Affichage de 20415 résultats

Personne/organisation
Robert Yergeau
Personne · 25 décembre1956-5 octobre 2011

Yergeau, Robert. Professeur, auteur et éditeur. Cowansville (Québec), 25 décembre 1956 - Gatineau (Québec), 5 octobre 2011. Études : Collège de Sherbrooke, D.E.C., 1976; Université de Sherbrooke, B.A., 1979, M.A., 1981, et Ph.D., 1985, en études françaises. Boursier du ministère des affaires culturelles du Québec, 1981-1982, il se consacre à l'écriture. Chargé de cours, Université de Sherbrooke, 1983-1984. Professeur, Collège universitaire de Hearst (aujourd'hui Université de Hearst), 1984-1989; Professeur, Université Laval (Québec), Département des littératures, 1996-1997. Université d'Ottawa, Département des lettres françaises (aujourd'hui Département de français), professeur adjoint, 1989-1992, professeur agrégé, 1992-2005, et professeur titulaire depuis 2005. Il a fondé la revue Atmosphères, 1988-1990, et les Éditions du Nordir, 1988, qu'il dirige encore. Publications : L'Oralité de l'émeute, poésie, 1981; Présence unanime, poésie, 1981; Déchirure de l'ombre suivi de Le poème dans la poésie, poésie, 1982; L'Usage du réel suivi de Exercices de tir, poésie, 1986; Le Tombeau d'Adélina Albert, poésie, 1987; Prière pour un fantôme, poésie, 1991; À tout prix. Les prix littéraires au Québec, essai, 1994; Art, argent, arrangement. Le mécénat d'État, essai, 2004; Dictionnaire-album du mécénat d'État, essai, 2008. Il a dirigé, entre autres, les publications suivantes : Itinéraires de la poésie. Enjeux actuels en Acadie, en Ontario français et dans l'Ouest canadien, actes du colloque tenu à l'Université d'Ottawa les 14 et 15 mars 2003, 2004; Roger Bernard, À la défense de Montfort, 2000; Le Nordir. Dix ans de création et de réflexion en Ontario français, 1988-1998, choix de textes par Robert Yergeau, 1998. Il a publié également plusieurs chapitres de livre ainsi que des poèmes, proses, articles et comptes rendus dans de nombreux périodiques dont University of Toronto Quarterly et Lettres québécoises où il tient une chronique régulière de poésie, Études françaises, Liaison, Tangence, Ellipse, Moebius, , Ruptures, Estuaire, Voix et images, , Livres et auteurs québécois, La Nouvelle Barre du Jour. Ses poèmes figurent dans quelques anthologies et numéros spéciaux de revues publiés au Canada et à l'étranger. Il a participé à divers colloques et rencontres; il a été membre ou a présidé de nombreux jury. Il est membre du Studio coopératif Premières Lignes, maison d'édition de bandes dessinées de Gatineau, où il codirige la collection « microcosme ». Prix : Prix Gaston-Gouin 1980, pour un recueil inédit (L'Oralité de l'émeute, 1981); Premier Prix de l'Alliance française d'Ottawa-Hull 1990, pour «Contre-offense», recueil de poèmes inédit; finaliste au Prix Émile-Nelligan 1986, pour L'Usage du réel, poésie. Sources : curriculum vitae de Robert Yergeau et les sites Web suivants, consultés le 22 avril 2010, Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord (1989), L'ÎLE - l'infocentre littéraire des écrivains québécois, Université d'Ottawa - Département de français, Studio coopératif Premières lignes.

Rouleau, Normand
Personne · 1940-2010

Normand Rouleau occupa le poste d’adjoint exécutif du Coordonateur du Comité de la Sécurité olympique de 1975 à 1976. Né le 6 janvier 1940 à La Sarre, Québec, Normand Rouleau s’enrollait dans l’Armée canadienne (Régulière) au mois de septembre 1960. Il fut promu au rang de Second-Lieutenant au mois d’août 1960, Lieutenant au mois de septembre 1963, Capitaine au mois de septembre 1967, Major au mois de mai 1972 et Lieutenant-Colonel au mois de mai 1980. Le 5 janvier 1975, il fut nommé adjoint exécutif du Coordonateur du Comité de la Sécurité olympique (Le Comité Organisateur des Jeux olympiques), un poste qu’il occupa jusqu’au mois d’août 1976. En tant que tel, il supervisa le sous-comité sur des points vitaux et procura une liaison avec des agences de sécurité ontariennes. Il fut responsable du support de personel de quatre forces policières et du budget de la sécurité olympique. Finalement, il prépara des conférences et la correspondence pour le Coordonateur du Comité Principal de Sécurité Publique des Jeux olympiques. Normand Rouleau prit sa retraite des Forces canadiennes le 16 septembre 1988.

Saint-Pierre, David
Personne · 1977-

David Saint-Pierre est né le 8 juillet 1977. Il a complété son doctorat en histoire en 2005 à l’Université du Québec à Montréal. Il s’est spécialisé dans l’étude du communisme. Il travail présentement comme historien.

Sarty, Roger Flynn, 1952-
Personne · 1952-

Roger Flynn Sarty (1952-) était le chef de l’équipe d’histoire navale du Service historique (devenu la Direction - Histoire et patrimoine en 1996) du Quartier général de la Défense nationale (QGDN). Né à Halifax en Nouvelle-Écosse, il étudie à l’Université de Toronto où il obtient son baccalauréat en histoire en 1975. Il poursuit ses études universitaires en histoire et obtient sa maîtrise de l’Université Duke, en 1976, et termine son doctorat à l’Université de Toronto en 1982. Spécialiste en histoire militaire, il est l’auteur des livres “The Maritime Defence of Canada”, “ Le Canada et la Bataille de l’Atlantique ” et co-auteur de “Tin Pots and Private Ships: Canadian Naval Forces and German Sea Raiders, 1880-1919”, “Un pays dans la gêne : le Canada et le monde en 1939 ” et “Guardian of the Gulf: Sydney, Cape Breton and the Atlantic Wars”.

Sebastyan, Stephen, 1928-2010
Personne · 1928-2010

Né à Budapest (Hongrie) en 1928, Stephen Sebastyan (né Istvan Sebestyen) a quitté la maison pendant la Seconde Guerre mondiale, craignant d’être persécuté en raison de ses origines juives. Il a survécu à des explosions de bombes, a vécu seul dans les rues de Budapest et a été soumis à plusieurs périodes de travail forcé. Après la guerre, il a fini ses études secondaires et a fréquenté l’Université technique Jozsef Nador, de 1946 à 1949, tout en travaillant pour la société d’ingénierie VASBETONIPARY RT en tant qu’adjoint technique chargé de la recherche, du développement et de la fabrication d’éléments en béton préfabriqués et précontraints. En 1949, il a décidé de quitter la Hongrie après la montée du régime communiste. Il a fui avec sa femme en traversant la Tchécoslovaquie, l’Autriche, puis l’Italie, pour finalement arriver en Israël. Il a vécu en Israël de 1949 à 1953. C’est là qu’il a reçu le nom hébreu de Gad Yishai dans le cadre de sa démarche d’immigration. Il a travaillé à la construction de routes avec l’armée israélienne. Il a également participé à la conception et à la construction d’aéroports par l’intermédiaire de la composante d’ingénierie de l’armée de l’air israélienne, ce qui l’a beaucoup aidé plus tard, à Transports Canada. Le corps des ingénieurs de l’armée israélienne l’a ensuite parrainé pour qu’il puisse aller étudier l’ingénierie aux États-Unis. Il a choisi l’Université du Michigan, où il a obtenu un baccalauréat ès sciences en 1953, une maîtrise ès sciences en 1958 et un doctorat en 1963, tous dans le domaine du génie civil.

C’est lorsqu’il faisait son doctorat (1958) que Stephen Sebastyan est venu s’installer au Canada, où il a commencé à travailler en tant qu’adjoint auprès de l’ingénieur concepteur de la direction de la construction du ministère des Transports du Canada. En 1960, il a été promu chef de la section de la conception technique de la direction de la construction. Après une réorganisation, en 1966, S. Sebastyan a été nommé chef de la section de la conception technique, cette fois à la nouvelle direction de l’ingénierie de construction et de l’architecture. Au début de sa carrière, de 1958 à 1969, il s’est surtout concentré sur des projets de conception et de construction de chaussées et de fondations dans des aéroports au Canada et à l’étranger, notamment en régions éloignées. Il a supervisé le programme d’évaluation du pavage du ministère, a entrepris des projets de développement et de recherche appliquée, et a travaillé à l’établissement de politiques et de normes techniques. De 1969 à 1974, S. Sebastyan a dirigé la division d’ingénierie au ministère des Transports, et a été gestionnaire de la conception et de la construction du nouvel aéroport international de Montréal à Mirabel. En 1974, il a été nommé directeur de la direction des installations aéroportuaires. À ce titre, il était responsable des politiques, des normes et des lignes directrices pour la conception, la construction, l’exploitation et l’entretien des installations de surface des aéroports canadiens ainsi que de la recherche appliquée qui appuyait ces travaux. Les normes étaient fondées sur les pratiques exemplaires issues des données techniques et de l’information recueillies au cours des deux décennies pendant lesquelles Transports Canada était propriétaire et exploitant des 130 principaux aéroports du système aéroportuaire canadien. Le personnel des aéroports suivait des cours de formation sur ces normes, qui étaient la principale façon pour le ministère des Transports de diffuser l’expertise technique partout au Canada.

En 1977, Stephen Sebastyan est devenu directeur général des services d’ingénierie et d’architecture au ministère des Affaires indiennes et du Nord. Il était alors responsable de la planification et de la mise en œuvre du programme annuel d’immobilisations et d’entretien du ministère, ce qui comprenait aussi des services d’ingénierie et d’architecture couvrant toutes les branches de l’ingénierie. Il est toutefois revenu à Transports Canada en 1980, d’abord en tant que directeur général des services aéroportuaires et de construction, puis en tant qu’administrateur adjoint de cette même unité. Ses dernières années dans la fonction publique fédérale ont été à Travaux publics Canada, où il a occupé, de 1985 à 1986, le poste de sous-ministre adjoint, services d’architecture et d’ingénierie.

Au cours de sa carrière à Transports Canada, Stephen Sebastyan a également enseigné à l’Université Carleton et à l’Université d’Ottawa, d’abord comme chargé de cours sur la conception des chaussées, puis comme professeur associé ou auxiliaire en gestion de l’ingénierie. Il a également été membre du conseil consultatif en ingénierie de l’Université Queen’s, de 1977 à 1980. Lorsqu’il a pris sa retraite de la fonction publique fédérale, il a occupé une série de postes de gestion à IMMUNO, une société internationale de fabrication de produits pharmaceutiques. De 1986 à 1990, il a été vice-président d’IMMUNO (É.-U.), puis vice-président et secrétaire-trésorier d’IMMUNO (Canada). De 1990 à 1997, il a été président d’IMMUNO (Canada), puis conseiller en ingénierie à IMMUNO International, avant d’être nommé directeur d’IMMUNO (É.-U.). Il a quitté IMMUNO en 1998, sans pour autant cesser de travailler. Il a établi une société-conseil appelée G.Y. Sebastyan & Ass. ltée, où il a principalement agi comme conseiller en ingénierie aéroportuaire avec d’autres sociétés, LPS Avia inc., par exemple. Il a également rédigé un manuscrit intitulé Airport Handbook, un manuel sur la planification, la conception, la construction, l’entretien, la gestion et l’exploitation d’aéroports.

Stephen Sebastyan est en fait l’auteur de nombreuses publications techniques et a reçu la médaille d’or du président de l’Association canadienne des bonnes routes pour ses articles techniques en 1961 et 1969. En plus d’ingénieur agréé dans la province de l’Ontario, il a été gardien du camp 12 pour le Rite d’engagement de l’ingénieur. Il a été membre de la Société canadienne de géotechnique, de l’Association of Asphalt Paving Technologists (États-Unis), de l’International Society for Soil Mechanics and Foundation Ingineering et de l’Association des routes et transports du Canada. Il a également siégé à divers comités du Conseil national de recherches du Canada, dont le Comité associé de recherches géotechniques (1969-1972), le sous-comité sur le pergélisol (1969-1972), le comité associé sur les structures aéronautiques, et le groupe d’experts sur l’inégalité des pistes et problèmes connexes. Il a participé aux travaux de divers comités techniques de l’Office des normes du gouvernement canadien, du Transportation Research Board (États-Unis) et d’un comité d’orientation interministériel du gouvernement du Canada. Il a reçu la Médaille du jubilé d’argent de la Reine en 1978 pour ses nombreuses réalisations.

Stephen Sebastyan est décédé le 12 novembre 2010 après une lutte contre le cancer.

Sebisty, J.J.
Personne · 1919-1991

John Joseph Sebisty, de la région d’Hamilton, s’est engagé dans l’Aviation royale canadienne (ARC) le 16 juillet 1941. Sebisty a fait sa formation au dépôt des effectifs de Saint-Hubert, au Québec, au dépôt des effectifs de Valcartier, aussi au Québec, au camp militaire de Debert, en Nouvelle-Écosse (service de garde), à l’École préparatoire d’aviation no 3 à Victoriaville, au Québec, à l’École de pilotage élémentaire no 4 de Windsor Mills, au Québec, et à l’École de pilotage militaire no 9 à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard. Sebisty a reçu de la formation sur les types d’aéronefs suivants : le Fleet Finch II, le N.A. Harvard II, le Hurricane II et le Hurricane I. En août 1942, il a intégré l’Unité d’entraînement opérationnel (OTU) no 1 à la station de l’ARC de Bagotville, au Québec. En novembre 1942, il a été transféré à l’OTU de la base Milfield, à Northumberland, de l’Aviation royale (RAF), et au champ satellite de la base de Brunton. Il a terminé sa formation opérationnelle en juillet 1943 à la base du RAF à Peshawar, en Inde, où il a perfectionné son pilotage du Harvard II et pris les commandes, pour la première fois, du bombardier Vultee Vengeance. Pendant sa formation à Peshawar, il a gagné le premier prix d’un concours de bombardement en piqué. Sa formation terminée, il a été affecté à l’unité « Ferry control » de la base du RAF à Mauripur, en Inde, en septembre 1943. Le mois suivant, il a joint le 110e escadron aux terrains d’aviation Digri et Kumbirgram, où il a participé à des missions de bombardement sur des cibles japonaises. Le 11 août 1944, Sebisty a eu un accident au décollage, à la base d’Aboukir, alors qu’il était aux commandes d’un Vultee Vengeance. L’écrasement a fait l’objet d’une enquête, et a cloué Sebisty au sol pendant une période d’environ 11 semaines. Les résultats de l’enquête n’ont pas été clairs. En juin-juillet 1945, Sebisty a suivi un cours (spécial) en administration pour officiers (No. 14 Officers’ Administrative Course – Class C). Il a été honorablement libéré de l’Aviation royale canadienne le 27 février 1946. Bien décoré, il a reçu le Burma Star (Royaume-Uni), l’Étoile 1939-1945, la Médaille canadienne du volontaire, et la Defense Medal (Royaume-Uni). Après la guerre, il semble avoir obtenu un diplôme en génie métallurgique de l'Université de Toronto en 1951. Sebisty aurait travaillé au ministère de l’Énergie, des Mines et des Ressources dans les laboratoires de technologie des métaux et il a été nommé au Temple de la renommée de l`American Galvanizers Association en 1978.

Sénécal, F.-A.
Personne

Sénécal, F.A. Agriculteur de Plantagenet (Ont.). Père de Jean-Marie Sénécal; grand-père de Claire Sénécal, épouse d'André Vachet. Délégué de la paroisse de Plantagenet au congrès de fondation de l'Union des cultivateurs franco-ontariens, Ottawa, 16 et 17 avril 1929. Sources : Dossiers administratifs CRCCF; Fonds Union des cultivateurs franco-ontariens.

Serraillier, Lucien
Personne · 18-- - 19--

Serraillier, Lucien. [18--]-[19--?]. [Traducteur]. Source : Fonds Lucien-Serraillier.

Shortt, A. J.
Personne · 1934-11-10 - 2002-11-29

Né à Oshawa, en Ontario, Alfred (Fred) John Shortt, fils d’un aviateur de la Première Guerre mondiale, a développé son amour pour le pilotage et l’histoire de l’aviation à un jeune âge.

Il a intégré la Milice du Canada lorsqu’il était adolescent, et a servi plus tard en Corée, dans le régiment blindé Lord Strathcona’s Horse (Royal Canadians) qui faisait partie du Groupe-brigade d’infanterie canadienne, 1re Division du Commonwealth. Au milieu des années 1950, il était membre du Corps blindé royal canadien, et a ensuite fait partie de la mission canadienne de maintien de la paix dans le cadre de la Force d’urgence des Nations Unies de 1956-1957 de patrouille au Sinaï. Pendant son service dans les Forces canadiennes, Fred Shortt a suivi une formation de pilote de monomoteurs Auster à Rivers, au Manitoba.

Après son service militaire, il a suivi des études en ingénierie au Ryerson Institute of Technology à Toronto. Il a ensuite travaillé à Canadair, à Montréal, mais a été affecté à Boeing, à Seattle, dans l’État de Washington, où il a travaillé à la conception du Boeing 727. Il est retourné à Canadair en 1967, où il a travaillé avec le groupe de conception des systèmes électriques (avionique) à la conception du bombardier à eau CL-215.

Au cours de l’été 1969, Fred Shortt a changé sa trajectoire professionnelle en acceptant un poste en tant que conservateur adjoint à la division de l’aviation et de l’espace au Musée national des sciences et de la technologie. Il était également responsable de la collection aéronautique nationale à l’aéroport Rockcliffe, à Ottawa. En 1981, il a été nommé conservateur par intérim. En 1982, il a été décidé d’établir un nouveau musée exclusivement consacré à l’aviation à Rockcliffe. En 1983, il a officiellement été nommé conservateur, et au moment de sa retraite, en 1997, il était directeur, Collection et recherche.

Sa contribution en tant que chercheur, orateur et historien au cours de sa longue carrière ainsi que ses travaux en restauration d’aéronefs historiques ont été largement reconnus. Il a été le seul conseiller non américain au Smithsonian’s National Air and Space Museum. Parmi les nombreux projets sur lesquels il a travaillé au Musée national de l’aviation (plus tard le Musée de l’aviation du Canada, puis le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada), on peut citer : l’acquisition des aéronefs Hawker Hind et Fairy Firefly F.R.1; la restauration d’un des Messerschmitt Me 163B du musée; la conception du nouveau musée, de 1982 jusqu’à son ouverture en 1988; et sa contribution à l’Expo 86. Avec Ken Molson, il a coécrit le livre The Curtiss HS Flying Boats (Les hydravions à coque Curtiss HS) publié par le Musée national de l’aviation en 1995, où il décrit la récupération et la restauration du Curtiss HS-2L au musée. Alfred Shortt a régulièrement contribué à la revue spécialisée de la Canadian Aviation Historial Society. Il a reçu la Médaille du jubilé d’or de la Reine. Il est décédé le 29 novembre 2002 après une lutte de onze ans contre le cancer.

Collectivité · novembre 1980

La Société franco-ontarienne d'histoire et de généalogie (SFOHG) est fondée en novembre 1980. À l'initiative de Jean-Claude Imbeault et Yvette Bigras lors d'une rencontre au congrès de l'Association canadienne-française de l'Ontario, l'idée de créer une société généalogique franco-ontarienne est lancée. LA SFOHG est le premier organisme à but non lucratif à recevoir une charte ontarienne en français le 21 avril 1981. Le premier conseil d'administration au niveau provincial se tient en juin 1981 et son lancement officiel à lieu en novembre 1981. La mission de la SFOHG a pour but de valoriser la fierté et l'appartenance aux origines et au patrimoine franco-ontarien. Pour ce faire, la Société a développé des outils sur mesure pour ses membres : des centres de recherches généalogiques, des publications des répertoires des registres de paroisses et de cimetières, et également des ouvrages écrient par ses membres sur la communauté franco-ontarienne relatant la création et le développement de l'Ontario et du pays en général. La Société publie son propre bulletin Le Chaînon dès 1983. La SFOHG organise aussi des rencontres et des colloques afin de favoriser l'échange entres ses membres, en plus de collaborer avec d'autres organismes concernés par l'histoire et la généalogie tant en Ontario, au Canada et à l'étranger. La SFOHG est composée de treize sociétés régionales avec plus de 1200 membres à travers l'Ontario qui désirent exprimer leur fierté et leur attachement à leurs origines. Sa structure administrative est composée d'un Conseil d'administration provincial de 16 membres et d'une centaine de bénévoles chapeauté par une direction générale. La Société est financée par certains organismes publics et parapublics, dont le Ministère de la Culture de l'Ontario et Patrimoine canadien. Elle a reçu le statut d'organisme provincial de protection du patrimoine le 25 juin 1987. La Société est l'un des trois organismes communautaires majeurs du secteur du patrimoine en Ontario français, avec le Regroupement ders organismes du patrimoine franco-ontarien et le Centre franco-ontarien de folklore (Sudbury). Sources : site Web de la SFOHG, listes des documents de la Société; Jean-Yves Pelletier « La Société franco-ontarienne d'histoire et de généalogie : vingt ans d'histoire (1981-2001) », 2002.

Collectivité · 1979-03-15 -

La Société historique de la Région de Pierreville fut constituée le 15 mars 1979 en tant que association personnifiée (organisation civique et amicale). La Société s’attache à conserver les traces du patrimoine de la région.

Somain, Jean-François
Personne · 20 avril 1943-15 mai 2011

Somain, Jean-François [né Somcynsky; pseud. Christian Vasneil]. Auteur, économiste et diplomate. Paris (France), 20 avril 1943 – La Pêche (Québec), 15 mai 2011. Marié à Micheline Beaudry, 1968. Après ses six premières années à Paris, son enfance et son adolescence à Buenos Aires (Argentine), il arrive à Montréal (Québec) en 1957; s'établit à Ottawa (Ontario) en 1965 et vit au lac Bell (La Pêche, Québec) depuis 1995. Obtient une maîtrise en économie de l'Université d'Ottawa en 1970. Chef de la section des statistiques du ministère des Finances du Canada pendant un an et demi pour ensuite faire carrière au ministère des Affaires étrangères du Canada; a séjourné en Argentine, au Sénégal, en Indonésie et au Japon; a pris sa retraite en 1998. Commence à écrire à l'âge de 15 ans, des poèmes et des nouvelles et un an plus tard, un premier roman et des pièces de théâtre, dont un « sketch » intitulé Olympiens 59 monté à l'École normale Jacques-Cartier; fonde la revue La Forge en 1960; auteur de trente-cinq romans, de six recueils de nouvelles, d'un recueil de poésie et d'une centaine de nouvelles, poèmes, articles et textes divers parus dans des revues, des recueils et des anthologies au Québec, en France, en Belgique et au Japon. Publications : Les rapides (roman), 1966; Encore faim (roman), 1971; Les grimaces (nouvelles), 1975; Le diable du Mahani (roman), 1978; Les incendiaires (roman), 1980; Peut-être à Tokyo (nouvelles), 1981; Trois voyages, 1982; La planète amoureuse, 1982; Vingt minutes d'amour (roman), 1983; La frontière du milieu (roman), 1983, prix Esso du Cercle du Livre de France; J'ai entendu parler d'amour (nouvelles), 1984; Un tango fictif (roman), 1984; Les visiteurs du pôle Nord (roman), 1987, prix Louis-Hémon de l'Académie du Languedoc (France); Sortir du piège (roman), 1988; Dernier départ (roman), 1989; Vivre en beauté (nouvelles), 1989; Tu peux compter sur moi (roman jeunesse), 1990, traduit en japonais en 1998; Le nuit du chien-loup (roman), 1990; La vraie couleur du caméléon (roman), 1991; L'insolite, Les Records (nouvelles jeunesse), 1991; Parlez-moi d'un chat (roman jeunesse), 1992; Le baiser des étoiles (roman jeunesse), 1992; Du jambon d'hippopotame (roman jeunesse), 1992; Le soleil de Gauguin (roman), 1993; Le secret le mieux gardé (roman jeunesse), 1993; Moi, c'est Turquoise (roman jeunesse), 1994; Le sourire des mondes lointains (roman jeunesse), 1995; La traversée de la nuit (roman jeunesse), 1995; Une affaire de famille (roman), 1995; Karine (roman), 1996; Le jour de la lune (roman jeunesse), 1997; La main du temps (roman jeunesse), 1998; Les ailes de lumière (roman jeunesse), 1998; Le fleuve des grands rêves (roman jeunesse), 1999; Un baobab rouge (roman), 1999; Le chien de Shibuya (roman jeunesse), 2000; La naissance du monde (roman), 2000; Le ballon dans un cube (récits et nouvelles); La semaine des diamants (roman jeunesse), 2001; L'Univers comme jardin (roman), 2002; Retrouver Jade (roman jeunesse), 2003; Tranches de soleil (roman), 2003; Orages en fin de journée (roman jeunesse), 2004; La vie, sens unique (roman), 2004. A collaboré entre autres à L'échange (journal étudiant de l'École normale Jacques-Cartier, à La Forge, à Liberté, aux Écrits du Canada français, à La Rotonde, à Imagine... et à Solaris. Également auteur d'une vingtaine de scénarios, de nouvelles et de pièces de théâtre pour la radio et la télévision de la Société Radio-Canada. Prix Solaris en 1981 pour sa nouvelle 2500; deux prix Boréal en 1982, meilleure nouvelle de science-fiction pour Le cœur du monde bat encore et meilleure nouvelle fantastique pour Un départ difficile; second prix au concours de nouvelles de Radio Canada en 1989 pour Le déjeuner sur l'herbe; une mention honorable de l'Académie du Languedoc en 1992 pour son roman La vraie couleur du caméléon ; invité d'honneur au Salon du livre de l'Outaouais en 2002; membre de jurys du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Membre de l'Union des écrivains québécois (UNEQ), de l'Association des auteures et des auteurs de l'Ontario français (AAOF), de l'Association des auteures et des auteurs de l'Outaouais (AAAO), de la Société des auteurs de radio et télévision (SARTEC), des Poètes, essayistes et nouvellistes (P.E.N.). Sources : site Internet de l'AAOF et de Jean-François Somain.

Collectivité · 1925 - 1975-06-23

Les avantages des ondes radio courtes, par rapport aux ondes longues, pour l’émission de télégrammes sont devenus évidents dès le début des années 1920. Le gouvernement britannique a décidé d’établir un réseau télégraphique, le « Imperial Wireless Chain », pour relier tout l’empire britannique. La compagnie Marconi’s Wireless Telegraph Co. Ltd. et sa filiale canadienne, la Marconi Wireless Telegraph Co. of Canada (qui deviendra la Canadian Marconi Co. en 1925), ont établi une station émettrice à Drummondville, au Québec, ainsi qu’une station de réception à Yamachiche, près de Trois-Rivières, également au Québec. Les télégrammes et les télex reçus par la station, pour distribution au Canada, étaient retransmis à des entreprises de télécommunications déjà en place à Montréal. La station de Yamachiche a également servi de poste de recherche, de réparation et de fabrication d’équipement radio pour Marconi.

Les services de télégraphie sans fil reliant Londres au Canada, et même à l’Australie, ont vu le jour en 1926. Avec les percées technologiques en téléphonie, les services radiotéléphoniques entre Londres et le Canada ont été ajoutés au réseau en 1932. Le réseau s’est peu à peu élargi vers d’autres destinations, et les radiotélécopies, surtout pour l’envoi de téléphotos, ont été possibles vers la fin des années 1930.

Après la Seconde Guerre mondiale, il a été décidé que les télécommunications internationales du Canada devaient être gérées par un organisme gouvernemental plutôt qu’une compagnie privée. La Société canadienne des télécommunications transmarines (SCTT), une société d’État, a donc été établie en 1950 pour prendre en charge les installations du groupe Marconi. Cela a mené à l’installation de nouveaux récepteurs à la station de Yamachiche. Des circuits de télétype et de radiotélétype (RTT) ont été mis en place pour assurer de nouveaux liens vers l’Allemagne, la France, l’Italie et les Bermudes. La SCTT a également établi un service de télécommunications sans fil vers l’Amérique du Sud et l’Europe. En 1968, la SCTT a atteint son apogée, administrant six réseaux radiotéléphoniques et neuf réseaux de radiotélétype.

Les avancées technologiques ont continué de changer le domaine des télécommunications. Des câbles sous-marins de haute capacité qui transportaient des canaux multiples de transmission de la voix et des données, comme le câble TAT-1 entre le Royaume-Uni et le Canada, ont été inaugurés en 1956. Au milieu des années 1960, l’arrivée de la communication satellite commerciale a diminué davantage le rôle des stations de Drummondville et de Yamachiche. Lorsque les services de télécommunications sans fil ont cessé, le 23 juin 1975, seule la ligne vers le Groenland était toujours active. Cette même année, la SCTT est devenue Téléglobe Canada. Le bâtiment qui abritait la station de Yamachiche est alors passé aux mains d’un fabricant de meubles. En 2011, l’immeuble a été détruit par un incendie.

Sullivan, Kenneth H., 1922-
Personne · 1922-08-21 -

Kenneth H. Sullivan est né le 21 août 1922 à Toronto, en Ontario. Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires au St. Michael’s College, il a suivi une formation sur l’entretien d’aéronefs (Senior Aircraft Course) offert à la Central Technical School. Il a commencé sa carrière en 1940 en tant que mécanicien d’aéronefs à la compagnie Leavens Brothers Air Services. Il a intégré l’Aviation royale du Canada (ARC) en 1943, comme mécanicien de bord. Il a ensuite travaillé au ministère des Transports, où il a été observateur météorologique de 1944 à 1945. Après la guerre, il a fréquenté l’Université de Toronto, obtenant son baccalauréat ès arts en génie aéronautique en 1949. De 1947 à 1949, il a travaillé, l’été, pour la société Kenting Aviation. Après son diplôme, A.V. Roe l’a engagé en tant qu’installateur. Il s’est fait embaucher à la société Pratt & Whitney Canada en 1951, à Longueuil, où il faisait partie de l’équipe de vente. Il a peu à peu gravi les échelons, et en 1966, il a été invité à suivre un cours de 11 mois au Collège de la Défense nationale à Kingston, en Ontario; la formation était subventionnée par le ministère de l’Industrie, Sullivan étant l’unique représentant du secteur industriel canadien. Il faisait partie d’une trentaine de militaires du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis inscrits à une série de programmes d’études de niveau supérieur qui comprenaient notamment des visites d’installations militaires en Amérique du Nord, ainsi que des activités sur le terrain d’étude des conditions dans plusieurs pays européens, asiatiques et africains. En 1971, il a été nommé au conseil d’administration de la société Pratt & Whitney. Au moment de sa retraite en 1984, il était vice-président principal, marketing et services après-vente. En 1989, il a publié, avec Larry Milberry, un livre intitulé Power: The Pratt & Whitney Canada Story.

Personne · fl.1951-1983

J.C.A. Alexandre Taschereau était le Directeur de l'enseignement des langues au quartier général de la Défense nationale de 1969 à 1982. Il s'enrôle en 1951 avec le 3e bataillon du Royal 22e Régiment et sert en Corée avec ce bataillon l'année suivante. En 1955, il agit comme adjoint au chef-instructeur au dépôt du R22eR. De 1957 à 1959, il est en service avec le 2e bataillon du R22eR. En 1964, il est responsable du recrutement pour la région de l'Est du Québec et en 1965, il est muté au quartier général de l'Est (M). En 1966, il devient commandant d'escadron au Collège militaire royal de St-Jean. Deux ans plus tard, il part pour Toronto, où il suit un cours au Collège d'état-major. En août 1969, il est nommé Directeur de l'enseignement des langues au quartier général de la Défense nationale et il conserve cette position jusqu'à sa retraite en juin 1982. Il est également membre du comité consultatif sur le bilinguisme et le biculturalisme. En 1973, il est promu lieutenant-colonel et il est décoré de l'Ordre du mérite militaire.

Taylor, James Henry, 1921-
Personne · 1921-07-09 -

James Henry Taylor est né le 9 juillet 1921 à East Kelowna, en Colombie Britannique. Avant son service pendant la Seconde Guerre mondiale, il a travaillé et été gestionnaire dans des stations fruitières de la vallée de l’Okanagan. Il s’est engagé dans l’Aviation royale canadienne (ARC) le 4 décembre 1942. Il a suivi une formation à l’École de radiotélégraphie no 4 à Burtch, en Ontario, du 14 au 24 novembre 1943. Il s’est entraîné à bord de plusieurs aéronefs, y compris le Noorduyn Norseman, le DH-82C Tiger Moth et le N.A. Yale. Du 17 janvier au 16 juin 1944, il a poursuivi sa formation à l’École d’observation aérienne no 8, à L’Ancienne-Lorette, au Québec, où il a piloté des aéronefs Anson V d’Avro. Il est ensuite allé à l’Unité d’entraînement opérationnel no 8 à Greenwood, en Nouvelle-Écosse, du 1er septembre au 17 octobre 1944, où il s’est exercé à bord de DH 98 Mosquito. Il a par la suite été affecté à l’Unité d’entraînement opérationnel no 13 à Harwell, Oxfordshire, au Royaume-Uni, du 30 décembre 1944 au 21 février 1945, où il a été membre d’équipage dans des appareils Anson et DH 98 Mosquito. Du 8 mars au 6 juillet 1945, il a été affecté à l’Escadron no 107 de l’ARC, à l’aérodrome A-75 Cambrai-Épinoy. Il a ensuite été affecté à l’Escadron no 435 de l’ARC à Down Ampney, Gloucestershire, au Royaume-Uni, du 1er novembre 1945 jusqu’au 2 mars 1946, où il a piloté des aéronefs Douglas Dakota. L’adjudant de 1re classe Taylor a été libéré avec honneurs de l’ARC le 14 mai 1946. Il a rencontré et épousé Eileen Kelly de Balleycotton, en Irlande, pendant la guerre. Eileen est venue retrouver James Henry Taylor au Canada après la guerre, et ils ont eu quatre enfants. Il a renoué avec son travail dans les stations fruitières de l’Okanagan, tout en remplissant les fonctions de magistrat non juriste de la région. Il a été shérif à Nanaimo jusqu’à sa retraite.