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Personne/organisation
Chartier, Émile
Personne · 18 juin 1876-17 février 1963

Chartier, Émile. Critique littéraire et essayiste. Sherbrooke (Québec), 18 juin 1876 - Sherbrooke (Québec), 17 février 1963. Séminaire de Saint-Hyacinthe, études classiques; études théologiques, 1894-1899. Ordonné prêtre, 1899. Rome, doctorat en philosophie, 1904; doctorat en théologie, 1905. Paris-Sorbonne, licence ès lettres, 1906. Université de Montréal, doctorat ès lettres, 1936. Séminaire de Saint-Hyacinthe, professeur de rhétorique, 1894-1903; professeur de philosophie, 1907-1914. Université de Montréal, professeur et secrétaire général, 1914-1919; doyen de la Faculté des lettres et vice-recteur, 1914-1944. Membre : Société royale du Canada, 1916; Société des études grecques (France); Société historique de Montréal; Société canadienne de l'histoire de l'Église. Publications : Pages de combat, 1911. Collaboration à des périodiques, entre autres, L'Enseignement secondaire au Canada (qu'il a fondé), la Revue trimestrielle, la Revue canadienne (qu'il dirige de 1908 à 1923), la Revue littéraire d'Ottawa (qu'il dirige de 1910 à 1912), les Mémoires de la Société royale du Canada. Sources :Dictionnaire des auteurs de langues française en Amérique du Nord, p. 289; Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, tome II, p. 810.

Collectivité · 1881 -

Le Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP) a été une société privée constituée en 1881 pour construire et exploiter un chemin de fer transcontinental au Canada. Grâce à une aide considérable du gouvernement, la première voie transcontinentale a été achevée le 7 novembre 1885. Au cours des décennies suivantes, l’entreprise a connu un grand succès en développant des intérêts substantiels dans un large éventail de domaines, notamment le transport, l’immigration, la colonisation, l’exploitation des ressources naturelles, les services maritimes et le tourisme. Au début du XXe siècle, le CFCP était la société la plus riche et la plus influente du Canada.

Comme beaucoup des sociétés ferroviaires du XIXe siècle, le Canadien Pacifique était une organisation à intégration verticale qui permettait à la direction d’exercer un degré de contrôle élevé sur tous les aspects de la chaîne d’approvisionnement et des affaires commerciales. Cela était particulièrement important pour le développement et l’entretien de ses parcs de locomotives à vapeur et de matériel roulant. Les locomotives à vapeur étaient conçues pour satisfaire aux diverses exigences d’exploitation de la société, qui, en 1937, exploitait presque 38 000 km de voies ferrées dans la plupart des régions du Canada. À l’époque, les services de traction et de matériel remorqué subissaient une pression constante pour améliorer l’efficacité du parc de locomotives en ce qui concerne la consommation de carburant et l’entretien. Cette demande d’amélioration du fonctionnement et de l’efficacité a été un objectif constant dans la conception des locomotives à vapeur tout au long de cette période.

Sous la supervision du chef du matériel de traction, au siège social à Montréal, les services de traction et de matériel remorqué du Canadien Pacifique ont fourni l’expertise technique et d’ingénierie pour les locomotives, la machinerie lourde et les questions d’ingénierie liées au matériel roulant. En général, ce travail comprenait la conception de nouvelles locomotives ainsi que les améliorations techniques au parc existant. Au milieu des années 1930, le parc de locomotives à vapeur du Canadien Pacifique comptait plus de 3 000 locomotives. Le processus de conception d’une locomotive commençait avec l’ingénieur mécanicien en chef, qui pouvait aussi être appelé le surintendant des locomotives. Dans beaucoup de cas, ces hommes étaient originaires d’Angleterre où ils avaient déjà travaillé dans le domaine. Le CFCP a eu les ingénieurs mécaniciens en chef suivants : Kennet W. Blackwell, 1881-1883; Francis Robert Fontaine Brown, 1883-1890; David Preston, 1890-1893; Roger Atkinson, 1893-1901; Edward Averett Williams, 1901-1903; Henry Hague Vaughn, 1904-1915, (A.W. Horsey, dessinateur en chef); William E. Woodhouse, 1915-1918; William Henry Winterrowd, 1918-1921; Charles Henry Temple, 1921-1928; et Henry Blaine Bowen, 1928-1949.

L’ingénieur mécanicien en chef travaillait dans la salle de dessin avec ses assistants, dessinateurs, et traceurs. En 1937, le CFCP comptait environ 118 ingénieurs et dessinateurs, ce qui montre l’importance des effectifs dans ces services.

Club Richelieu Trillium de Toronto
Collectivité

Club Richelieu Trillium de Toronto. Club féminin fondé sous le parrainage du Club Richelieu de Toronto, il obtient sa charte en octobre 1983. Membre du Richelieu International, il souscrit à la mission de «favoriser l'épanouissement de la personnalité; rendre service à la communauté par le biais de ses œuvres humanitaires, culturelles et sociales; venir en aide à l'enfance, à la jeunesse et aux personnes dans le besoin; promouvoir la francophonie». Membres, entre 20 et 25 femmes de toutes occupations et professions. Structure : conseil d'administration; présidente fondatrice, Claudette Blais, 1983-1984; présidentes, Yolande Roy (1984-1985), Murielle Prior (1985-1986, 1999-2002), Hélène Bonhomme (1986-1987), Mariette Bingham (1987-1989), Roberte Rioux (1989-1990), Madeleine Gauthier (1990-1992), Yolande Côté (1992-1994, 1996-1998), Claudia Lebeuf (1994-1996), Henriette Courville (1998-1999). Activités : participation à plusieurs œuvres humanitaires, culturelles et sociales de la région de Toronto, dont des dîners offerts aux personnes âgées francophones de Toronto et des concours oratoires pour les élèves des écoles élémentaires et secondaires; activités de promotion de la francophonie; activités de financement (ventes de garage, dîners bénéfice, etc.) et de recrutement. Sources : dépliant et brochure du Club Richelieu Trillium de Toronto.

Collectivité · 1988 -

Collectif des femmes francophones du Nord-Est ontarien pour l'avancement de l'éducation. Fondation, Sudbury (Ontario), 1988; lettres patentes obtenues le 23 août 1990 à la demande de Dyane Adam, Manon Lemonde, Hélène Lavoie et Bibianne T. Matte; organisme membre du Réseau national action éducation femmes. But : «promouvoir l'avancement de la condition des femmes francophones en Ontario par l'éducation sous toutes ses formes et mettre en place des mécanismes qui encourageront ou inciteront les femmes francophones à entreprendre et à poursuivre des études postsecondaires». Projets : «Ouvrir les portes du postsecondaire aux Franco-Ontariennes», enquête sur les facteurs qui nuisent ou favorisent l'accès ou la poursuite d'études postsecondaires chez les femmes francophones; «Reconnaissance des acquis», développement d'un cours en psychologie intitulé «Connaissance de soi et reconnaissance des acquis expérientiels», cours offert à distance par l'Université Laurentienne; «Université au féminin», conception d'un programme d'initiation en milieu universitaire destiné aux femmes; «Modèles-à-imiter», projet visant à identifier et à promouvoir des femmes, expertes dans différents domaines, pour agir comme modèles; publication d'un «Répertoire des femmes francophones du Nord-Est ontarien»; Colloque sur l'intervention féministe en Ontario français, 1992; réseau d'entraide à l'intention des femmes aînées francophones; création et développement d'un nouveau type d'intervention pour contrer la violence. Sources : lettres patentes, dépliant et rapport du Collectif.

Collectivité · 1888-1969

C’est suite à une assemblée convoquée par le Père Caron le 23 février 1888 avec des parents afin de faire de leur école une entité du système scolaire provinciale, ceci débute la formation du conseil scolaire. Le premier président élu du conseil scolaire est M. Jean Étienne (Stephen) Fournier et le poste de secrétaire-trésorier, M. John Frawley. De plus, deux commissaires ont été élus: M. Alphonse Rioux et M. Joseph Antil. Suite à l’envoi des résultats de cette assemblée au ministère de l’éducation, le 9 avril 1888, la première école du district de McKim devient « école séparée catholique ». En 1911, il fût décidé de séparer les élèves en deux groupes: les francophones et les anglophones. Au fil des années, l’accroissement de la population dans la région du Sudbury se traduit dans le système scolaire par l’ouverture de plusieurs écoles, mais aussi l’apparition de nouveaux districts au sein de la commission scolaire catholique. En 1968, le ministère de l’éducation avertit les commissions scolaires de son intention d’établir des grandes unités administratives. La commission scolaire de Sudbury a dû se restructurer avec 24 autres districts. Donc, le 1er janvier 1969, les 25 différents conseils sont devenus un: le conseil des écoles séparées catholiques romaines du district de Sudbury. Ainsi, la Commission scolaire catholique cesse d’exister légalement.

Coutard, Jérôme
Personne · fl.1992-2002

Jérôme Coutard a fait des études conjointes en histoire politique à l’Université du Maine (France) et à l’Université Laval (Québec), pour lesquelles il a obtenu une maîtrise (M.A.) en 1992. L’année suivante, il a reçu un diplôme d’études approfondies de l’Université du Maine. Le sujet de sa recherche porte sur les études stratégiques dans l’espace nord-atlantique. En 1999, il a obtenu un doctorat en histoire (PhD) de l’Université Laval. Son étude touchait aux valeurs, aux représentations collectives et à la culture politique. De 1999 à 2002, il a été chercheur postdoctoral et s’intéressait à l’histoire culturelle. Depuis 1998, il est responsable des cours obligatoires en Études internationales à l’Université Laval. En 2002, il ajoutait à sa charge la direction du projet Veille d’images, qui consiste à concevoir des veilles stratégiques d’images.

Davenport Locomotive Works
Collectivité · 1901-1956

La W.W. Whitehead Company a été fondée en 1901 à Davenport, en Iowa. À ses débuts, elle se spécialisait en moteurs et chaudières fixes. Elle a rapidement commencé à se concentrer sur les locomotives à vapeur de service léger utilisées comme locomotives de manœuvre. En 1904, la compagnie a été renommée Davenport Locomotive Works. Elle a connu un succès considérable dans le domaine de la fabrication de petites locomotives à vapeur d’usage industriel. L’entreprise s’est restructurée en 1933 et est devenue la Davenport-Besler Corporation, et en plus des locomotives de manœuvre, elle s’est mise à produire des déneigeuses, des moulages de fonte, de l’estampage, du forgeage au marteau-pilon de l’acier, des citernes avec enveloppe en acier et des structures en acier. La compagnie a commencé à fabriquer ses premières locomotives à essence en 1924, et ses premières locomotives au diesel en 1927. Davenport-Besler a contribué aux efforts de guerre des États-Unis en fabriquant des locomotives pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa contribution a été reconnue, en 1943, lorsqu’elle a reçu le prix d’excellence (« E ») en production d’équipement de guerre de l’armée et de la marine. Après la Seconde Guerre mondiale, la compagnie s’est concentrée presque exclusivement sur les locomotives au diesel. En 1950, Davenport-Besler a acquis les actifs ferroviaires de la H.K. Porter Company. Davenport-Besler était censée offrir des services d’entretien pour les locomotives Porter en service et fabriquer des doubles de ces dernières. Toutefois, la Canadian Locomotive Works a acheté la division des locomotives de Davenport-Besler en 1955, y compris les plans de conception des locomotives ainsi que l’inventaire et des pièces, modèles, gabarits, outils et autres, en plus des noms commerciaux « Davenport » et « Porter ». Davenport-Besler a fermé son usine de Davenport en 1956.

Davies, Frank Thomas, 1904-1981
Personne · 1904-08-12 - 1981-09-23

Frank Thomas Davies est né le 12 août 1904 à Methyr Tydfil, au pays de Galles; il était le fils de Richard Davies, un directeur d’école, et de Jessie Starr Davis, une institutrice. Il a fréquenté les écoles locales puis le Collège universitaire du pays de Galles, à Aberystwyth, pour étudier la physique. Après avoir obtenu son baccalauréat ès sciences en 1925, il est allé en Saskatchewan où il a occupé divers postes avant de devenir démonstrateur en physique à l’Université de la Saskatchewan. Ce travail l’a incité à reprendre ses études, à l’Université McGill cette fois, où il a fait une maîtrise en sciences, en 1928.

En 1928, il a été choisi par l’amiral Richard E. Byrd pour faire partie de sa première expédition dans l’Antarctique, de 1928 à 1930, en tant que physicien responsable de la collecte de données terrestres et atmosphériques. L’expédition comportait des volets typiques de telles expéditions – efforts physiques extrêmes et utilisation de traîneaux à chiens – mais aussi de nouveaux éléments, comme le recours à la radio et à des aéronefs. Comme tous les autres membres de l’expédition, il a reçu la médaille d’or du Congrès (États-Unis) en 1930. Son expérience l’a amené à diriger la deuxième expédition polaire canadienne, de 1932 à 1933, jusqu’à Chesterfield Inlet, dans les Territoires du Nord-Ouest (maintenant Igluligaarjuk, au Nunavut). Les données scientifiques recueillies pendant cette expédition ont été publiées en deux volumes intitulés Canadian Polar Year Expeditions, 1932-33.

Après avoir travaillé pour l’Institut Carnegie à Washington sur le magnétisme terrestre, Frank Davies est devenu directeur de l’Observatoire géophysique Carnegie à Huancayo, au Pérou. Il a vécu avec sa femme et ses deux enfants à l’observatoire de 1936 à 1939.

Il est revenu au Canada au début de la Seconde Guerre mondiale et a intégré le Conseil national de recherches du Canada. Il a été affecté à la Marine royale canadienne et à la Marine royale britannique pour faire des recherches sur l’application de données ionosphériques en détection radioélectrique à haute fréquence et en radiogoniométrie. Il a été membre du Comité canadien sur la propagation des ondes radioélectriques, de 1944 à 1946, qui est devenu le noyau du Laboratoire de radiophysique (RPL) du Conseil de recherches pour la défense nouvellement formé, en 1948. Il a été surintendant du RPL, directeur de la recherche en physique, puis scientifique en chef adjoint au Conseil de recherches pour la défense.

De 1951 jusqu`à sa retraite en 1969, Frank Davies a été directeur général du Centre de recherches sur les télécommunications de la défense (devenu le CRC) du Conseil de recherches pour la défense. Les priorités du Centre comprenaient les communications dans l’Arctique, la recherche à haute altitude au moyen de fusées Black Brant, la conception et la construction des satellites canadiens Alouette I et II lancés par la NASA en 1962 et en 1965, et la recherche et les satellites de communication, ayant participé à tous ces projets.

Après sa retraite, Frank Davies a repris contact avec la résurgence de la recherche américaine dans l’Antarctique. Il a reçu des doctorats honorifiques de l’Université McGill et de l’Université York en 1977, ainsi que des médailles décernées par le gouvernement canadien. Il a été membre à vie de l’Association canadienne des physiciens et physiciennes, et membre de l’Institut arctique de l’Amérique du Nord. Frank T. Davies est décédé le 23 septembre 1981, à l’âge de 77 ans.

Doerr, John W.
Personne · 1949-

John W. Doerr (1949- ), fils de Mervin Doerr et Dorothy Ward, né à Stratford, Ontario, est musicien, membre de CANO musique, et un des fondateurs de Majoma music.

Lorsqu’il était à l’école secondaire, Doerr a été membre d’un certain nombre de groupes musicaux, jouant de la guitare basse et du trombone. Le répertoire musical comprenait la musique des Beatles, des Rolling Stones et aussi Herb Alpert & the Tijuana Brass. Après avoir gradué à York University en psychologie et en Beaux-Arts avec spécialisation en musique, John a déménagé à Sudbury pour se joindre aux premières répétitions du groupe CANO musique. Il avait rencontré Rachel Paiement et David Burt lorsqu’il jouait à Morgan, un populaire salon-bar pour les groupes de musique, en Ontario. Ils l’ont introduit à André Paiement dont la vision d’une coopérative musicale était suffisante pour que Doerr déménage à Sudbury.

En 1975, la coopérative CANO musique a été fondée. En tant que membre, Doerr a joué du trombone, de la basse électrique et du synthétiseur, et tant que musicien il a aussi composé et fait des arrangements musicaux. Pour ne nommer que quelques-unes de ses compositions, mentionnons entre-autres ‘En mouvement’ une composition collective, ‘Au nord de notre vie’, ‘Partons’ (paroles de M.Aymar et M. Kendel), et ‘Mime Artist’ ( paroles de M.Aymar et M. Kendel).

Après le décès d’André Paiement en janvier 1978, John a pris la responsabilité des tâches reliées à la comptabilité. Avec Gary McGoarty, il est devenu la personne-contact pour les aspects financiers des différents services offerts par le groupe. À ce titre, il a accumulé et compilé différents documents financiers et a aussi aidé à la préparation de soumissions pour différents contrats tel que pour la production d’albums, sessions d’enregistrements, musique ou encore pour des tournées.

En 1982, John Doerr et Marcel Aymar (sous CANO Productions) ont composé des thèmes musicaux pour des programmes télévisés tel que : Great Movies (CityTV), Légalement parlant (TFO) et Transit 30/50 (TFO & ONF).

Puis en 1988, avec Aymar et Marc Cholette, producteur et compositeur, Doerr a fondé Majoma music. Majoma se spécialise dans la composition et production de musique pour la télévision et pour des films. Ils ont produit de la musique pour des émissions de sports tel que : Hockey Night In Canada (CBC), the CBC Olympics coverage et CBC Corporate Sports package. Pour la télévision: Kids Adventure (TFO), Marketplace et The National (CBC), et aussi pour des films : Le Secret de Jérome (TVA/ONF), The Stork Derby (CTV), et Metallos Blues (ONF).

Le groupe CANO musique a été officiellement actif de 1975 à 1985 mais depuis CANO a joué à différents évènements (La Nuit sur l’étang, Northern Light Festival Boréal), et a publié une compilation de ses albums. John Doerr participe encore à différents évènements spéciaux et se joint à Marcel Aymar à plusieurs de ses concerts.

John Doerr vit à Toronto avec sa femme Jocelyne.

Dornic, Isabelle
Personne · fl.1998

Isabelle Dornic a été entrepreneure pour la Direction - Histoire et patrimoine.

Douglas, Althea, 1926-2018
Personne · 1926-12-25 – 2018-10-21

Althea Cleveland Douglas (née McCoy) est née le 25 décembre 1926 à Moncton (Nouveau-Brunswick, Canada). Ses parents étaient George Thomas E. McCoy, un cadre pour le chemin de fer, et Anne Robinson (Chapman) McCoy. La famille est allée s’établir à Toronto, Ontario, et Althea Cleveland Douglas a obtenu son immatriculation supérieure à la Bransome Hall School, avant d’aller à Montréal, Québec, pour étudier à l’Université McGill. Ses études ont compris un baccalauréat ès sciences en mathématiques, en physique et en production dramatique, un baccalauréat ès arts en anglais et en littérature dramatique, et d’autres cours en français, en archives et gestion de documents, et en histoire. Elle a marié J. Creighton Douglas en 1948. Elle a travaillé comme créatrice de costumes pendant dix ans à Montréal et à New York avant de devenir chargée de cours au département d’anglais de l’Université McGill, de 1947 à 1959, rédactrice de recherche pour le projet « Burney » au même département à partir de 1960, et archiviste pour la collection Penfield à l’institut neurologique de McGill, de 1978 à 1981. Elle a déménagé à Toronto en 1982 lorsque son mari a commencé à travailler pour la société IMAX, et elle a fondé son propre cabinet appelé Althea Douglas Consultants où elle a travaillé comme chercheuse, rédactrice et autrice autonome. Elle a également travaillé à IMAX pendant trois mois, à titre de conseillère à temps partiel, pour la rédaction de quatre manuels de normes. Comme chaque pays hôte avait son propre contexte technologique, chaque salle de cinéma IMAX avait besoin de son propre manuel spécialisé. En 1985, elle avait rédigé 20 manuels et avait appris à utiliser AUTOCAD de manière à pouvoir rationaliser la démarche de conception et créer des manuels faciles à mettre à jour. Ses projets les plus notables comprennent la révision du manuel Design Facts (for IMAX and OMNIMAX Theatres) et la rédaction de Design Considerations for an IMAX Theatre et Design Considerations for an OMNIMAX Theatre (première édition vers 1987; deuxième édition vers 1991). Son travail à IMAX l’a amenée à voyager au Mexique, au Japon, en Europe et au Nigeria. Dans ses temps libres, elle a obtenu la désignation « C.G.(C) » en généalogie du Genealogical Institute of the Maritimes en 1989, et a travaillé au siège national de Guides du Canada pour y établir un système d’organisation des archives – une base de données pour le catalogage –, et produire des instruments de recherche numériques. Elle a fermé son entreprise en 1991, puis a déménagé à Ottawa, Ontario, où elle a travaillé comme généalogiste professionnelle. Elle a signé ou cosigné plusieurs publications, dont A Catalogue of the Burney Family Correspondence 1749-1878 (avec Joyce Hemlow et J.M.M. Burgess), Canadian Railway Records: A Guide for Genealogists (avec J. Creighton Douglas) (plus une révision et une expansion), ainsi que plusieurs articles dans des revues spécialisées sur la généalogie. Elle a été membre de l’Association of Canadian Archivists, de l’Association of Professional Genealogists (aux États-Unis), de la Society of Genealogists (en Angleterre), de l’Ontario Genealogical Society, de la Société généalogique du Nouveau-Brunswick, et du Toronto Area Archivists Group. Elle a gagné un prix (catégories 6 et 7) et des subventions du Conseil canadien entre 1961 et 1965.

Personne · 1929-

William Alexander Binny Douglas (1929 est un auteur en histoire navale et de l’aviation. Né en Rhodésie du Sud, il étudie en Angleterre et au Canada. Entre 1940 et 1943, il reste au Canada en tant qu’hôte de guerre. Il retourne au Canada en 1947 et étudie à l’Université de Toronto où il obtient un baccalauréat en histoire moderne en 1951. Il joint le University Naval Training Division en 1947 avant d’entrer dans la Marine royale canadienne en 1950. Après avoir servi sur plusieurs navires entre 1954 et 1964, il est nommé officier naval d’état-major au Collège militaire royal de Kingston et professeur associé en études militaires. En 1967, il est affecté au Quartier général des Forces canadiennes (QGFC) où il devient historien à la direction du Service historique. Il est promu commandant et ensuite nommé historien sénior en 1970, puis directeur et directeur général. Avec sa maîtrise de l’Université Dalhousie à Halifax et son doctorat de l’Université Queen’s à Kingston, il a publié des articles sur l’histoire navale et de l’aviation au Canada, en Angleterre et au États-Unis. En 1994, alors qu’il est directeur général, il prend sa retraite mais poursuit ses recherches en histoire navale. En septembre 2001, Le docteur Douglas a accepté un poste d’enseignement à l’Université Duke à Durham en Caroline du Nord.

Dumont-Bayliss, Pauline
Personne · fl.1988-1991

De janvier 1988 jusqu'en août 1991, le Lieutenant Pauline Dumont-Bayliss était employée au Service historique du Ministère de la Défense nationale. Elle a élaboré une recherche au sujet du rôle des Canadiens dans la mission de maintien de la paix de l'ONU au Congo de 1960 à 1964.

Dundas, Barbara, 1971-
Personne · 1971-

Barbara Dundas a reçut sa maîtrise en Histoire publique de l’Université de Waterloo. Elle a travaillé à de nombreux musées ainsi qu’avec la Direction – Histoire et patrimoine du Ministère de la Défense nationale. Elle est l’auteure du livre “Les femmes dans le patrimoine militaire canadien” et co-auteure de « The Canadian Women’s Army Corps, 1941-1946 » avec Serge Durflinger, PHd.

Dupuis, Albert
Personne

Dupuis, Albert. Résidant de Mattice (Ont.). Source : Dossiers administratifs CRCCF.

Éditions du Nordir
Collectivité · 1988 -

Les Éditions du Nordir. Maison d'édition fondée en 1988, à Hearst, par l'auteur Robert Yergeau, alors professeur au Collège universitaire de Hearst (aujourd'hui Université de Hearst), qui depuis la fondation en assure la direction générale. Les Éditions du Nordir, entreprise à but lucratif, a été incorporée le 20 décembre 1988 ; maison d'édition sans but lucratif, 1996. Le siège social est situé au Département de français de l'Université d'Ottawa, 60 rue Université à Ottawa. Structure et ressources : conseil d'administration de 2 membres (2007) et une direction générale. Les Éditions du Nordir ont pour mandat « de publier des hommes et des femmes qui écrivent en français en Ontario ou dont les livres portent sur un aspect ou l'autre de l'Ontario. Le Nordir a, dès le début, privilégié deux avenues : la création et la réflexion. » En 1991, les Éditions du Nordir ont reçu leurs premières subventions des conseils de arts de l'Ontario et du Canada ; première subvention de Patrimoine Canada dans le cadre du programme « Padié », 1998 ; première subvention de la Ville d'Ottawa, 2001. En 1998, elles soulignent leur dixième anniversaire par la publication d'une anthologie Le Nordir. Dix ans de création et de réflexion en Ontario français, 1988-1998, choix de textes par Robert Yergeau. De 1988 à 1990, les Éditions du Nordir ont publié la revue de création et de réflexion Athmosphères fondée par Robert Yergeau faisant paraître 4 numéros, et de 1998 à 2000, les Cahiers Éthier-Blais, consacrés à l'écrivain Jean-Éthier Blais, faisant paraître 3 numéros. À ce jour, Le Nordir a publié près de 150 livres répartis dans les collections suivantes : Rémanence (roman, nouvelle et récit); Résonance (poésie); Rappel (théâtre); Roger-Bernard (essai), ainsi nommée en hommage à ce sociologue, dont le manuscrit De Québécois à Ontarois fut à l'origine de la fondation du Nordir, et dont les travaux ont marqué la vie intellectuelle canadienne-française. Il est décédé en juillet 2000, à l'âge de 55 ans; Actes premiers (auteur de moins de 30 ans ou auteur d'un premier livre); Père Charles-Charlebois (ouvrages écrits par des journalistes ou portant sur des sujets liés aux médias), ainsi nommée en hommage au fondateur du journal Le Droit d'Ottawa; BCF (Bibliothèque canadienne-française), dont l'objectif est de rendre disponibles à coût modique des œuvres importantes de la littérature canadienne-française; Débats actuels (sujets d'actualité). Les Éditions du Nordir ont publié et publient, notamment, les auteurs suivants : François Paré, lucie Hotte, Annette Hayward, Stefan Psenak, Andrée Christensen, Daniel Poliquin, Aurélie Resch, Margaret Michèle Cook, Pierre Raphaël Pelletier, Pierre-Paul Cormier, Paul-François Sylvestre, Denis Gratton, Roger Bernard, Linda Cardinal, Danielle Coulombe, Marco Dubé, Anne Gilbert, Yolande Grisé, Herménégilde Chiasson, Daniel Marchildon, Évelyne Voldeng, Doric Germain, Michel Ouellette, Patrick Leroux, Richard léger, Hélène Beauchamp, Joël Beddows et Robert Yergeau. Plusieurs livres publiés par les Éditions du Nordir ont été lauréats de prix littéraires, dont le prix du journal Le Droit pour Le travail et l'espoir de Roger Bernard, 1992 ; le prix Omer-Legault, 1988, pour De Québécois à Ontarois de Roger Bernard, 1993, pour Témoins d'errances en Ontario français de Fernand Dorais ; le prix de la Municipalité régionale d'Ottawa-Carleton, 1993, pour Petites fugues pour une saison sèche de Gabrielle Poulin, 1999, pour Il faut crier l'injure de Pierre Raphaël Pelletier (qui remporte également le prix du salon du livre de Toronto la même année) ; le prix du Gouverneur général du Canada, 1993, dans la catégorie « essai », pour Les littératures de l'exiguïté de François Paré, 1994, dans la catégorie « théâtre », pour French Town de Michel Ouellette, 2007, catégorie « études et essais », pour La querelle du régionalisme au Québec (1904-1931) d'Annette Hayward (également Prix Gabrielle-Roy la même année) ; le prix Émile-Nelligan, 1995, pour Les jours sont trop longs pour se mentir de Marlène Belley ; le prix Odyssée, dans la catégorie « théâtre», 2002, pour La fuite comme un voyage de Stefan Psenak ; le prix Trillium, 2003, pour Faux-fuyants, poésie, d'Éric Charlebois et Le testament du couturier théâtre, de Michel Ouellette, 2004, pour La distance habitée de François Paré (également Prix Victor-Barbeau de l'Académie des lettres du Québec, la même année). Sources : dossier d'offre de don.

Éditions du Vermillon
Collectivité · décembre 1982

Les Éditions du Vermillon. Maison d'édition fondée en décembre 1982, à Ottawa, par l'auteur et traducteur Jacques Flamand et Monique Bertoli, qui occupent respectivement les postes de directeur littéraire et de directrice générale. Les Éditions du Vermillon sont une société constituée, sans but lucratif, ayant une charte fédérale et le statut d'organisme de bienfaisance. Le siège social est situé au 305, rue Saint-Patrick à Ottawa. Structure et ressources : conseil d'administration de 7 membres (2006), direction générale et direction littéraire (bénévoles), 2 employés à temps complet et 3 employés à temps partiel (2006). Les Éditions du Vermillon « ont pour mandat de favoriser l'avancement de l'éducation dans le domaine de la littérature canadienne, notamment franco-ontarienne, par la publication, sous forme d'imprimés, de livres ou autres, ou autres médiums, de manuscrits d'auteurs prioritairement canadiens, notamment franco-ontariens; de faire la promotion des œuvres à l'échelle locale, régionale, nationale et internationale; d'assurer les services connexes : conseil et orientation pédagogiques, littéraires et techniques fournis aux auteurs, débutants et auteurs reconnus, et au public intéressé; de collaborer, dans une perspective d'animation et de développement communautaires, multidisciplinaires et multiculturels, avec les auteurs et avec les créateurs des autres disciplines artistiques, avec les organismes et établissements culturels, et avec le public, à l'organisation d'activités littéraires, artistiques, culturelles.» De 1993 à 1999, les Éditions du Vermillon ont publié vingt-huit numéros de la revue de poésie Envol. Elles ont publié à ce jour (2006) deux cent quatre-vingt titres répartis dans les collections suivantes : Les Cahiers du Vermillon (collectifs); Romans, dont la Série jeunesse; L'aventure (romans); Parole vivante (poésie, récits, nouvelles, contes); Rameau de ciel (poésie); Pour enfants; Soleil des héros (bandes dessinées historiques); Paedagogus (pédagogie, didactique); Visages (monographies); Essais et recherches; Langue et communication; Rompol (nouvelles et romans policiers); Les inédits de l'école flamande (collectifs); Transvoix (œuvres traduites et présentées en version bilingue); Science (œuvres littéraires mettant en valeur des concepts scientifiques); Portraits (destinée à faire connaître des auteurs canadiens). Les Éditions du Vermillon ne se cantonnent dans aucune catégorie, publiant romans, poésies, albums, biographies, contes et récits, essais et études, manuels et outils pédagogiques, et théâtre. Un examen du catalogue démontre qu'elles publient davantage de romans (pour enfants, adolescents et adultes, et en tous genres, policier et roman historique inclus). Les Éditions du Vermillon ont publié et publient des auteurs des deux rives de l'Outaouais, notamment : Jean-François Somain, Jean-Louis Grosmaire, Françoise Lepage, Jean-Louis Trudel, Cécile Cloutier, Pierre-Raphaël Pelletier, Stéphane-Albert Boulais, Andrée Lacelle, Jacques Michaud, Eddy Garnier, Gabrielle Poulin, Hédi Bouraoui et Hélène Brodeur. Elles ont aussi fait paraître des biographies (notamment Jean Desprez par François-Xavier Simard et André Larose) et des documents (notamment le Journal du père Dominique du Ranquet s.j. par Fernand Ouellet et René Dionne), de même que des essais et des ouvrages de référence, en particulier dans le domaine des études littéraires (voir les bibliographie, anthologie et histoire de la littérature franco-ontarienne de René Dionne). Dix-neuf livres publiés par les Éditions du Vermillon ont été lauréats de prix littéraires, dont le Prix Trillium (1995, 2000 et 2001) et le Prix littéraire Le Droit 2001. Jacques Flamand s'est vu décerné en 2002, le Prix du Consulat général de France à Toronto pour sa contribution au rayonnement de la littérature francophone en Ontario et Didier Leclerc (Prix Trillium 2001) a été finaliste au Prix du Gouverneur général en 2004 pour son livre Ce pays qui est le mien.

Sources : Vermillon [site Web], http://www.livres-disques.ca/editions_vermillon/home/index.cfm (consulté en avril 2007); Les Éditions du Vermillon, Profil de la maison d'édition [et] Bref historique [renseignements rassemblés à l'intention du CRCCF en 2006].

Emmons, D.B.
Personne · 1930-05-23 - 2017-05-29

Douglas B. EMMONS (1930-2017), scientifique laitier, chercheur scientifique, Ottawa (Ontario).

Douglas Byron Emmons est né dans le comté de Hastings, en Ontario, le 23 mai 1930. Il a obtenu son baccalauréat ès sciences en agriculture au Collège d’agriculture de l’Ontario en 1952, puis sa maîtrise et son doctorat à l’Université du Wisconsin en 1953 et 1957, respectivement. Il a intégré l’Institut de recherche en technologie laitière du ministère canadien de l’Agriculture à Ottawa en 1958. Il a dirigé le programme de technologie laitière de 1963 à 1973, et a travaillé à l’Institut de recherche sur les aliments à partir de 1974. En 1995, il est devenu chercheur émérite à la Direction générale de la recherche d’Agriculture Canada.

Doug Emmons a reçu le prix Paul-Lewis de Pfizer en recherche sur le fromage de l’American Dairy Science Association en 1963, et a été le premier Canadien à recevoir le prix Borden, en 1994. Il a également reçu le prix William J. Eva de l’Institut canadien de science et technologie alimentaires en 1981, et un prix de recherche de l’American Cultured Dairy Products Institute en 1993. Il a été le délégué canadien au congrès annuel de la Fédération internationale du lait à partir de 1971, et président de son comité national canadien, de 1975 à 1992. Il a été rédacteur adjoint puis rédacteur en chef au Journal of Dairy Science, de 1992 à 1995.

Douglas B. Emmons est décédé à Ottawa le 29 mai 2017, à l’âge de 87 ans.