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People and organizations
Noël de Tilly, Louis, 1927-
Person · 1927-

Louis Noël de Tilly est né au Québec en 1927, dans un milieu majoritairement anglophone. Après des études à Montréal, il rejoint l'aviation canadienne en 1949 où il prendra du service à titre de navigateur dans les trois commandements opérationnels de l'ARC. En plus, divers stages administratifs lui seront confiés. En 1971, il se retire de l'aviation avant de rejoindre la Commission de la Fonction publique à la suite de l'ouverture d'un poste.
En 1973, il passe au Secrétariat du Conseil du trésor. Noël de Tilly a surtout été responsable de la liaison, mise en oeuvre et suivi du programme des langues officielles dans les ministères et agences fédéraux. C'est pour cette raison que la Direction - Histoire et patrimoine lui a réservé un fonds (91/237) réunissant ses papiers personnels impliquant l'implantation de la Loi sur les langues officielles au Ministère de la Défense nationale ainsi que dans les Forces armées canadiennes.

NovaQUINTech
Corporate body · 1991-1997

Pour plus d'information sur la compagnie NovaQUINTech, veuillez voir la notice d'autorité pour la société Camions Pierre Thibault Inc.

Corporate body · 1905-1970

Edouard Gaston Deville, arpenteur général, a recommandé l’établissement d’un observatoire permanent à Ottawa, en 1887 (Hodgson, 8). Une des raisons qui motivaient cette recommandation était de disposer d’un lieu central pour conserver et maintenir en bon état de fonctionnement un certain nombre d’instruments astronomiques dispendieux de qualité (Hodgson, 9). Ainsi, un premier observatoire a été construit sur la rue Cliff, à Ottawa, en 1890. On y trouvait des instruments de passage et un télescope équatorial de 6 po utilisé pour déterminer l’heure et la longitude. L’observatoire était jugé plutôt médiocre, et le personnel de la Direction de l’astronomie du ministère de l’Intérieur a fait pression pour la construction d’un observatoire national (Hodgson, 9-10).

C’est l’architecte en chef du Dominion David Ewart qui a conçu ce qui allait devenir l’Observatoire fédéral à Ottawa sur les terrains de la Ferme expérimentale centrale du ministère de l’Agriculture. Le bâtiment a été achevé en 1905. À son ouverture, l’observatoire comptait 31 employés (Hodgson, 25). L’instrument principal, un télescope réfracteur de 15 po, était à l’époque le plus grand au Canada. William Frederick King, alors astronome en chef du ministère de l’Intérieur, a été le premier directeur de l’observatoire.

En 1918, l’Observatoire fédéral d’astrophysique de Saanich a ouvert ses portes en Colombie-Britannique, lequel abritait un télescope de 72 po afin d’y effectuer des observations qui allaient au-delà des capacités de l’Observatoire fédéral d’Ottawa.

L’Observatoire fédéral demeurait toutefois l’endroit où était menée de la recherche scientifique en astrophysique et en sciences connexes. La découverte de la « Planète X », en 1928, a été une des réalisations les plus notoires. L’observatoire avait également des applications plus courantes, comme la mesure du temps. En vertu d’un décret adopté le 28 août 1941, l’heure établie à l’Observatoire fédéral est devenue l’heure officielle pour les besoins officiels du Dominion.

Pendant son existence, l’Observatoire fédéral a relevé de ministères et d’agences continuellement changeants. En 1936, le ministère de l’Intérieur a été dissous et un nouveau ministère des Mines et des Ressources a été mis sur pied. C’était alors la Direction de l’arpentage et de l’ingénierie qui devenait responsable de l’observatoire. Le changement de structure a permis de consolider les activités en sismologie et en magnétisme terrestre. En 1947, les observatoires fédéraux ont été regroupés en un des huit bureaux de la Direction des mines, des forêts et des services scientifiques. L’observatoire comprenait alors cinq divisions : astronomie de position, physique stellaire, magnétisme terrestre, sismologie et gravité. En janvier 1950, après une nouvelle restructuration, c’est le ministère des Mines et des Relevés techniques qui est devenu responsable de l’observatoire.

En 1966, le ministère de l’Énergie, des Mines et des Ressources a été créé, et l’Observatoire fédéral a été intégré au groupe des mines et des géosciences. Dans le rapport annuel de 1966-1967 de ce ministère, on lit que la Direction des observatoires s’occupait alors de deux principales disciplines : l’astronomie et la géophysique. Une nouvelle division – Astronomie Ottawa – a alors vu le jour, qui comprenait les anciennes divisions d’astronomie de position et de physique stellaire. Il y avait également trois divisions axées sur la géophysique.

En 1970, le Conseil national de recherches est devenu responsable des fonctions d’observation solaire et de l’heure; l’observatoire et ses équipements ont par la suite été utilisés principalement pour des démonstrations publiques. En 1974, le télescope a été transféré au Musée des sciences et de la technologie du Canada et Mary Grey, une des dernières membres du personnel de l’observatoire toujours en poste, a intégré l’équipe du musée en tant que responsable de la division de l’astronomie.

Orenda Engines Limited
Corporate body · 1955 -

Pour plus d'information sur la compagnie Orenda Engines Limited, veuillez voir la notice d'autorité pour la société Hawker Siddeley Canada Limited.

Corporate body · 1947-2013

Otto Pick et Marie Jakesova se sont mariés en 1935 dans la province de Bohême, en République tchèque. Trois ans plus tard, pressentant la menace de la guerre, ils ont immigré au Canada avec leur fils et la sœur de Marie. Ils ont commencé leur vie au Canada sur une ferme au sud de Caledonia, en Ontario. La terre n’était pas fertile, et la famille a donc déménagé à Streetsville (maintenant Mississauga), en Ontario, en 1940. Otto s’est trouvé du travail dans des ateliers de mécanique avant d’établir la Tomart Machine Shop, sur la rue King. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Otto est revenu à ses racines d’agriculteur et a intégré le groupe Greenland Permanent Pastures. En 1947, il a décidé d’établir sa propre entreprise qu’il a baptisée Otto Pick Agricultural Services. Au début, l’entreprise n’avait qu’un seul fournisseur, Middlesex Seeds of London; les commandes étaient livrées par voie ferroviaire à la gare la plus près, et le paiement s’effectuait au comptant, sur réception. À l’époque, Otto Pick était le seul représentant commercial de l’entreprise. La compagnie a déménagé dans des nouveaux locaux plus spacieux, en 1950, sur la rue Yonge, à Richmond Hill, toujours en Ontario, puis un entrepôt et de l’équipement de mélange ont été ajoutés aux installations, en 1952. Des vendeurs ont également été engagés pour desservir des régions de l’Ontario et du Québec. Marie Pick s’occupait des livres, notant les commandes des vendeurs, les dates de livraison, les prix, le poids des marchandises ainsi que tous les autres renseignements sur les commandes, les clients et les transactions bancaires. Otto Pick est décédé en 1959. Après son décès, Marie et ses fils, Martin et Tom, ont continué d’exploiter l’entreprise, laquelle a été renommée Otto Pick and Sons Seeds Limited, en 1962. L’entreprise s’est dotée d’une petite usine de réception et de nettoyage à Winnipeg, au Manitoba, en 1964. Deux ans plus tard, elle a fait l’acquisition de la Southern Ontario Seed Company de New Dundee, en Ontario, un achat qui l’a fait entrer dans le marché des semences de maïs. En 1969, Pick and Sons a fait construire un entrepôt de distribution à Saint Hyacinthe, au Québec, et l’année suivante, a établi la Pickseed West à Albany, en Oregon, en partenariat avec W. Kent Wiley. L’entreprise a pris encore plus d’expansion dans les années 1980, en faisant l’acquisition des services de semences de Maple Leaf Mills (Hogg & Lytle), du groupe Roberts Seeds, Agway Inc. (à Albany, en Oregon), des actifs canadiens d’AgriBiotech, dont Oseco Inc. et Rothwell Seeds Inc., de Seed Research (Corvallis, Oregon), et de Farm Pure Seeds de Nipawin, en Saskatchewan. Un centre de distribution a été établi à Sherwood Park, en Alberta, en 1986, suivi d’un entrepôt à Abbotsford, en Colombie-Britannique, en 1997. Pendant cette période d’expansion, le siège social de l’entreprise a été déplacé à Lindsay, en Ontario, en 1993. Avec toutes ces acquisitions, ses revenus combinés ont fait du Pickseed Group of Companies l’acteur le plus important au Canada dans le domaine des semences de gazon et de plantes fourragères, et une des cinq plus importantes entreprises au monde dans ce secteur. Le groupe Pickseed a été vendu, en 2013, à l’entreprise DLF Trifolium Landboforingers, mieux connue aujourd’hui sous le nom de DLF Pickseed Canada.

Ouellette, Michel
Person · 15 septembre 1961-

Michel Ouellette. Smooth Rock Falls (Ontario), 15 septembre 1961- . Auteur dramatique, parmi ses principales pièces : Corbeaux en exil, 1992; French Town, 1994, réédition en 1996 et 2000 (Prix littéraire du Gouverneur général du Canada, 1994; finaliste, Prix Trillium du gouvernement de l'Ontario, 1995); Le bateleur, 1995;L'homme effacé, 1997; La dernière fugue, suivi de Duel et King Edward, 1999 (finaliste, Prix Trillium, 2000); Requiem suivi de Fausse route, 2001 (finaliste, Prix littéraire du Gouverneur général du Canada, 2001); également auteur d'un premier roman, Tombeaux, 1999. Prix du Consulat général de France (Toronto), remis au Salon du livre de Toronto en 1995, avec la participation à la Fête du livre de Saint-Étienne (France), octobre 1995; lauréat du concours d'oeuvres dramatiques de l'Association des théâtres francophones du Canada pour Aux voleurs, 2000. Dramaturge en résidence, bourses du Conseil des arts de l'Ontario : Théâtre Trillium, Ottawa (Ontario), printemps 1990; Théâtre du Nouvel-Ontario, Sudbury (Ontario), saison 1991-1992. Écrivain- résident, Festival international des francophonies en Limousin, Limoges, séjour de trois mois, 1996 et 1997, bourse du Centre national du livre du ministère de la Culture, France. Auteur en résidence, Département des lettres françaises de l'Université d'Ottawa, automne 1998. Auteur invité, La Fabrique de Théâtre, Belgique, mars 1999. Auteur en résidence avec sept auteurs de la francophonie, Résidence québécoise des auteurs dramatiques du Centre des auteurs dramatiques, Orford (Québec), mai 2000. Présentations et lectures publiques de ses oeuvres par les compagnies suivantes : Théâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury, Ontario), Théâtre du Trillium (Ottawa, Ontario), Compagnie Vox Théâtre (Ottawa, Ontario) et Théâtre La Capapulte (Ottawa, Ontario) ainsi que lors de la Semaine de la dramaturgie québécoise au Théâtre d'Aujourd'hui (Montréal, Québec) et lors des Quinze jours de la dramaturgie des régions (Ottawa, Ontario). Théâtre Action : secrétaire-trésorier, 1990-1991; président, 1991-1995 et depuis 2000. Association des auteures et auteurs de l'Ontario français, vice-président, 1998-2000. De plus, membre de l'Association québécoise des auteurs dramatiques (Montréal, Québec) et du Centre des auteurs dramatiques (Montréal, Québec). Source : curriculum vitae.

Pariseau, Jean, 1924-
Person · 1924-

Jean Pariseau (1924-) a servi dans l’Aviation Royale du Canada et ensuite dans l’Armée canadienne avant de devenir historien en chef à la Direction du service historique. Né à Montréal en 1924, il déménage plus tard en Alberta où il complète son éducation élémentaire avant de poursuivre son cours classique au Collège Saint-Jean à Edmonton. Il s’enrôle dans l’Aviation royale du Canada (ARC) comme pilote en 1943. En raison d’un surplus d’aviateurs, il demande une mutation à l’infanterie et devient sergent- instructeur avant d’être licencié en 1946. Durant la Guerre de Corée, il s’enrôle de nouveau, reçoit une commission d’officier et est mute à l’armée régulière avec le régiment Princess Patricia’s Canadian Light Infantry à Calgary. Il sert ensuite en Allemagne, à l’École royale canadienne d’infanterie ainsi qu’au Congo belge en 1960 au sein des troupes de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

En 1966, il est muté au Quartier Général de la Défense Nationale (QGDN) à Ottawa à titre d’officier d’état-major, puis il se retrouve à nouveau au sein des troupes de l’ONU à Chypre en 1968. Au cours des années 1970, Jean Pariseau s’oriente vers l’histoire militaire et est muté au Service Historique de la Défense Nationale où il participe à la rédaction de premier tome de l’histoire militaire de l’ARC. Entre temps, il se mérite une maîtrise en histoire de l’Université d’Ottawa. Licencié des Forces armées en 1973, il travaille d’abord au bureau du Commissaire aux langues officielles avant de revenir au Service historique de la Défense Nationale à titre d’historien en chef de la section francophone nouvellement créée. Il occupe ce poste jusqu’en 1989, date à laquelle il prend sa retraite. Dans l’intervalle, il prépare une étude détaillée sur le bilinguisme au sein du Ministère de la Défense Nationale et il obtient un doctorat ès lettres en histoire du Centre d’études d’histoire militaire et de la Défense nationale à l’Université Paul Valéry, à Montpellier en France.

Sa thèse s’intitule : Les Forces armées et le maintien de l’ordre au Canada, 1867-1967: un siècle d’aide au pouvoir civil. En plus d’avoir rédigé, commenté et traduit plusieurs articles et ouvrages publiées, Jean Pariseau a également été président de la Commission canadienne d’histoire militaire et membre fondateur du Comité de bibliographie de la Commission internationale d’histoire militaire.

Person · 1923-12-19 - 1995

Douglas Freeman Parkhill est né le 19 décembre 1923. Il a obtenu son baccalauréat en génie électrique à l’Université de Toronto en 1949. De 1949 à 1951, il a travaillé pour la société Canadian Comstock, sur le projet de conversion de fréquence de 25 à 60 cycles, dans le sud de l’Ontario. Ensuite, il a travaillé en tant qu’ingénieur de systèmes à Computing Devices of Canada Ltd, à Ottawa. Il a brièvement œuvré à AVCO of Canada Limited, à Toronto, en tant que superviseur des services d’ingénierie, avant d’être nommé directeur adjoint des systèmes informatiques et électroniques à AVCO, cette fois à Wilmington, au Massachusetts. En 1958, Parkhill est devenu ingénieur en chef aux services de développement avancé à la société General Dynamics à Rochester, New York. Son poste suivant a été à la société MITRE à Bedford, au Massachusetts, de 1961 à 1969, où il est devenu directeur des systèmes de communication par satellite.

En septembre 1969, Parkhill entre en fonction au ministère des Communications à Ottawa, à titre de directeur général des services des politiques, de la planification et des programmes. Il a été nommé sous-ministre adjoint (planification) en 1970; en cette qualité, il était responsable de la politique téléinformatique canadienne. Il était également membre du comité des politiques de l’informatique et des communications de l’OCDE qui offrait ses conseils aux gouvernements sur les changements entraînés par l’informatisation. Son dernier poste au ministère a été celui de sous-ministre adjoint (recherche), à partir de 1974; il était responsable des communications par satellite, des communications informatiques, du développement de réseaux de fibres optiques et de la transmission d’images, pour ne nommer que ces dossiers. Parkhill a été une des forces motrices dans le développement du Télidon, un système de vidéotex et télétext de conception canadienne, en partenariat public-privé. Parkhill a d’ailleurs reçu le Prix pour services insignes du gouvernement du Canada, en 1982, pour son travail dans ce domaine.

De 1956 à 1984, Parkhill a écrit de nombreux articles et donné plusieurs conférences sur l’évolution de la place qu’occupent les ordinateurs, les réseaux informatiques et les technologies de communication, sur les défis à relever ainsi que sur le rôle du gouvernement fédéral dans ces domaines. Il a également rédigé une cinquantaine de rapports classifiés sur les systèmes informatiques militaires, les systèmes spatiaux militaires, les systèmes de contrôle par satellite et autres sujets. Parkhill est notamment l’auteur de The Challenge of Computer Utility (1966), et de Gutenberg Two: The New Electronics and Social Change (1979), en collaboration avec Dave Godfrey.

Suivant sa retraite de la fonction publique, en avril 1984, il a été mandaté par la sous-ministre (communications) pour rédiger l’historique de l’industrie du vidéotex et du télétext en Europe, en Asie, aux États-Unis et au Canada. Son manuscrit sur le développement du Télidon intitulé The Beginning of a Beginning est paru en 1987.

Perret, Pierre
Person · fl.2008

Pierre Perret est partiellement à la retraite et opère une petite boutique de souvenirs à Orbec, une ville en Normandie, France.

Petrowski, Minou
Person · 1931-

Petrowski, Minou. Journaliste, critique et auteure. Nice (France), 1931 - . Études au Lycée de Nice. Société Radio-Canada, Montréal : journaliste, critique de cinéma et animatrice. Membre : Union des artistes; Société des auteurs, recherchistes, documentalistes et compositeurs (SARDEC). Prix Judith-Jasmin, 1975, pour son émission « Les Dames de la Rouge» . Publications : Un été comme les autres, 1963; Le Gaffeur : nouvelles, 1963; Le Passage, 1966; Heureusement qu'il y a des fleurs, 1970. Collaboration aux périodiques Séquences et Clin d'oeil. Sources : Dossiers administratifs CRCCF; Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, tome IV, p. 366, 656-657, 922; Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, tome V, p. 386.

Pierre Savard
Person · 10 juin 1936-4 octobre 1998

Savard, Pierre. Historien et professeur. Québec (Québec), 10 juin 1936 - Ottawa (Ont.), 4 octobre 1998. Séminaire de Québec, B.A., 1957. Université Laval : licence ès lettres (histoire), 1960; doctorat ès lettres (histoire), 1965. Université de Lyon (France), diplôme d'études supérieures (histoire), 1961. Université Laval : chargé de cours et professeur, 1961-1971; directeur du Département d'histoire, 1970-1971. Université d'Ottawa : professeur depuis 1972; directeur du Centre de recherche en civilisation canadienne-française, 1973-1985; membre du collectif de chercheurs DOPELFO (Documents pédagogiques en langue française pour l'Ontario), 1979; directeur du Département d'histoire, 1985-1988. Gouvernement de l'Ontario, Conseil des arts de l'Ontario, président du Groupe d'étude sur les arts en Ontario français, 1977. Membre de plusieurs organismes : Revue d'histoire de l'Amérique française, directeur, 1972-1975; Société des professeurs d'histoire du Québec, président fondateur; Conseil international des études canadiennes; Conseil d'administration de la Fondation d'études du Canada; The Multicultural History Society of Ontario; Société historique du Canada; Comité international d'historiens et de géographes de langue française, section québécoise; Conseil international des études canadiennes. Société des Dix, 1979; Société royale du Canada, 1975. Professeur de l'année, Faculté des arts, Université d'Ottawa, 1997. Publications : Jules-Paul Tardivel, la France et les États-Unis, 1851-1905, 1967 (prix Raymond-Casgrain); Jules-Paul Tardivel (textes choisis et présentés par Pierre Savard), 1969; Le Consulat général de France à Québec et à Montréal de 1859 à 1914, 1970; La Ville de Québec au miroir de la littérature, 1860-1900, 1971; Aspects du catholicisme canadien-français au XIXe siècle, 1980. En collab., Aspects de l'enseignement au Petit Séminaire de Québec (1765-1945), 1968; Cultiver sa différence - Rapport sur les arts dans la vie franco-ontarienne présenté au Conseil des arts de l'Ontario, 1977; François-Xavier Garneau, 1809-1866, 1978; La Voix de l'Ontario, 1913-1920, 1980; The Quebec and Acadian Diaspora in North America, 1982; Les Textes poétiques du Canada français 1606-1867, 12 vol., 1988-; Dictionnaire de l'Amérique française, 1988. Collaboration à plusieurs périodiques : Livres et auteurs québécois, Culture, Recherches sociographiques, Revue d'histoire de l'Amérique française, Contact, Revue de l'Université d'Ottawa, Mémoires de la Société royale du Canada, Bulletin du Centre de recherche en civilisation canadienne-française, Société canadienne d'histoire de l'Église, Revue d'histoire diplomatique, Cahiers des Dix. Sources : Dossiers administratifs CRCCF; Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 1226-1228.

Pierre Thibault Canada Ltée
Corporate body · 1908-1979

Pour plus d'information sur la compagnie Pierre Thibault Canada Ltée, veuillez voir la notice d'autorité pour la société Camions Pierre Thibault Inc.

Person · 1882-1962

Thomas Pocklington est né à Vange, dans l’Essex, au Royaume-Uni, en 1882. Il a été apprenti, en 1894, à la société W.F. Stanley Limited, un fabricant d’instruments de mathématiques et de dessin situé à Londres. Il est allé travailler en Amérique du Nord, d’abord à Hoboken, au New Jersey (États-Unis), à la société Keuffer and Esser Company, un fabricant d’instruments et de fournitures de dessin. Il a ensuite immigré au Canada, vers 1905, pour travailler à la Consolidated Optical Company, à Toronto (Ontario), sous la supervision de L.G. Emsden. On lui a demandé d’établir une division de fabrication d’instruments. Il a plus tard été nommé surintendant. Pendant la Première Guerre mondiale, il a été appelé à travailler à la société Dominion Steel Products à Brandon, en Ontario, où on travaillait à régler des problèmes d’alignement de l’artillerie navale. En 1919, Pocklington est retourné à Toronto et a repris son travail à la Consolidated Optical Company. La société a été vendue à J. Frank Law Ltd. en 1925. Pocklington est brièvement resté en poste avant de fonder sa propre entreprise, la Thomas Pocklington Limited, plus tard dans la même année. Parfois appelée la Thomas Pocklington Instrument Company, l’entreprise a été renommée Thomas Pocklington and Son Limited, vers 1943, lorsque le fils de Thomas, William Carey Pocklington, est retourné à Toronto pour en devenir le directeur. Mary Pocklington, l’épouse de Thomas, en était la secrétaire-trésorière. De 1925 à 1940, l’entreprise était située près de ce qui est aujourd’hui le Centre Eaton. De 1940 à 1953, elle a occupé le 30, avenue Bridgman (actuellement le théâtre Tarragon), et de 1953 à 1992, elle était au 208, rue Weston. Le fils de William Carey, Ronald Gordon Pocklington, a dirigé l’entreprise sous le nom de Pocklington Survey Equipment jusqu’à sa dissolution, en 1992. Thomas Pocklington, son fondateur, est décédé à Toronto en 1962.

Pouliot, Marie-Crescence
Person

Pouliot, Marie-Crescence. Mariée à Georges Bouchard, agronome, professeur, homme politique et auteur, le 24 août 1915. Sources : Dossiers administratifs CRCCF; Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, tome II, p. 908.

Punchard, J.C.R., 1911-1982
Person · 1911 - 1982-03-09

J.C.R. « Bud » Punchard est né en 1911 à Toronto (Ontario). Il a fréquenté la Central Technical School et a étudié le génie électrique à l’Université de Toronto, de 1933 à 1935, ayant ainsi obtenu un baccalauréat en sciences appliquées. Pendant les étés où il étudiait à l’université, il a travaillé comme opérateur radio aux services de foresterie de l’Ontario. Immédiatement après avoir obtenu son diplôme, M. Punchard a travaillé comme démonstrateur en génie électrique à l’Université de Toronto. Plus tard, en 1935, il est allé travailler à la Northern Electric Company à Montréal en tant qu’ingénieur radio. De 1936 à 1937, il a été ingénieur de projet, et a travaillé sur des postes sans fil (no 1) pour les Forces armées canadiennes. En 1939, il a commencé à travailler sur l’équipement de communication général des avions de l’Aviation royale canadienne (ARC). Cet équipement a été utilisé au Canada, dans le cadre du British Commonwealth Air Training Plan. M. Punchard a travaillé sur des projets de systèmes radiotéléphoniques entre le cap Breton et Terre-Neuve, et de défense anti-sous-marine de la Gaspésie jusqu’à Sept-Îles. En 1943, on l’a envoyé à Research Enterprises Ltée à Leaside (Ontario), où il a travaillé sur le radar anti-aérien no 4 (Mk 6) mis au point par le National Research Council. À la fin de la guerre, il y avait 17 différents modèles de ce radar.

En 1945, J.C.R. Punchard est retourné à la Northern Electric à Montréal. L’année suivante, il a été affecté à un projet d’arpentage de la section canadienne de la route de l’Alaska sous la surveillance de l’ARC. Plus tard, en 1946, il a fait partie de la délégation canadienne à la conférence de l’Organisation provisoire de l’aviation civile internationale sur les aides radio à la navigation. En 1947, la Northern Electric a déménagé sa division des produits spéciaux (électroniques) à Belleville. M. Punchard a été nommé superviseur, devenant responsable de l’ingénierie et de l’essai des premiers émetteurs doubles de radiodiffusion de 50 KW pour antenne courante. En 1950, il a été promu ingénieur en chef de l’usine de Belleville, où il a dirigé 200 personnes. En 1954, il est devenu directeur et responsable de l’ensemble du personnel (1 150 employés) à Belleville. M. Punchard est revenu à Ottawa en 1960, lorsqu’il a été nommé directeur de la recherche et du développement des appareils aux laboratoires de recherche et développement de la société Northern Electric. Il a occupé successivement plusieurs postes de gestion ou de direction jusqu’à sa retraite, en 1975, soit directeur de la recherche (1962-1965), directeur du développement de la transmission (1965-1968), vice-président adjoint (1968-1971), et vice-président adjoint responsable des liaisons avec le gouvernement (Bell Northern Research, 1971-1973, et Northern Electric, 1973-1975).

Actif dans le domaine de la radio amateur, J.C.R. Punchard a d’abord construit un détecteur à cristal lorsqu’il était enfant. En 1926, à l’âge de 15 ans, il a obtenu sa licence et s’est vu attribuer l’indicatif d’appel C3CJ, qui sera changé à NC3CJ puis à VE3CJ étant donné la révision des systèmes d’indicatifs d’appel. Lorsqu’il s’est installé à Montréal, en 1935, il avait l’indicatif VE2KK. Après la Deuxième Guerre mondiale (alors que les amateurs ne pouvaient pas utiliser les ondes), M. Punchard a eu l’indicatif VE3YP jusqu’en 1955, puis VE3UD.

J.C.R. Punchard a été nommé membre de l’Institute of Radio Engineers (IRE) et a siégé à divers titres aux comités de l’Institut et de ses sections. Il a été membre de l’American Institute of Electrical Engineers (qui a ensuite fusionné avec l’IRE pour devenir l’Institute of Electrical and Electronics Engineers). Il a été membre de l’Institut canadien des ingénieurs, de l’Association of Professional Engineers of Ontario et du comité d’interprétation de l’Association canadienne de normalisation. Il a été président, président du conseil ou membre du comité exécutif des conseils, comités ou associations suivants : le Conseil consultatif canadien de la radio; le comité de recherche et développement de l’Association des manufacturiers canadiens, et l’Association des industries électroniques du Canada.

J.C.R. Punchard a également fait partie d’un comité de soutien qui a travaillé à la création du Musée national des sciences et de la technologie, en 1967. Il a reçu la médaille McNaughton en 1976 pour sa contribution à la conception et au perfectionnement de matériel de communication et de radar, en particulier pour l’armée canadienne. Il est décédé le 9 mars 1982 à Huntsville (Ontario).

Corporate body · 1989-

Le Regroupement des éditeurs canadiens-français (RÉCF). Fondé en 1989, sous la direction générale de la Fédération culturelle canadienne-française; direction générale autonome, 2001. Regroupement de seize éditeurs francophones, répartis à travers sept villes dans quatre provinces, dont trois au Nouveau-Brunswick, neuf en Ontario, deux au Manitoba et un en Saskatchewan. Siège social à Ottawa. Mission : au début, permettre aux éditeurs francophones actifs à l'extérieur du Québec, de se regrouper afin de mener des actions concertées, tant sur le plan de la promotion et de la commercialisation, stand à certains salons du livre (Montréal, Québec, Outaouais), programme de commercialisation au Québec; par la suite, promotion, représentation politique et développement professionnel. Activités : campagne de promotion annuelle (Accents du Canada français), coordonne la participation des éditeurs à plusieurs salons du livre, collabore avec différents événements littéraires au Québec et au Canada français; diffusion, catalogue grand public (Livres, Disques, Etc.); site Internet, accès à tous les fonds littéraires des éditeurs membres. Structure : Bureau de direction de quatre personnes, élus par les éditeurs membres, qui assurent une représentation dans les trois grandes régions visées par le RÉCF : l'Atlantique, l'Ontario et l'Ouest, 2005; équipe de quatre personnes, Ottawa; un agent commercial et une relationniste, Montréal (Bureau de Zof Montréal). Partenaires : Conseil des Arts du Canada, Ministère du Patrimoine canadien; Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes, Société Radio-Canada; partenaires associés, Association des auteurs et auteures de l'Ontario français, Association nationale des éditeurs de livres, Association pour l'exportation du livre canadien, Fédération culturelle canadienne-française; Festival international de littérature, Festival international de poésie de Trois-Rivières, Maison de la poésie; Union nationale des écrivains québécois. Sources : RÉCF [site Web], www.recf.ca; dossier d'offre de don, histoire administrative, liste des dossiers.

Corporate body

Regroupement des intervenantes et intervenants francophones en santé et en services sociaux de l'Ontario. Colloques sur l'état des services en français en Ontario organisés par l'Association canadienne-française de l'Ontario, en juin 1987 et en novembre 1988. À la suite du Grand Rassemblement pour l'entrée en vigueur de la Loi de 1986 sur les services en santé en Ontario, le 18 novembre 1989 à Toronto, embauche de deux consultants et mise sur pied d'un comité consultatif pour définir la mission et les objectifs du Regroupement. Installation du secrétariat du Regroupement à Toronto en novembre 1990. Congrès de fondation du Regroupement, le 12 et 13 novembre 1993, avec l'élection d'un premier conseil d'administration avec Omer Deslauriers à la présidence. Mission : « promouvoir le communication entre les membres et les aider à contribuer à l'amélioration de la prestation des services en français en Ontario ». Objectifs : 1) « mettre en place un solide réseau d'échanges d'information à l'échelle provinciale »; 2) « favoriser la tenue d'activités de formation et l'élaboration d'outils linguistiques »; 3) « servir de porte-parole afin de promouvoir les intérêts des membres en ce qui a trait à la santé et les services sociaux »; 4) « offrir un appui administratif et organisationnel aux membres ». Composition : membres individuels et associations professionnelles francophones dans les domaines de la santé et des services sociaux. Effectifs : Regroupement des audiologistes et orthophonistes francophones de l'Ontario (RAOFO), Regroupement des diététistes francophones de l'Ontario (RDFO), Association des éducatrices et éducateurs francophones des services à l'enfance de l'Ontario (AEFSEO), Regroupement des ergothérapeutes francophones de l'Ontario (REFO), Regroupement des hygiénistes dentaires francophones de l'Ontario (RHDFO), Groupe des infirmières et infirmiers francophones de l'Ontario (GIIFO), Regroupement des physiothérapeutes francophones de l'Ontario (RPFO), Association francophone des psychologues de l'Ontario (AFPO), Regroupement francophone des techniciennes et techniciens en éducation spécialisée de l'Ontario (RFTESO), Association des travailleuses et travailleurs sociaux de l'Ontario (ATTSO, comité francophone). Source : Historique du Regroupement, 2000.

Richard, Béatrice
Person · fl.1995-1996

Béatrice Richard est une journaliste québécoise qui a décidé d'étudier les Canadiens français pendant la Deuxième Guerre mondiale. Comme elle fait un doctorat, elle connaît bien les événements et elle a construit les entrevues orales pour prendre connaissance de la mémoire des vétérans.