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Personne/organisation
Grey, Mary W., 1927-1996
Personne · 1927 - 1996-06-27

Mary W. Grey (1927-1996) est née Mary Scribner à Chipman, au Nouveau-Brunswick. Elle a obtenu un baccalauréat ès sciences en génie civil de l’Université du Nouveau-Brunswick. Après ses études, elle a travaillé à Levés géodésiques du Canada (LGC), de 1941 jusqu’au début des années 1950. À LGC, elle a vraisemblablement acquis de l’expérience pratique en astronomie en effectuant des travaux de cartographie. Le bâtiment principal de LGC était situé à Ottawa, à côté de l’Observatoire fédéral.

En 1964, Mary Grey a intégré l’Observatoire fédéral en tant qu’agente d’éducation du public. Elle a travaillé à l’observatoire pendant dix ans, jusqu’à sa fermeture, en 1974. Durant cette période, elle est devenue membre de la section d’Ottawa de la Société royale d’astronomie du Canada (SRAC), à titre de secrétaire, de vice-présidente puis de présidente à partir de 1975-1976. Plus tard au cours de sa carrière, elle a agi au niveau national en tant que présidente de la SRAC, de 1986 à 1988. Elle a régulièrement contribué au journal de la société, et a reçu le prix de service de la SRAC en 1990 pour ses années de dévouement.

Les activités de mesure du temps et d’observation solaire à l’Observatoire fédéral ont été transférées au Conseil national de recherches du Canada (CNRC) en 1970. Après cela, les visites publiques à l’observatoire ont continué jusqu’à leur transfert au Musée national des sciences et de la technologie, en 1974. Mary Grey est alors devenue chef de la division de l’astronomie du musée, et plus tard, elle a été nommée conservatrice principale de l’astronomie et la physique. Dans ce poste, elle s’est consacrée à accroître l’intérêt et les connaissances du public envers l’astronomie par l’enseignement et par la rédaction de textes pour le bulletin Stargazing ainsi la revue trimestrielle du musée intitulée Sky News (Ciel Info). Un des plus importants artefacts qu’elle a acquis pour le musée est la lunette astronomique de 15 pouces, soit le principal télescope de l’Observatoire fédéral, après la fermeture de ce dernier. La lunette a été installée dans un nouvel observatoire, sur le terrain du musée, où elle est devenue une pierre angulaire de la programmation publique et des activités pédagogiques de l’institution. L’observatoire a reçu le nom de Helene Sawyer Hogg en 1989. La même année, le prix de mérite de l’Association du service civil du Canada a été décerné à Mary Grey.

Mary Grey a pris sa retraite en 1992. Elle a été nommée conservatrice émérite au musée. Elle est décédée le 26 juin 1996, et une cérémonie de commémoration a été tenue à l’auditorium du musée en juillet.

Hale Supple, Jeffrey, 1903-1934
Personne · 1903-11-15 – 1934-05-28

Jeffrey Hale Supple, né le 4 juin 1903 à Pembroke, en Ontario, a été le premier des deux fils de Joseph Alfred Supple (1873-1949) et d’Ellen Eliza Hale Supple (1878-1965). Son frère cadet était Alan Hale Supple.

Jeffrey Hale Supple a fréquenté la Pembroke Public School (1910-1916) puis la Pembroke High School (1916-1919), avant d’étudier au collège St. Andrew’s (1919-1922), à Toronto. Après avoir travaillé à la société Arnold & Bell Lumber à Massey Bay, en Ontario, il a poursuivi ses études à l’Université McGill (1926-1928) à Montréal, en sciences appliquées, où il s’est adonné au tennis, au tir et à la boxe, un sport dans lequel il a eu une certaine notoriété. Pendant sa dernière année d’études, il a été sélectionné (4 juin 1928) comme sous-lieutenant d’aviation provisoire à l’Aviation royale canadienne (ARC) et il a suivi une formation d’officiers au camp Borden, en Ontario. En bout de ligne, cependant, il n’a pas été accepté dans l’Aviation royale parce qu’il n’avait pas obtenu son diplôme universitaire et n’avait pas l’intention de poursuivre ses études.

En décembre 1929, Jeffrey Hale Supple est allé en Angleterre dans l’intention de joindre la Royal Air Force (RAF). Il a passé l’examen médical du Central Medical Examination Board le mois de son arrivée. En janvier 1930, il a été accepté en tant que sous-lieutenant d’aviation provisoire à la division des tâches générales de la RAF pour un service à court terme de cinq ans. Après un cours d’orientation de 20 jours au dépôt d’Uxbridge, à West London, il a suivi un cours de formation pour pilotes de cinq mois à la No. 1 Flying Training School à Netherhavon, dans le Wiltshire, où il s’est qualifié avec distinction en tant que pilote, en août 1930, pour la commande des aéronefs Avro 504N et de Havilland Moth. Il a été immédiatement affecté à l’escadron no 10 de la RAF, situé à Upper Heyford, Oxfordshire, qui était une unité de bombardiers lourds utilisant des aéronefs comme le bimoteur Handley-Page Hyderabad (HP24) ou Hinaidi (HP36). Il est passé de sous-lieutenant d’aviation à lieutenant d’aviation puis est devenu instructeur, ayant démontré des habiletés « supérieures à la moyenne » en navigation de jour et de nuit.

Après avoir reçu une formation sur les bombardiers monomoteurs, probablement l’Armstrong Whitworth Atlas, Jeffrey Hale Supple a été transféré à l’escadron no 84 de la RAF, à Shaibah, en Irak, au début d’octobre 1932. À l’époque, l’escadron pilotait des Westland Wapiti, ayant été chargé de la photographie aérienne du sud de l’Irak pour la réalisation de cartes.

Jeffrey Hale Supple est mort le 28 mai 1934, après un bref accès de paludisme, à Basra, en Irak, alors qu’il était encore au service avec l’escadron no 84. Il n’était pas marié. Il a été enterré au cimetière militaire de Basra. Son article intitulé The Navigator’s Cabin and its Position (la cabine du navigateur et sa position) a été publié après sa mort dans le journal The Aeroplane (Vol. XLII, no 1222), le 24 octobre 1934.

Hale Supple, Jeffrey, 1903-1934
Personne · 1903-11-15 - 2012-04-30

Jeffrey Hale Supple, né le 4 juin 1903 à Pembroke, en Ontario, a été le premier des deux fils de Joseph Alfred Supple (1873-1949) et d’Ellen Eliza Hale Supple (1878-1965). Son frère cadet était Alan Hale Supple.

Jeffrey Hale Supple a fréquenté la Pembroke Public School (1910-1916) puis la Pembroke High School (1916-1919), avant d’étudier au collège St. Andrew’s (1919-1922), à Toronto. Après avoir travaillé à la société Arnold & Bell Lumber à Massey Bay, en Ontario, il a poursuivi ses études à l’Université McGill (1926-1928) à Montréal, en sciences appliquées, où il s’est adonné au tennis, au tir et à la boxe, un sport dans lequel il a eu une certaine notoriété. Pendant sa dernière année d’études, il a été sélectionné (4 juin 1928) comme sous-lieutenant d’aviation provisoire à l’Aviation royale canadienne (ARC) et il a suivi une formation d’officiers au camp Borden, en Ontario. En bout de ligne, cependant, il n’a pas été accepté dans l’Aviation royale parce qu’il n’avait pas obtenu son diplôme universitaire et n’avait pas l’intention de poursuivre ses études.

En décembre 1929, Jeffrey Hale Supple est allé en Angleterre dans l’intention de joindre la Royal Air Force (RAF). Il a passé l’examen médical du Central Medical Examination Board le mois de son arrivée. En janvier 1930, il a été accepté en tant que sous-lieutenant d’aviation provisoire à la division des tâches générales de la RAF pour un service à court terme de cinq ans. Après un cours d’orientation de 20 jours au dépôt d’Uxbridge, à West London, il a suivi un cours de formation pour pilotes de cinq mois à la No. 1 Flying Training School à Netherhavon, dans le Wiltshire, où il s’est qualifié avec distinction en tant que pilote, en août 1930, pour la commande des aéronefs Avro 504N et de Havilland Moth. Il a été immédiatement affecté à l’escadron no 10 de la RAF, situé à Upper Heyford, Oxfordshire, qui était une unité de bombardiers lourds utilisant des aéronefs comme le bimoteur Handley-Page Hyderabad (HP24) ou Hinaidi (HP36). Il est passé de sous-lieutenant d’aviation à lieutenant d’aviation puis est devenu instructeur, ayant démontré des habiletés « supérieures à la moyenne » en navigation de jour et de nuit.

Après avoir reçu une formation sur les bombardiers monomoteurs, probablement l’Armstrong Whitworth Atlas, Jeffrey Hale Supple a été transféré à l’escadron no 84 de la RAF, à Shaibah, en Irak, au début d’octobre 1932. À l’époque, l’escadron pilotait des Westland Wapiti, ayant été chargé de la photographie aérienne du sud de l’Irak pour la réalisation de cartes.

Jeffrey Hale Supple est mort le 28 mai 1934, après un bref accès de paludisme, à Basra, en Irak, alors qu’il était encore au service avec l’escadron no 84. Il n’était pas marié. Il a été enterré au cimetière militaire de Basra. Son article intitulé The Navigator’s Cabin and its Position (la cabine du navigateur et sa position) a été publié après sa mort dans le journal The Aeroplane (Vol. XLII, no 1222), le 24 octobre 1934.

Hardy, Louis-Laurent, 1918-2005
Personne · 1918-2005

Louis-Laurent Hardy, mieux connu sous le nom de Laurent Hardy, est né en 1918. Il était archiviste à Radio-Canada. Vers 1977, il a entrepris un projet qui lui tenait beaucoup à cœur, soit une étude sur Domina C. Jalbert (1904-1991), inventeur québécois et spécialiste en parachutes. Ses principales inventions comprennent le kytoon (ou ballon cerf-volant) (1943), le parachute « multi-cellules » (1952), la voilure « Multi-Cell Glide Canopy » (1962), le profil aérodynamique Jalbert (1963) et le « spinnaker Jalbert » (dans les années 1970). Au-delà de ses travaux de recherche, Hardy s’est mis à écrire à Jalbert en 1977. Les deux hommes ont entretenu cette correspondance jusqu’en 1991, date de la mort de Jalbert. Hardy s’est alors donné comme mission de faire connaître les réalisations de Jalbert en publiant des articles et en écrivant à des associations canadiennes et américaines ainsi qu’à d’éminentes personnalités. Après la mort de Jalbert, Hardy a cherché à préserver le souvenir de l’inventeur en trouvant un lieu pour conserver ses archives et travaux. Laurent Hardy est mort en 2005.

Harris, Les, 1947-
Personne · 1947-01-04 -

Leslie Philip Harris, plus souvent appelé Les Harris, est né le 4 janvier 1947, en Angleterre. Il a commencé sa carrière en 1967 en tant que journaliste local pour la BBC Radio Sheffield, alors qu’il fréquentait toujours l’Université de Sheffield. Il a été admis à titre de stagiaire au cours de montage de film de la BBC à Londres, en 1968. Il est devenu monteur adjoint puis monteur à la chaîne BBC TV avant de quitter la société en 1972. La même année, il a établi l’entreprise Leshar Films afin de réaliser ses projets de montage et de réalisation cinématographiques, ainsi que Leshar Film Sales Limited, une société de distribution (vers la télédiffusion). C’est à cette époque qu’il a commencé à travailler sur son documentaire Chabot Solo part 1: 1914-1918 portant sur l’aviateur pionnier Charles Chabot. Ce documentaire et ses deux suites, Chabot Solo part 2: 1918-1939 et Chabot Solo part 3: 1939-1975, ont été télédiffusés dans le monde entier pendant une courte période de temps, de 1974 à 1975. La BBC était le diffuseur principal. La troisième partie du documentaire a principalement été tournée à Terre-Neuve, et tout le travail de postproduction a été fait au Canada. Peu après, Les Harris a fondé la compagnie Canamedia Productions Limited pour pouvoir effectuer du travail indépendant au Canada. Lorsqu’il a immigré à Toronto, en 1976, il a accepté un contrat d’un an pour la réalisation et la production de l’émission Country Canada pour les services de l’agriculture et des ressources naturelles de la CBC. Le réseau CTV a ensuite recruté Canamedia pour l’émission W5 en tant que producteur principal sur le terrain; Harris a ainsi fait des reportages sur une grande variété de sujets, et produit des émissions pour les animateurs Henry Champ, Jim Reed et Helen Hutchinson. C’est pendant cette période qu’il a produit un reportage sur l’aéronef amphibie canadien nouvellement homologué, le Trident TriGull. Harris a quitté le réseau CTV afin de travailler sur son documentaire Escape from Iran: The Inside Story, puis sur le téléfilm Escape from Iran: The Canadian Caper. Diffusé simultanément au Canada et aux États-Unis en 1981, Caper a été le premier téléfilm canadien commandé par un réseau américain (CBS) pour les heures de grande écoute. Harris a ensuite lutté pour la reconnaissance de Pat Taylor, l’épouse de l’ambassadeur Ken Taylor, et de Zena Sheardown, l’épouse de l’agent d’immigration principal John Sheardown, pour avoir hébergé des otages américains à Téhéran. Les deux femmes ont finalement été reçues dans l’Ordre du Canada. À part quelques rares exceptions, Les Harris a presque exclusivement travaillé sur des projets de Canamedia, remportant plusieurs prix dont le George Foster Peabody Award pour son documentaire Threads of Hope, un prix Rocky du Banff TV Festival, les médailles d’or et d’argent de l’International Film and TV Festival of New York, trois prix Gémeaux, le prix de la meilleure production de l’année de l’Association canadienne de production de films et de télévision, ainsi qu’une nomination pour un prix Emmy, catégorie internationale. Les Harris a notamment produit, réalisé, monté, narré et scénarisé le documentaire de 1989 Sur la peau des dents sur les pilotes de brousse canadiens, qui a gagné un prix Gémeaux, entre autres distinctions. Afin de contribuer au financement d’autres productions cinématographiques, Canamedia Productions a établi une division de distribution pour autoriser la diffusion de productions canadiennes sur les chaînes de partout dans le monde. Menée par Harris, cette société a été l’un des trois cofondateurs du réseau de télévision pour enfants YTV. Lorsque la réglementation a changé en 1998, les activités de production et de distribution de Canamedia ont dû être scindées afin de créer deux nouvelles entreprises : Canamedia Film Productions inc. et Canamedia inc. Pendant cette période, Harris a produit et réalisé le documentaire Alien Obsession pour son entreprise Canamedia Film Productions, et a produit la série Faces of a Vanishing World pour le réseau américain Ovation. Les deux entreprises ont été vendues en 2010 à la société Access Media, actuellement appelée Distribution Access. Avant la vente cependant, Les Harris a réacquis les droits de tous les films qu’il a produits pour Canamedia au fil du temps. Bien qu’il soit officiellement à la retraite, Leslie Philip Harris continue de travailler en tant que cinéaste. Il travaille actuellement sur un documentaire au Costa Rica concernant la protection d’une espèce de perroquet, l’ara de Buffon, intitulé The Ultimate Challenge: Survival of the Great Green.

Harris, Stephen John
Personne · 1948-

Stephen John Harris (1948-), actuel directeur du programme historique, travaille depuis 1979 au Service historique (Direction - Histoire et patrimoine). En 1969, il a reçu son baccalauréat en anglais et en histoire de l'Université MacMaster. Un an plus tard, il recevait sa maîtrise en histoire. De 1970 à 1974, il enseigna l'histoire militaire à l'école de perfectionnement professionel du Collège des Forces canadiennes. En 1974, il entreprit ses études doctorales à l'Université Duke à Durham, en Caroline du Nord, et les compléta en 1979. Le docteur Harris s'est joint au Service historique en 1979 et, de 1980 à 1994, il a fait partie de l'équipe de rédaction de l'histoire officielle de l'ARC. Il a également publié plusieurs articles sur l’aviation militaire et l’armée. Depuis 1996, il est historien en chef à la Direction - Histoire et patrimoine.

Hawker Siddeley Canada Limited
Collectivité · 1962-05-01 – 2004-12-22

A.V. Roe Canada Limited a été constituée en société le 1er septembre 1945, et a pris en charge les infrastructures et les opérations de la société Victory Aircraft Limited. Située à Malton, en Ontario, Victory était une société d’État qui a fabriqué des bombardiers Avro Lancaster jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. A.V. Roe Canada travaillait avec le gouvernement canadien à convertir l’infrastructure et l’expertise de temps de guerre de Victory en activités de fabrication d’avions commerciaux et militaires d’après-guerre. En 1946, A.V. Roe Canada a acquis une autre société d’État, Turbo Research Limited, qui concevait des moteurs à réaction. A.V. Roe Canada détenait alors deux divisions : une division aéronautique située à Malton, en Ontario, et une division de turbines à gaz, située à Malton et Nobel, Ontario. En 1955, les deux divisions sont devenues deux filiales distinctes de la société de portefeuille A.V. Roe : Avro Aircraft Limited et Orenda Engines Limited. A.V. Roe Canada a continué d’acheter des filiales tout au long des années 1950.

A.V. Roe Canada elle-même était une filiale en propriété exclusive du Hawker-Siddeley Group dont le siège était au Royaume-Uni. Étant redevable envers sa société mère britannique, A.V. Roe Canada jouissait toutefois d’une certaine indépendance en raison de la distance et de sa taille (en 1956-1957, 45 % de toutes les activités commerciales mondiales de Hawker Siddeley avaient lieu au Canada). L’entreprise ne relevait pas d’Avro (au R.-U.), mais plutôt directement de Hawker-Siddeley. Lorsqu’A.V. Roe Canada a fait l’acquisition de la Dominion Steel and Coal Corporation en 1956, 44 sociétés étaient chapeautées par la société de portefeuille. Comptant 300 employés en 1945, A.V. Roe Canada employait 20 000 personnes en 1957.

A.V. Roe Canada est principalement connue pour la conception et la fabrication de trois types d’aéronefs. L’Avro CF-100, un chasseur à réaction tout temps, a fait beaucoup de service au Canada et en Europe, utilisé par l’Aviation royale canadienne (ARC) et la Force aérienne belge. Le CF-100 est le seul avion de chasse de conception canadienne à avoir été fabriqué en série. Le 19 août 1949, l’avion de ligne à réaction C-102 d’Avro Canada a été le deuxième avion de passagers à prendre son envol (13 jours après le premier), mais le premier à voler en Amérique du Nord. L’aéronef était en avance sur son temps à plusieurs égards, mais il n’a jamais été mis en production car de plus en plus de ressources de la société étaient consacrées au CF 100. Le CF-105 Arrow a été le troisième modèle en importance d'Avro Canada, un projet très ambitieux qui visait à combiner une nouvelle cellule supersonique (Mach 2+), les moteurs Orenda Iroquois nouvellement conçus, les nouveaux missiles air-air (de Douglas Sparrow) et un nouveau système électronique intégré (RCA Astra), le tout pour former une plateforme d’armes de pointe en matière de défense aérienne. Le 20 février 1959, le gouvernement du Canada a mis fin au projet Arrow pour des raisons techniques, financières, politiques et militaires – une décision qui reste controversée aujourd’hui. Plus de 14 000 employés d’Avro Canada ont perdu leur emploi. A.V. Roe Canada a alors pris des mesures pour réduire sa dépendance non viable aux activités de construction aéronautique et au marché de la défense. Elle s’est entièrement consacrée à la poursuite du projet de conception de bancs d’essai Avrocar pour l'armée américaine, jusqu’à l’annulation du projet en 1961. Orenda Engines a créé la filiale Orenda Industrial Limited qui vendait et réparait des moteurs diesel et des turbines industrielles. Hawker Siddeley a acheté la société de Havilland à la fin de 1959, y compris la compagnie de Havilland Canada (DHC). Les volets non strictement liés à l’aviation d’A.V. Roe Canada ont été renommés Hawker Siddeley Canada Limited le 1er mai 1962. Les activités d’aéronautique ont été transférées à DHC le 27 juillet 1962.

Hawker Siddeley Canada a vendu 40 % d’Orenda Engines, en 1966, à l’United Aircraft Corporation, la société mère de la United Aircraft of Canada Limited, devenue aujourd’hui Pratt & Whitney Canada. Orenda fabriquait des pièces pour les moteurs à réaction de United Aircraft. Néanmoins, en 1973, Hawker Siddeley Canada a racheté Orenda. Outre Orenda Engines, Hawker Siddeley Canada a compté de nombreuses filiales et divisions au fil du temps, y compris les Chantiers maritimes Halifax limitée, Canadian Steel Foundries, la Canadian Car and Foundry, la Dominion Steel and Coal Corporation, la Canadian General Transit (wagons/voitures ferroviaires), A-R Technologies Inc. (réparation et révision de moteurs d’avion), la Kockums Cancar (matériel de scierie), la Canadian Steel Wheel et plusieurs autres entreprises industrielles et d’ingénierie. En 1977, le gouvernement britannique a nationalisé les activités liées aux armes, à l’aviation et à l’espace de Hawker Siddeley Group. Hawker Siddeley Canada a vendu le reste de ses actifs au moyen d’une série de transactions au début des années 1990, puis a complètement cessé ses activités en 1996, lorsqu’elle a vendu ses derniers intérêts, y compris Orenda Engines, à la Magellan Aerospace Corporation. Hawker Siddeley Canada a continué d’exister en tant que coquille vide jusqu’à sa dissolution à titre de société fédérale, le 22 décembre 2004.

Henrie, Maurice
Personne · 12 décembre 1936 –

Henrie, Maurice. Auteur et haut-fonctionnaire. Rockland Est (Ontario), 12 décembre 1936 – . Université d’Ottawa, études classiques (Petit séminaire d’Ottawa), B.A., 1958, M.A. (arts et lettres; thèse « La nature chez Albert Camus »), 1962, Ph. D. (lettres et philosophie; thèse « L’acte gratuit chez André Gide »), 1969. Université de Toronto, diplôme en pédagogie, 1959. Enseignant du théâtre et des langues, écoles secondaires, Université de Toronto, 1959-1961; Université d’Ottawa et Université Carleton, professeur à temps partiel, 1955-1964. Gouvernement du Canada : professeur de langues (École de la fonction publique); dans divers ministères, conseiller en bilinguisme (Affaires étrangères), 1968 –1970; adjoint au bureau du sous-ministre (Secrétariat d'État), 1969 – 1972; chef de service, Direction des études spéciales (Bureau du Commissaire aux langues officielles), 1972 – 1975; chef de la Division des relations fédérales-provinciales et de la Division des affaires intergouvernementales (Environnement Canada), 1975 – 1976; directeur, Division des ressources et des finances (Bureau des relations fédérales-provinciales), 1976 – 1980; directeur adjoint, Développement des ressources et des régions (Développement économique et régional), 1980 – 1981; conseiller supérieur en politiques (Secrétariat du Conseil du Trésor), 1981 – 1988; conseiller supérieur au bureau du sous-ministre (Bibliothèque nationale), 1988 – 1991. Publications : La Chambre à mourir, nouvelles, Québec, L'instant même, 1988 (Prix de la municipalité d’Ottawa-Carleton et finaliste pour le Prix Trillium); La Vie secrète des grands bureaucrates, humour satirique sur la haute bureaucratie, Hull, Asticou, 1989; The Mandarin Syndrome (traduction anglaise du livre précédent), Presses de l'Université d'Ottawa, 1990 (finaliste pour le prix Stephen Leacock); Le Petit Monde des grands bureaucrates, humour sur la haute bureaucratie canadienne, Boucherville, Éditions de Mortagne, 1992; Le Pont sur le temps, nouvelles, Sudbury, Prise de Parole, 1992 (Prix de la municipalité d’Ottawa-Carleton); Le Balcon dans le ciel, roman, Sudbury, Prise de parole, 1995 (Grand Prix du Salon du livre de Toronto, Prix Trillium et Prix de la municipalité d’Ottawa-Carleton); La Savoyane, nouvelles, Sudbury, Prise de parole, 1996; Fleurs d'hiver, essais et nouvelles, Sudbury, Prise de parole, 1998; Une ville lointaine, roman, Québec, L'instant même, 2001 (Prix des lecteurs Radio-Canada 2002 et finaliste pour le Prix du livre d'Ottawa, 2003); Mémoire vive, nouvelles, Québec, L'instant même, 2003 (Prix du livre d'Ottawa, création, 2004 et Prix littéraire Le Droit, 2005); Les roses et le verglas, nouvelles, Sudbury, Prise de parole, 2004 (Prix du livre d'Ottawa, création, 2005, finaliste pour le Prix Trillium et finaliste pour le Prix des lecteurs Radio-Canada 2005); Le Chuchotement des étoiles, roman, Sudbury, Prise de parole, 2007 (finaliste pour le Grand Prix du Salon du livre de Toronto, le Prix littéraire Le Droit et le Prix du livre d'Ottawa); Esprit de sel, carnets littéraires, Sudbury, Prise de parole, 2008 (Prix du livre d'Ottawa, non-fiction, 2009 et finaliste pour le Prix Émile-Ollivier, 2009); Le jour qui tombe, nouvelles, Ottawa, L'Interligne, 2009; L’enfanCement, Sudbury, Prise de parole, 2011; Petites pierres blanches, fiction, Éditions David, 2012 (Prix littéraire Le Droit 2013). Sources : curriculum vitae de Maurice Henrie; [sites Web consultés octobre 2013] L’Express, semaine 12 décembre au 18 décembre 2006,http://www.lexpress.to/archives/1030/, http://felix.cyberscol.qc.ca/LQ/auteurH/henri_m/henrie.html, http://www.instantmeme.com/ebi-addins/im/ViewAuthor.aspx?id=368.

H.K. Porter Company
Collectivité · 1866-1991

La H.K. Porter Company était autrefois le plus grand fabricant de locomotives industrielles et à voie étroite en Amérique du Nord. Henry K. Porter a fondé un atelier d’usinage avec John Y. Smith à Pittsburgh, en Pennsylvanie, en 1866. Ils ont construit leur première locomotive en 1867, sous le nom « Smith and Porter ». Un incendie a détruit l’usine en 1871, après quoi Smith est allé à Connellsville, en Pennsylvanie, pour lancer une nouvelle entreprise. Arthur W. Bell s’est associé à Porter pour former la Porter, Bell & Company. À la mort de Bell, en 1878, la compagnie a été restructurée et est devenue la H.K. Porter Company. Elle a été constituée en société en 1899, et une nouvelle usine a ouvert ses portes l’année suivante. Henry Porter est décédé en 1921. La H.K. Porter Company a commencé à fabriquer des locomotives au diesel et à essence lorsque les ventes de locomotives à vapeur se sont mises à diminuer, mais s’est vue obligée de déclarer faillite à la fin des années 1930, à cause de la baisse de la demande pendant la dépression économique. Thomas M. Evans, le plus important détenteur d’obligations de l’entreprise, est devenu président suivant une restructuration de la société en 1939. Il a diversifié la production de la société qui s’est alors lancée dans la fabrication d’acier, de matériaux de construction et de quincaillerie, avant de faire la transition vers une société de portefeuille et de vendre ses actifs ferroviaires à la société Davenport-Besler, en 1950. La dernière locomotive de la H.K. Porter Company a quitté l’usine en 1951. Davenport-Besler était censée offrir des services d’entretien pour les locomotives Porter en service et fabriquer des doubles de ces dernières. Or, Davenport-Besler a été vendue à la Canadian Locomotive Company en 1955.

H.K. Porter Inc. a continué de produire de l’équipement et des outils industriels par le biais de ses diverses divisions et filiales. Toutefois, l’utilisation d’aimante dans ses locomotives et autres produits a donné lieu à des poursuites de la part d’employés ayant souffert d’effets à long terme sur leur santé. La société a déclaré faillite en vertu du chapitre 11 de la loi américaine en 1991, mais, conformément à son plan de restructuration, elle est devenue la H.K. Porter Asbestos Trust en 1998 pour régler, liquider, et payer toutes les créances pour lesquelles elle était légalement responsable. La marque H.K. Porter existe toujours, et est détenue par le fabricant d’outils manuels et électriques Apex Tool Group.

Hoffos, Gordon Francis, 1920-2009
Personne · 1920-04-15 - 2009-01-26

Gordon Francis Hoffos est né près d’Assiniboia, en Saskatchewan, le 15 avril 1920. Ses parents, Otto Hoffos et Anna Olive Sivertson, étaient fermiers, et ont élevé dix enfants. Gordon Hoffos a terminé ses études secondaires en 1938, et a ensuite joué au hockey, dans la ligue junior, pour les Canucks de Moosejaw. Il a également travaillé en tant que projectionniste et batteur, jusqu’à ce qu’il s’engage dans la Réserve spéciale de l’Aviation royale canadienne (ARC), à titre d’aviateur, 2e classe, en 1942. M. Hoffos a fréquenté l’École préparatoire d’aviation no 7, à Saskatoon, puis l’École élémentaire de pilotage no 6 à Prince Albert, en Saskatchewan, où il a appris à piloter à bord d’appareils Tiger Moths de de Havilland. Il est ensuite allé à l’École de pilotage militaire no 10 à Dauphin, au Manitoba, où il s’est entraîné sur des Crane de Cessna. Il a terminé son entraînement en décembre 1942, et a amorcé une formation pour devenir instructeur en avril 1943. Il a ensuite été instructeur à l’École de pilotage militaire no 12 à Brandon, au Manitoba, jusqu’en novembre 1944, lorsqu’il a été transféré à l’aéronavale britannique (Fleet Air Arm de la Marine royale britannique). Il a rejoint l’Escadron no 803 et s’est entraîné à bord d’appareils Mark 3 Spitfire en Angleterre, en Irlande et en Écosse, avant d’être libéré, en 1945. De retour à Saskatoon, il a commencé des études universitaires en médecine, avant de plutôt décider de travailler comme pilote de brousse pour la compagnie d’un dénommé Tom Lamb, le frère de sa future épouse, à Le Pas, au Manitoba. Il a épousé Carol Lamb, une infirmière, en 1947. Gordon Hoffos s’est réengagé dans l’ARC en 1951 en tant que lieutenant d’aviation, travaillant d’abord comme instructeur de vol à l’École des officiers no 1 à London, en Ontario. En 1953, il a été affecté en tant qu’instructeur à l’Unité d’entraînement opérationnel no 3 à North Bay, en Ontario, puis a été promu au rang de capitaine d’aviation. En 1955, il a été affecté à l’Unité d’entraînement opérationnel à Cold Lake, en Alberta. L’année suivante, il a été nommé officier des opérations à l’unité d’essai des armes. En 1957, il a été transféré à l’état-major interarmes de l’Armée canadienne en tant qu’agent de liaison au sein du 4750e Escadron de la United States Air Force, à Yuma, en Arizona. Il a travaillé au Commandement des forces aériennes en tant qu’officier d’état-major, opérations de frappe, à partir de juillet 1959. C’est à cette époque qu’il a effectué des vols d’exercice, à la base Uplands de l’ARC, à bord d’aéronefs Lockheed T-33 et Avro CF-100. En mai 1963, il a été nommé commandant d’aviation par intérim, puis commandant d’aviation proprement dit, devenant responsable du réseau d’alerte avancé, secteur DYE, de l’Islande jusqu’à Foxe Basin, au Nunavut. Il est retourné à Ottawa en 1964, ayant été affecté au commandement des forces aériennes en tant qu’officier d’état-major, à la défense nucléaire, où il était responsable d’inspecter des installations d’armes nucléaires pour l’OTAN. Il a été libéré avec honneurs en septembre 1967. Lorsqu’il était à Ottawa, il avait pris des cours du soir à l’Université Carleton, où il a obtenu un baccalauréat ès arts en 1968. Après sa retraite de l’ARC, il a travaillé pendant 10 ans à Postes Canada. Pour son service dans l’ARC, Gordon Francis Hoffos a reçu la Médaille canadienne du volontaire, la Médaille de la guerre de 1939-1945 et la Décoration des Forces canadiennes. L’aviateur est décédé le 26 janvier 2009.

Collectivité · 1932-

L’Institut de la Conférence des associations de la défense est un organisme de recherche non partisan et officiellement caritatif dont le mandat est d’offrir un soutien en matière de recherche à la Conférence des associations de la défense (CAD) et de favoriser un débat public éclairé sur les questions de sécurité et de défense nationales. L’Institut de la CAD s’acquitte de son mandat en publiant de nombreux articles stratégiques bien documentés, des blogues, les Cahiers Vimy et son magazine ON TRACK. Il se fait également le champion de nombreuses activités qu’il organise, notamment : le prix Vimy, qui vise à reconnaître la contribution exceptionnelle d’un Canadien ou d’une Canadienne à la sécurité et à la défense du Canada; le prix des médias Ross Munro, décerné à un(e) journaliste canadien(ne) ayant contribué de façon exceptionnelle à faire comprendre au grand public les questions de sécurité et de défense canadiennes; et la Conférence sur la défense et la sécurité, débat canadien très renommé sur les questions de sécurité et de défense qui se tient chaque année à Ottawa.

Johnson, Robert A., 1914-1995
Personne · 1914 - 1995-05

Robert (Bob) A. Johnson est né à Montréal en 1914, et est décédé en mai 1995. Il a passé toute sa vie professionnelle en aviation. Il a fait ses études à l’École technique de Montréal et est entré dans la Réserve de l’Aviation royale canadienne à Saint-Hubert (Québec), dans le 115e escadron (F). Il a ensuite été apprenti à Fairchild Aircraft à Montréal, et a également travaillé au Garage Nicolet, à Longueuil et à Nicolet. Il a également été membre de l’aéroclub de l’Association de l’aviation du Saint-Laurent à Longueuil (Québec). En 1938, M. Johnson a commencé à travailler à la National Steel Car Company, à l’usine de Malton (Ontario). Il était responsable du groupe affecté à la fabrication de l’appareil Westland Lysander et du bombardier Handley Page Hampden. Le gouvernement canadien a acheté l’usine de Malton à la National Steel Car Company en 1942, et l’a renommée Victory Aircraft Ltée. Bob Johnson est ensuite devenu chef de groupe pour la planification de la production du bombardier B-26. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il a été responsable des équipes qui construisaient les composants du Anson d’Avro et du bombardier Lancaster. À la fin de la guerre, il figurait parmi les 300 employés (sur 10 000) de Victory Aircraft à faire partie de la nouvelle société A. V. Roe Canada Ltée.

Robert Johnson a joué un rôle de premier plan dans la fabrication de tous les projets d’aéronefs d’Avro, et a été plus tard chef des services sur le terrain pour le CF-100 Canuck et le CF-105 Arrow. Après l’annulation du projet Arrow, M. Johnson a survécu à ce qu’on a appelé « Black Friday », et est resté à Avro jusqu’au moment où sa société mère, Hawker Siddeley Canada Ltée, a transféré tous ses intérêts dans le domaine de l’aviation, y compris l’usine de Malton, à son autre filiale, la société de Havilland Aircraft, en 1962. Devenu un employé de de Havilland, M. Johnson a été nommé adjoint du directeur de l’exploitation pour le contrat du DC-9, et est devenu directeur adjoint de l’exploitation, en 1964.

Robert Johnson est resté à Malton lorsque Douglas Aircraft du Canada a repris l’usine. Il y a occupé un certain nombre de postes de dirigeant pendant la gestion des contrats du DC-9 et du DC-10, et a pris sa retraite en 1974 après 36 ans à l’usine de Malton. Pendant sa retraite, il a été un membre actif de la Canadian Aviation Historical Society.

Joubert, Suzanne
Personne

Suzanne Joubert. Peintre et professeure. Études : Université d’Ottawa, B.A. en arts visuels, 1973; Université du Québec à Montréal, M.A. en arts plastiques, 1989. Enseignement : Commission scolaire régionale Papineau, éducation permanente, 1971-1976; Université du Québec à Hull, chargée de cours, 1977-1987; Collège de l’Outaouais, 1978; Université d’Ottawa, chargée de cours, 1986; Mont-Saint-Hilaire et Beloeil, ateliers pour les adultes, depuis 1992; participation à de nombreuses conférences et séminaires. Contrats publics : deux murales dans des écoles d’Ottawa, 1977-1978; murale pour l’Année internationale de l’enfant, Conseil scolaire d’Ottawa, 1979; décoration du foyer du Palais des congrès, Hull, 1981. Expositions : Outaouais québécois et ontarien, Galerie Ufundi, 1988, Robertson Galleries, 1990, Centre d’exposition l’Imagier, 1991, Galerie Jean-Claude Bergeron, 1993 et 2000, Galerie Montcalm, 2000; Montréal, Galerie Franklin Silverstone, 1989, Galerie d’arts contemporains, 1995 et 1998, Biodôme, 1997, Galerie d’Avignon, 2000; Musée de Mont-Saint-Hilaire, 1998. Principales expositions de groupes : Expo-Inventaire #1, Ottawa, 1975; Art figuratif, Centre culturel de Sherbrooke, 1978; Artfemme, Conseil consultatif canadien pour la situation de la femme, Ottawa, 1982; Solitudes de l’Outaouais, Délégation du Québec à Paris, 1983; Actuelles, à Montréal et en Outaouais, 1983-1984; Graphics Horizons, Ottawa, 1983; Remy Martin Canadian Art Sale, Toronto, 1984; Salon national des galeries d’art, Conseil de la peinture du Québec, 1984-1985; Mobilier d’artistes, La Chambre blanche, Québec, 1985; La Maison, Université du Québec à Montréal, 1985; The Fine Line, Ottawa, 1985; Circa 86, Festival des arts d’Ottawa, 1986; Living Nature - Nature vivante, Musée Victoria, Ottawa, 1987; exposition du prix Personne, Parlement du Canada, 1987; L’Élément humain, Communauté urbaine de Montréal, 1988-1989; Paysage éclaté, Centre d’exposition de Gatineau, 1990; 35e anniversaire de vie des arts, Collège Édouard-Montpetit, 1991; anniversaire du Conseil de la peinture du Québec, Maison de la culture Côte-des-Neiges, 1991; 350e anniversaire de Montréal, 1992-1996; 25th Anniversary Bronfman Center, 1992; A Taste of the Claridge Collection, Waterloo, 1993; County of Los Angeles Century Gallery, 1994; Du dessin au dessein... etc., Centre d’exposition Stewart-Hall, 1995; Dawson College, chaque année depuis 1991; L’Art et le Papier III, Ottawa, 1998; Perspectives, Mississauga, 1998; Les Femmeuses, Pratt & Whitney, 1992-1994, 1996, 1998-2000; Passart, Rouyn-Noranda, 2000; Arts 2000, Académie royale des arts du Canada, à Toronto et Stratford, 2000. Participation à des jurys, en Outaouais, 1981-1982, 1986; Ville de Hull, 1983; ministère des Affaires culturelles du Québec, 1982-1984, 1989; prix Borduas, 1983-1984; Commission des biens culturels, Québec, 1989-1990. Participation à la direction d’associations professionnelles : Société des artistes professionnels du Québec, 1974-1976; Arts visuels Outaouais, 1979-1981; Conseil de la peinture du Québec, à divers titres, 1987-1993; Regroupement des artistes professionnels de Mont-Saint-Hilaire. Publications : Éloge de l’inactualité, reflexions sur l’art et la peinture, 2000; articles dans des journaux, périodiques et catalogues d’exposition. Source : Dossiers administratifs du CRCCF.

Karch, Pierre et Mariel-O'Neill-Karch
Famille

Karch, Pierre. Auteur, critique littéraire et professeur. Saint-Jérôme (Québec), 20 juin 1941 - . Fils puîné de Albert Karch et de Lucienne Tellier; marié à Mariel O'Neill, 17 mai 1972. École Sainte-Jeanne-d'Arc; École Garneau; Université d'Ottawa, 1953-1957; B.A., Université d'Ottawa, 1961; M.A., Université d'Ottawa, 1963; scolarité pour le doctorat, Université de Toronto, 1964-1969. Professeur au Collège de Rouyn (Québec), 1963-1965. Assistant à l'Université de Toronto, 1965-1967. Professeur d'études françai ses au collège Glendon (Université York), 1967-2004. Directeur intérimaire du Département d'études françaises (1973-1974, 2001); coordonnateur du programme d'études canadiennes (1989-1991); directeur intérimaire du Programme d'art dramatique (2002-2003). Publications : Nuits blanches (nouvelles), 1981; Baptême (roman), 1982; Noëlle à Cuba (roman), 1988; Jeux de patience (nouvelles), 1991; Les ateliers du pouvoir (essai), 1995; Le nombril de Scheherazade (roman), 1998; en collab. avec Mariel O'Neill-Karch, dir., Options (choix de textes canadiens-français), 1974; dir., Dictionnaire des citations littéraires de l'Ontario français depuis 1960 DICLOF), 1996, 2e édition 2006; dir., Régis Roy (1864-1944): Choix de nouvelles et de contes, 2001; dir., Augustin Laperrière (1829-1903), théâtre, 2002; dir., Théâtre comique de Régis Roy (1864-1944), 2006. Collaboration (plus de 400 articles et comptes rendus) à de nombreux périodiques, dont : Francophonies d'Amérique, Revue de l'Université Laurentienne, University of Toronto Quarterly, LittéRéalité, Revue d'histoire de la littérature au Québec et au Canada français, Le Droit, L'Express de Toronto, Rauque, Stop, Virages, XYZ et Vie des arts. Critique de théâtre à la radio (CJBC Toronto), 1981-1999. Collaboration à de nombreux ouvrages collectifs. Lauréat du deuxième concours international Contes et nouvelles du monde francophone, 1971; lauréat du concours de nouvelles "Belle-Gueule" de la revue Stop, 1990. O'Neill-Karch, Mariel. Professeur et critique littéraire. Timmins (Ontario), 15 octobre 1942 - . Fille unique de John Thomas O'Neill et de Valentine M. Brunelle; mariée à Pierre Karch, 17 mai 1972. École du Sacré-Coeur, Toronto; Villa Marguerite Bourgeoys, Toronto, 1954-1958; Collège Saint Joseph, Toronto, 1958-1959; Université de Toronto, B.A., 1962; Université de Toronto, M.A., 1964; scolarité pour le doctorat, Université de Toronto, 1964-1969: doctorat honoris causa (D. U.), University of Saint Michael's College, 2007. Professeur d'études françaises, Université de Toronto, 1966-2008. Directrice adjointe du département d'études françaises (1993-1995); Principale intérimaire du Collège Saint Michel, 1997-1998; Vice-doyenne, humanités, Faculty des arts & des sciences, 1998-2002; Principale du Collège Woodsworth, 2002-2007. Comité de rédaction, Liaison (1990-1997). Membre d'honneur de la Société québécoise d'études sur le théâtre. Publications : dir. "Humour Québec", Thalia, 1985 ; Théâtre franco-ontarien. Espaces ludiques (essai), 1992; En dépit des frontières linguistiques. Correspondance littéraire Germaine Guèvremont—William Arthur Deacon (1946-1956), 2007. Plusieurs publications en collaboration avec Pierre Karch (voir ci-haut). Collaboration à plusieurs ouvrages collectifs. Collaboration (plus de 200 articles et comptes rendus) à de nombreux périodiques, dont The Canadian Modern Language Review, Francophonies d'Amérique, Revue de l'Université Laurentienne, University of Toronto Quarterly, Cultures, The Toronto Semiotic Circle Bulletin, Jeu, Documentation sur la recherche féministe, International Journal of Applied Semiotics, LittéRéalité, Revue d'histoire de la littérature au Québec et au Canada français, Voix et images, Le Droit, L'Express de Toronto, Rauque, Virages, ainsi qu'à des dictionnaires et encyclopédies. Source : dossier d'offre de don.

Kendall, Osmond, 1909-1996
Personne · 1909 - 1996

Osmond « Ken » Kendall est né à Malaga, en Espagne, en 1909, et est décédé à Ottawa en 1996. Après avoir fait ses études en Uruguay et au Brésil, il a été apprenti à Brush Electric Traction et a obtenu un diplôme en génie électrique de la Bliss School, à Washington, DC. Il s’est ensuite installé à Victoria (Colombie-Britannique), où il a dirigé la société Kendall Laboratories Ltée qui concevait et fabriquait une variété d’instruments électriques et électroniques et qui enseignait le génie électrique en cours du soir. C’est dans cette entreprise qu’il a notamment conçu les premières radios radiocommandées destinées aux nouvelles résidences canadiennes.

Pour contribuer à l’effort de guerre, M. Kendall est d’abord allé travailler à la Marine en tant que civil, à faire de la recherche sur les mines acoustiques au dépôt de munitions de Bedford Basin, à Halifax, en 1941. Pendant ce temps, il a également travaillé sur des études sur le stress humain au département de neurologie de l’Université Dalhousie, sous la direction du Dr MacIntosh, et a participé aux tests de l’Armée de l’air sur l’aptitude des pilotes de chasse à utiliser l’échelle de profil émotionnel Humm-Wadsworth. Il s’est joint au personnel du Conseil national de recherches du Canada (CNRC), de 1941 à 1945, pour travailler sur le son sous-marin, à Halifax et à Ottawa. Au cours de cette période, on l’a « prête » à la Défense nationale pour travailler sur un système de guerre psychologique. En 1945, le CNRC a envoyé M. Kendall à l’Office national du film (ONF), où il a occupé le poste de chef du service du son jusqu’en 1947. Il est resté à l’ONF comme conseiller jusqu’en 1956; son travail a permis d’améliorer la synthèse du son, l’enregistrement du son et l’enregistrement des images en mouvement. Il a également mené des études sur le développement de la télévision au Canada et sur le futur rôle de l’ONF.

Son invention la plus célèbre est le Composer-Tron (1951), une machine qui permettait aux compositeurs de dessiner la musique qu’ils voulaient créer sur un écran de télévision et de la faire jouer par des générateurs de sons, éliminant ainsi l’utilisation de partitions, de musiciens, d’instruments de musique, de salles d’acoustique et de microphones. La Canadian Marconi Company a construit un prototype du Composer-Tron, mais celui-ci n’a jamais été mis en production. M. Kendall a dit que le prototype avait été transféré à la base des Forces canadiennes de Petawawa parce que la Défense nationale et son homologue américain avaient décidé que cette technologie pourrait être appliquée à des activités de guerre psychologique.

De 1952 à 1954, Osmond Kendall a suivi des études de motivation en sciences sociales à l’Université de Chicago, et de 1952 à 1955, il a travaillé comme directeur de congrès, instructeur, vice-président, puis président de la société Dale Carnegie Graduates International, une entreprise de formation en leadership. De 1955 à 1961, il est devenu formateur à Foreman’s Human Relations Seminars. M. Kendall était dyslexique, et il a commencé à axer ses recherches sur la dyslexie et autres troubles d’apprentissage en 1961, en étudiant au Child Life and Health Department de l’Université d’Édimbourg sous la direction du Dr T.T.S. Ingram, et en observant le travail de la Dre Susannah Wolf, directrice du Edinburgh Autism Center. De 1963 à 1973, il a été conseiller indépendant en biocommunication et a travaillé sur des jeux d’apprentissage. Par exemple, il a mis au point un système de ruban en boucle pour l’entraînement à la lecture chez les personnes atteintes de dyslexie. En 1966, il a cofondé l’Ottawa Association for Children with Learning Disabilities. Il a travaillé pour la société de conseil en communication ASDA Ltée à Ottawa, de 1972 à 1974. À partir de 1973, M. Kendall a fourni des services conseil au département de sciences sociales du Collège Algonquin au sujet de cours de rétroaction biologique, et a travaillé à la Commission de la fonction publique du Canada sur un programme expérimental d’apprentissage sans enseignant pour les fonctionnaires de partout au Canada par le biais d’un système de communication par satellite. En 1981, il a lancé une entreprise à Ottawa appelée Association of Creating Enterprisers.

Osmond Kendall a été membre de nombreuses associations professionnelles au cours de sa carrière, ce qui reflète ses intérêts professionnels variés. Il a notamment été membre de l’American Institute of Electrical Engineers, de l’American Institute of Physics, de la Society of Motion-picture and Television Engineers, de l’Audio Engineering Institute of America (associé), de la National Education Association (USA), de l’Adult Basic Education Association (Canada), du National Training Laboratory in Group Development et du World-blind Institute (Royaume-Uni).

Collectivité · 1979-

La Compagnie des Cent-Associés francophones. Corporation fondée en 1979 à Québec (Québec) lors du 32e congrès annuel de l'Association canadienne d'éducation de langue française (ACELF); obtention des lettres patentes du ministère des Consommateurs du Québec, 1er mai 1979; enregistrement des lettres patentes, 10 mai 1979. En 1979, le Conseil d'administration provisoire comprend huit membres : Alfred-M. Monnin (Winnipeg, Manitoba), Liliane Beauchamp (Sudbury, Ontario), Charles-P. Bouton (Vancouver, Colombie-Britannique), Omer Deslauriers (Toronto, Ontario), Eudore Lavoie (Edmunston, Nouveau-Brunswick), Claude Quintin (Sherbrooke, Québec), Luc Rainville (Montréal, Québec), Raymond Beauchemin (Giffard, Québec). Siège social de la corporation au siège social de l'ACELF à Québec (Québec). Objectifs : « 1) Rendre hommage aux défenseurs de la francophonie en Amérique du Nord et plus particulièrement en territoire canadien; 2) Souligner l'effort exceptionnel consenti par des personnes afin d'assurer le développement de la culture et de la langue françaises sur le plan international; 3) offrir un cadre exceptionnel et privilégié aux membres [...] désireux de poursuivre leur action en vue de la consolidation du fait français en Amérique et plus particulièrement en territoire canadien; 4) agir à titre de conseil et de soutien auprès de tous les organismes qui ont pour but la promotion de la vie française sous tous ses aspects, en territoire canadien d'abord » (Règlements, août 1994, p. 1). Structures : assemblée générale des associés; conseil d'administration composé de six administrateurs élus par l'assemblée; comité exécutif composé du président, du vice président et du chancelier; chancelier nommé par le conseil d'administration. En 1980, le nombre de membre ne peut dépasser à cent tout comme la Compagnie des Cents-Associés de la Nouvelle-France. De 1979 à 1990, deux catégories de membres : membres d'honneur nommés par le Conseil d'administration pour leur hauts faits et sans droit de vote; membres associés avec droit vote pouvant obtenir du Conseil d'administration les titres de commandeur ou de grand commandeur. Depuis 1990, les membres sont nommés à vie et appelés associés; le chancelier sollicite et reçoit de l'ACELF et d'autres organismes intéressés à promouvoir la culture et la vie françaises au Canada, la candidature de nouveaux membres; il prépare et soumet les dossiers de candidatures au conseil d'administration; il soumet à l'assemblée générale les candidatures retenues par le Conseil d'administration. Pendant de nombreuses années, le Père Léger Comeau, c.j.m. (Pointe-de-l'Église, Nouvelle-Écosse) a assuré la présidence et Martin-J. Légère (Caraquet, Nouveau-Brunswick), le poste chancelier. En 2004, la Compagnie compte 112 membres et Onésime Tremblay occupe le poste de chancelier. Source : La Compagnie des Cent-Associés dite de la Nouvelle-France et La Compagnie des Cent-Associés francophones / Clarence-J. d'Entremont, 10 décembre 1990; Règlements / La Compagnie des Cent-Associés francophones, août 1994; Répertoire de la vie française en Amérique à l'adresse suivante : hppt://www.cvfa.ca/Repertoire/repertoire.

La Nouvelle Scène
Collectivité

La Nouvelle Scène. Centre de théâtre francophone d'Ottawa. Lettres patentes de la province de l'Ontario, 1995; incorporation, 1996; statut d'organisme de bienfaisance et première assemblée générale annuelle, 1997; centre de production de théâtre et des arts de la scène (Denise Martel, architecte et Trizart, dans l'édifice qui logeait depuis 1969 le Studio du Centre national des arts), 1999. Siège social : 333 rue King Edward, Ottawa. Mission : diffuser les spectacles produits par les quatre compagnies fondatrices : Théâtre du Trillium, Théâtre de la Vieille 17, Cie Vox Théâtre, Théâtre la Catapulte; accueillir les artistes et les compagnies francophones de la région d'Ottawa, du Canada et de la francophonie internationale. La Nouvelle Scène (LNS) est utilisé principalement par les quatre compagnies fondatrices qui y résident et mettent en œuvre l'ensemble de leurs activités de création, de production, de diffusion et d'animation dans la communauté. Autres activités : à titre de diffuseur, accueille des spectacles en tournée en accordant une priorité aux productions du Canada français, en tenant compte de ses priorités de développement de public; plusieurs autres formes de production artistiques, plus particulièrement la chanson et la musique, de même que les arts visuels, s'y retrouvent. Conseil d'administration : 11 membres. Équipe de 8 employés permanents ainsi que plusieurs contractuels et bénévoles.

sources : CanaDon (Profils d'organisme de bienfaisance), [site Web], http://www.canadahelps.org/CharityProfilePage.aspx?CharityID=s65731; dossier d'offre de don, historique de La Nouvelle Scène, listes des documents; Ville d'Ottawa, Portes ouvertes Ottawa, [site Web], http://www.ottawa.ca/residents/heritage/doorsopen/buildings/central/central_nouvelle_scene_fr

Laberge, Dominique
Personne

Laberge, Dominique. Journaliste. Frère de Bernard R. Laberge, imprésario. Critique musical au journal La Patrie. Son essai, Anarchie dans l'art, a été une pièce importante des « partisans de l'ordre » lors du débat qui les opposait aux « ultra modernes » , dans le milieu des arts visuels au Québec, au cours de la décennie 1940. Il s'en prend à ceux qu'il appelle les « pères du modernisme » : Degas, Manet et Rodin. « Selon sa conception, l'art ne fait que refléter le désordre de son époque. Puisque le matérialisme et l'individualisme ont envahi son domaine, rendant possible l'anarchie régnante, il faudrait rétablir la mission civilisatrice de l'art en insistant sur une réforme spiritualiste » (DOLQ). Publication : Anarchie dans l'art, 1945. Source : Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, tome III, p. 45-46.

Lamontagne, Léopold, 1910-1998
Personne · 1910-1998

Léopold Lamontagne (1910-1998) a été professeur, écrivain, militaire, traducteur, administrateur, annonceur de radio et musicien, principalement dans les régions d’Ottawa et de Kingston, ON. Il est né à Mont-Joli, Québec, le 9e de 13e enfants. Il a étudié au Séminaire de Rimouski, au Collège de Lévis, à l’École normale supérieure de Québec, à l’Université d’Ottawa et à la Sorbonne, à Paris, où il a finit sa thèse de doctorat en 1955, intitulé Arthur Buies, homme de lettres.
Il a commençé sa carrière comme enseignant en 1934, au Séminaire de Rimouski. Il s’est enrôlé dans l’armée en 1939. A partir de 1941, il a travaillé comme traducteur pour l’armée, tout en poursuivant des études universitaires le soir. De 1948 à 1960, il est enseignant de français, et ensuite chef de Département, au Royal Military College, à Kingston et au Collège militaire royal de Saint-Jean, avec une interlude en France, en 1954, pour poursuivre des études. Lors de son séjour à Kingston, Lamontagne est actif au sein de la communauté francophone, mettant sur pied une école et une paroisse desservant cette population.
En 1961, il devient professeur de Lettres françaises à l’Université Laval, et l’année suivante, il accepte le poste de Doyen de la Faculté. Il quitte le service actif avant de déménager à Québec mais reprend son grade de lieutenant-colonel et travaille avec le Corps-école d’officiers canadiens (CÉOC) à Laval. Il retourne à Ottawa en 1967 pour diriger un service d’admission aux collèges et universités. Tout au long de sa carrière, il poursuit son intérêt dans la traduction, et losqu’il prend prend une retraite préliminaire, en 1975, il commence un commerce de service de traduction. Il prend sa retraite définitive en 1991, à l’âge de 81 ans.
En plus de nombreux articles, discours et présentations, il a publié plus d’une douzaine d’ouvrages dont les suivants: Les Archives régimentaires des Fusiliers du Saint-Laurent (1943); Histoire du Royal 22e Régiment (en collaboration avec Charles-Marie Boissonnault, 1964) et Kingston: son héritage français (1995). Léopold Lamontagne est décédé le 21 juin 1998.