

Professeur de littérature et de grammaire à l’Université de Hearst, Jacques Poirier s’intéresse notamment à la littérature et à la poésie franco-ontariennes. Né à Kapuskasing, le 11 août 1959, il détient un baccalauréat ès arts en sociologie ainsi qu’un baccalauréat en littérature de l’Université de Hearst et une maitrise de l’Université d’Ottawa. Entre 1989 et 2004, il œuvre en tant que codirecteur des Éditions du Nordir, une maison d'édition franco-ontarienne, fondée à l’Université de Hearst. Également poète, Jacques Poirier compte les recueils de poésie suivants parmi ses publications : Que personne ne bouge! (1988), Nous ne connaissons la mort que de nom (1990), Histoire du déluge et de l’amour ordinaire (1992) et Parfois, en certains jours de lumière parfaite (2006).

Clef en Main
Corporate body · 1984-2007

Au moment de sa fondation, en 1984, l’organisme Clef en Main se donne comme objectif de promouvoir l’indépendance économique des femmes de Hearst et de la région. Une crise du logement sévit alors à Hearst, plaçant souvent les femmes les plus vulnérables dans des situations précaires. Afin de bâtir le capital requis pour éventuellement financer du logement pour les femmes à faible revenu, Clef en Main organise la Loterie 150 des Femmes. La situation du logement s’étant graduellement améliorée, l’organisme décide d’utiliser les revenus des loteries pour accorder des bourses aux femmes qui poursuivent des études dans des secteurs d’activités économiques traditionnellement dominés par la main-d’œuvre masculine. En 2007, l’organisme cesse ses activités et remet ses avoirs aux Fonds de bourses des institutions d’enseignement de Hearst.

Bergevin, Armand
Person · 1913-2012

Armand Bergevin est né le 1 juillet 1913 à SainteMartine, Qc. Il était le fils de Joseph Bergevin, un pionnier venu, en 1922, s’établir sur une terre dans le canton de Glackmeyer, près de Cochrane. En 1952, Armand achète la terre familiale et devient à son tour agriculteur, tout en occupant divers emplois. Armand Bergevin est décédé à Cochrane, en 2012, à l’âge de 99 ans.

NorAct
Corporate body · 1979-1983

Fondée par l’Institut Nord-Ontarien de recherche et développement (Nordinord) du Collège Universitaire de Hearst (Université de Hearst), en 1979, la revue NorAct se donne comme objectif de rapprocher les communautés du Nord-Est ontarien, en diffusant de l’information à leur sujet. Bilingue (anglais, français), la revue entend informer les gens de Géraldton à North Bay, passant par Sault-Sainte-Marie et Sudbury, des projets qui prennent forme et des événements qui se déroulent dans leur région

Corporate body · 1969-

En 1998, l’École Secondaire catholique de Hearst publie le premier numéro d’un journal intitulé L’Écho des Jeunes. Le journal se veut un reflet de ce que vivent les jeunes à l’école et dans la communauté. Les élèves doivent, dans le cadre d’un cours, rédiger trois numéros du journal par semestre et travailler à la production de l’annuaire étudiant. L’Écho des Jeunes leur permet de s’exprimer, de partager leurs idées et de découvrir certains aspects du travail journalistique. La collection comprend également une brochure décrivant les cours du soir offerts à l’École Secondaire de Hearst en 1969-1970.

Corporate body · 1961-1971

Fondé par les prêtres et laïques du Centre diocésain de Hearst, en 1961, le bulletin Bonjour se donne comme objectif de contribuer à développer le sens de la fraternité, à diffuser le message de l’Évangile, à créer des zones de paix dans le peuple de Dieu et à unir davantage tous les catholiques du diocèse. Le dernier numéro date de novembre-décembre 1971.

Corporate body · 1947-2013

Otto Pick et Marie Jakesova se sont mariés en 1935 dans la province de Bohême, en République tchèque. Trois ans plus tard, pressentant la menace de la guerre, ils ont immigré au Canada avec leur fils et la sœur de Marie. Ils ont commencé leur vie au Canada sur une ferme au sud de Caledonia, en Ontario. La terre n’était pas fertile, et la famille a donc déménagé à Streetsville (maintenant Mississauga), en Ontario, en 1940. Otto s’est trouvé du travail dans des ateliers de mécanique avant d’établir la Tomart Machine Shop, sur la rue King. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Otto est revenu à ses racines d’agriculteur et a intégré le groupe Greenland Permanent Pastures. En 1947, il a décidé d’établir sa propre entreprise qu’il a baptisée Otto Pick Agricultural Services. Au début, l’entreprise n’avait qu’un seul fournisseur, Middlesex Seeds of London; les commandes étaient livrées par voie ferroviaire à la gare la plus près, et le paiement s’effectuait au comptant, sur réception. À l’époque, Otto Pick était le seul représentant commercial de l’entreprise. La compagnie a déménagé dans des nouveaux locaux plus spacieux, en 1950, sur la rue Yonge, à Richmond Hill, toujours en Ontario, puis un entrepôt et de l’équipement de mélange ont été ajoutés aux installations, en 1952. Des vendeurs ont également été engagés pour desservir des régions de l’Ontario et du Québec. Marie Pick s’occupait des livres, notant les commandes des vendeurs, les dates de livraison, les prix, le poids des marchandises ainsi que tous les autres renseignements sur les commandes, les clients et les transactions bancaires. Otto Pick est décédé en 1959. Après son décès, Marie et ses fils, Martin et Tom, ont continué d’exploiter l’entreprise, laquelle a été renommée Otto Pick and Sons Seeds Limited, en 1962. L’entreprise s’est dotée d’une petite usine de réception et de nettoyage à Winnipeg, au Manitoba, en 1964. Deux ans plus tard, elle a fait l’acquisition de la Southern Ontario Seed Company de New Dundee, en Ontario, un achat qui l’a fait entrer dans le marché des semences de maïs. En 1969, Pick and Sons a fait construire un entrepôt de distribution à Saint Hyacinthe, au Québec, et l’année suivante, a établi la Pickseed West à Albany, en Oregon, en partenariat avec W. Kent Wiley. L’entreprise a pris encore plus d’expansion dans les années 1980, en faisant l’acquisition des services de semences de Maple Leaf Mills (Hogg & Lytle), du groupe Roberts Seeds, Agway Inc. (à Albany, en Oregon), des actifs canadiens d’AgriBiotech, dont Oseco Inc. et Rothwell Seeds Inc., de Seed Research (Corvallis, Oregon), et de Farm Pure Seeds de Nipawin, en Saskatchewan. Un centre de distribution a été établi à Sherwood Park, en Alberta, en 1986, suivi d’un entrepôt à Abbotsford, en Colombie-Britannique, en 1997. Pendant cette période d’expansion, le siège social de l’entreprise a été déplacé à Lindsay, en Ontario, en 1993. Avec toutes ces acquisitions, ses revenus combinés ont fait du Pickseed Group of Companies l’acteur le plus important au Canada dans le domaine des semences de gazon et de plantes fourragères, et une des cinq plus importantes entreprises au monde dans ce secteur. Le groupe Pickseed a été vendu, en 2013, à l’entreprise DLF Trifolium Landboforingers, mieux connue aujourd’hui sous le nom de DLF Pickseed Canada.

Corporate body · 1906-1974

La Hydro-Electric Power Commission of Ontario (HEPCO) était une société spéciale constituée en vertu d’une loi, soit la loi adoptée en 1906 intitulée Act to Provide for the Transmission of Electrical Power to Municipalities. Avant sa création, le développement de l’énergie hydroélectrique résultait d’une série de démarches isolées, alors que des centrales privées ou publiques alimentaient des villes ou des entreprises, sans toutefois former un réseau commun. Ces centrales fonctionnaient souvent comme des monopoles qui offraient un mauvais service à des prix élevés. En réponse à ces pratiques, le gouvernement provincial de l’Ontario a, en 1905, reconnu que l’électricité devrait être considérée comme un bien public plutôt qu’une marchandise. Le rôle de la HEPCO était donc d’assurer l’approvisionnement en électricité des habitants des municipalités de l’Ontario, et plus tard des résidents des communautés rurales, et ce, au meilleur prix possible. Au cours de son histoire, la HEPCO a branché des municipalités de l’Ontario à son réseau de distribution grâce à la modernisation de ses lignes de distribution locales et à la prolongation de ses lignes de transmission. Pour approvisionner ses clients, la HEPCO achetait de l’électricité d’entreprises privées et elle a acquis ou construit ses propres centrales. En 1939, la Power Control Act a donné à la HEPCO le pouvoir de réglementer les autres producteurs d’électricité. Le réseau s’est étendu au-delà des frontières de l’Ontario lorsque la HEPCO a commencé à acheter de l’électricité auprès d’entreprises de services publics appartenant à des Américains et de producteurs privés d’électricité au Québec. Dans les années 1950, la HEPCO a accru son autosuffisance grâce au développement de ses capacités de production d’électricité à partir de centrales thermiques et nucléaires. À cette époque, la HEPCO devient même un exportateur net d’électricité. La HEPCO a été officiellement renommée Ontario Hydro en 1974, et les six personnes qui la dirigeaient alors ont été remplacées par un conseil d’administration composé d’un président du conseil, d’un vice-président du conseil, d’un président et de plusieurs administrateurs. Ontario Hydro a continué à exploiter le réseau de production et de distribution d’électricité jusqu’au moment de la déréglementation du marché de l’électricité au Canada en 1999, ce qui a entraîné la scission de la société en deux entités : l’Ontario Power Generation (OPG), qui produit l’électricité, et Hydro One, qui distribue l’électricité sur le marché libre. En définitive, la déréglementation a mis fin au modèle de production et de distribution d’électricité établi par la création de la HEPCO en 1906.

Lehmann, Fritz, 1936-1994
Person · 1936-1994

Fritz Lehmann est né en 1936 à Oak Park, en Illinois. Il a obtenu son baccalauréat au Oberlin College en 1958 et a fait une maîtrise à l’Université du Wisconsin (1961 et 1967, respectivement). Son domaine de compétence était l’histoire de l’Inde et de la région de l’Asie du sud, s’intéressant particulièrement au rôle de l’Islam dans ces régions ainsi qu’à son incidence sur la technologie, la culture et le développement, et à la langue urdu et sa littérature.

Il a intégré le département d’histoire de l’Université de la Colombie-Britannique en 1967, où il a fait partie de la faculté jusqu’à son décès, en 1994.

Tout au long de sa vie, Lehmann s’est passionné pour les chemins de fers, et surtout pour les locomotives à vapeur. Partout où il allait, il cherchait, photographiait et étudiait les voies ferrées. À la fin des années 1970, il a compris que l’industrie canadienne de la fabrication de locomotives était bien mal connue. Il a donc décidé d’écrire un livre sur le sujet et de rédiger des articles sur les différents fabricants. Il a également accumulé du matériel sur le réseau ferroviaire canadien provenant de la scène mondiale. Il a travaillé assidûment sur ce projet pendant ses temps libres. Toutefois, un accident vasculaire cérébral, en 1988, a ralenti ses travaux, et il n’a jamais pu finir la rédaction de son ouvrage.

Corporate body · 1874-1953

C’est une fonderie établie en 1844 par P.C. Van Brocklin à Brantford, en Ontario, qui a donné lieu aux diverses entreprises Waterous. Cette fonderie fabriquait des poêles et des charrues jusqu’à l’arrivée de Charles H. Waterous (1814-1892), machiniste et fondeur, qui a tôt fait d’élargir la gamme de produits pour y inclure des scieries, lesquelles sont devenues le produit phare de la Brantford Engine Works Co. Waterous a été le premier à introduire la scierie en ligne droite, un outillage qui a été vendu par milliers partout dans le monde. La compagnie fabriquait également des machines à vapeur portatives. En 1874, Waterous et ses fils sont devenus propriétaires de la scierie, qu’ils ont renommée Waterous Engine Works Co. En 1877, Waterous a obtenu le droit de fabriquer la machine à vapeur verticale Champion, qui était très populaire auprès des agriculteurs. Bien que Waterous avait mis au point une version de l’appareil avec moteur de traction, en 1890, l’entreprise a commencé à fabriquer des moteurs de traction plus conventionnels (très populaires jusqu’à ce que la demande chute et que la compagnie cesse de les fabriquer, en 1911). En 1887, la compagnie avait un bureau à Winnipeg, et deux des fils Waterous ont établi une usine à St. Paul, au Minnesota, pour la fabrication de matériel de pompiers pour les villes de l’Amérique du Nord. En 1929, la compagnie a acheté la société Edmonton Iron Works, dont les installations sont devenues le siège social de la Waterous pour tout l’ouest du Canada.

La société Waterous a prospéré pendant tout le début et le milieu du vingtième siècle grâce à l’ajout au portefeuille de matériel de construction de routes. Elle a également fait l’acquisition de brevets visant des broyeurs de pulpe de bois, ce qui, avec la fabrication de filtres, de triturateurs et de cuves, lui a conféré une place prédominante dans l’industrie des pâtes et papiers. Après la Seconde Guerre mondiale, la famille Waterous a vendu sa participation majoritaire dans la compagnie à la Modern Tool Works, à Toronto. La société Koehring Co., un fabricant américain de matériel de construction et de foresterie, a acheté la Waterous Company en septembre 1953, qui est alors devenue la Koehring-Waterous Ltd. En 1988, Koehring-Waterous a été acquise par la société Timberjack Ltd., un fabricant de matériel de récolte forestière situé à Woodstock, en Ontario. Les dernières années de production de l’usine Waterous ont été consacrées à la fabrication de débusqueuses, de treuils et d’autre équipement d’exploitation forestière. En 1991, Timberjack a été achetée par Rauma Repola, un conglomérat finnois ayant des intérêts commerciaux dans l’équipement de construction et le matériel forestier. Le 6 octobre 1992, la fermeture de l’usine Koehring-Waterous est annoncée. Tout le matériel d’usine a été vendu aux enchères en février 1993, et les bâtiments ont été rasés en 1994.

Corporate body · 1932-

L’Institut de la Conférence des associations de la défense est un organisme de recherche non partisan et officiellement caritatif dont le mandat est d’offrir un soutien en matière de recherche à la Conférence des associations de la défense (CAD) et de favoriser un débat public éclairé sur les questions de sécurité et de défense nationales. L’Institut de la CAD s’acquitte de son mandat en publiant de nombreux articles stratégiques bien documentés, des blogues, les Cahiers Vimy et son magazine ON TRACK. Il se fait également le champion de nombreuses activités qu’il organise, notamment : le prix Vimy, qui vise à reconnaître la contribution exceptionnelle d’un Canadien ou d’une Canadienne à la sécurité et à la défense du Canada; le prix des médias Ross Munro, décerné à un(e) journaliste canadien(ne) ayant contribué de façon exceptionnelle à faire comprendre au grand public les questions de sécurité et de défense canadiennes; et la Conférence sur la défense et la sécurité, débat canadien très renommé sur les questions de sécurité et de défense qui se tient chaque année à Ottawa.