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Personne/organisation
Collectivité

Bureau des regroupements des artistes visuels de l'Ontario (BRAVO). Pour faire suite aux consultations régionales avec les artistes visuels de l'Ontario français et à la dissolution de PRO-ARTS en septembre 1990, un comité ad hoc composé de dix artistes tient l'assemblée de fondation de BRAVO, le 12 novembre 1991, à laquelle participent 38 artistes délégués des quatre régions de l'Ontario français. Société sans but lucratif incorporée au niveau provincial au service des artistes de l'Ontario français, BRAVO : 1) voit au développement et à la défense des intérêts individuels et collectifs de ses membres; 2) doit répondre à des besoins de représentation, de formation, de promotion, de diffusion et de commercialisation des arts visuels; 3) « vise la promotion des arts visuels et l'atteinte d'un climat socio-économique favorable à sa diffusion en Ontario et ailleurs »; 4) « doit favoriser et mettre sur pied une infrastructure et donc, des réseaux de communications qui briseront l'isolement entre les artistes ». Structures : trois catégories de membres, soit statutaire, associé et institutionnel; palier administratif provincial, siège social à Toronto et Conseil d'administration; palier régional, 4 bureaux régionaux, Nord, Centre, Est et Sud, gérés par un conseil d'administration régional. Parmi les projets de BRAVO, 75 Coffrets de sérigraphie de huit artistes du Nord de l'Ontario, 1993; Bravissimo! , 500 coffrets de cartes postales de huit artistes de BRAVO Est, 1994; Répertoire des galeries canadiennes, 1995; Mail Art, série de timbres de six œuvres de 40 artistes professionnels franco-ontariens; coproduction du numéro intitulé Entrecroissements de la revue acadienne Éloizes, regroupant 15 artistes visuels et 15 écrivains franco-ontariens, 1998; les expositions Poste Art I et II, en 1998 et 1999; l'Atelier sur l'Art, en 2000 et 2001; la réalisation du site Internet Artistes en ligne, 2000; la réalisation de 40 étiquettes de vin, 2001; Agenda Bravissimo 2001!; un colloque de formation en arts visuels en juin 2001 à Ottawa dans le cadre des IVe Jeux de la Francophonie; bulletin d'information Babill'Art, depuis le printemps 2002. Sources : historique, statuts et règlements et site Internet de BRAVO.

Burland, Miriam S.
Personne · 1902 - 1996-04-01

Miriam Burland est née en 1902 à Montréal, au Québec. Elle a fréquenté la Longueuil High School et a fait ses études en mathématiques et en physique à l’Université McGill. Après avoir obtenu son baccalauréat ès arts en 1926, elle s’est intéressée à l’astrophysique grâce à Vibert Douglas, un éminent astronome canadien. Mme Burland a intégré la division d’astrophysique de l’Observatoire fédéral en 1927, où sa principale responsabilité était la photométrie photoélectrique des céphéides au moyen d’un réfracteur de 38 cm. Elle a commencé à travailler sur les météores auprès de Malcolm Thomson en 1934, un intérêt qu’elle a maintenu pendant 20 ans. Encouragée par Peter Milman, un autre astronome qui a travaillé plus tard à l’Observatoire fédéral, elle a coordonné le travail d’observateurs et a fait la réduction de leurs données. Elle a été transférée à la division de sismologie pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cours de sa carrière à l’Observatoire, elle a participé à trois importantes expéditions canadiennes d’observation d’éclipses solaires (1932, 1954 et 1962). Du milieu des années 1950 jusqu’à sa retraite, elle a été l’agente d’éducation et de relations publiques de l’Observatoire, ce qui comprenait la rédaction de rapports, l’animation de visites guidées et la réponse aux demandes d’information. Durant cette période, elle a également coordonné, avec Peter Milman, un programme d’observation des météores au Canada pour souligner l’Année géophysique internationale (1957-1958), et a été en charge du programme d’observation visuelle de météores du ministère des Mines et des Relevés Techniques et du Conseil national de recherches Canada. En 1960, elle était parmi les représentants de l’Observatoire fédéral qui ont assisté à l’inauguration de l’Observatoire fédéral de radioastrophysique en Colombie-Britannique. Pendant les années 1960, elle a siégé au Comité national du Canada de l’Union astronomique internationale. Miriam Burland a pris sa retraite de l’Observatoire le 22 septembre 1967. En 1974, le Musée national des sciences et de la technologie a acquis le télescope équatorial de 15 pouces avec lequel elle a travaillé, et le personnel du musée a continué de consulter Mme Burland sur des questions d’astronomie au fil des années.

De 1930 à 1933, elle a occupé le poste de secrétaire de la section d’Ottawa de la Société royale d’astronomie du Canada (SRAC), dont elle a ensuite été, de 1935 à 1941, vice-présidente, présidente puis présidente honoraire. Elle a en outre reçu le Prix de service de la SRAC en 1963. Mme Burland a régulièrement contribué au Journal de la Société royale d’astronomie du Canada ainsi qu’à sa section « À propos des auteurs » jusqu’à 1977. Elle a également été membre de l’American Astronomical Society et de la Société Astronomique de France.

Miriam Burland a aussi participé aux activités du club Zonta d’Ottawa, ayant été responsable du comité sur le logement et ayant occupé le poste de présidente en 1941. Mme Burland est décédée à Ottawa le 1er avril 1996.

Camions à incendie Pierreville Limitée
Collectivité · 1968-1979

Pour plus d'information sur la compagnie Camions à incendie Pierreville Limitée, veuillez voir la notice d'autorité pour la société Camions Pierre Thibault Inc.

Camions Pierre Thibault Inc.
Collectivité · 1908-1991

La compagnie Pierre Thibault fit ses débuts en 1908 à Sorel avec Charles Thibault, carrossier et forgeron. Son fils Pierre poursuivit l’entreprise paternelle à St-Robert pendant quelques années avant de s’établir définitivement à Pierreville en 1938. Les contrats de la Deuxième Guerre mondiale procura un essor considérable à la firme québécoise. De là, la compagnie Camions Pierre Thibault prit de l’ampleur. Elle s’incorpora en 1957 pour devenir Pierre Thibault Canada Ltée. Au cours des années 1960, elle était devenue la plus grande entreprise canadienne de véhicules d’incendie. Ses camions étaient achetés partout au Canada et même aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Jamaïque. En 1968, les malentendus familiaux survenus suite au décès du père menèrent à une scission entre les neuf frères ainsi que dans l’entreprise. Une nouvelle manufacture de camions à incendie, Camions à incendie Pierreville Ltée, vit le jour à St-François du Lac sous la direction des cinq fils aînés. S’amorça alors une ère de forte compétition entre les deux entreprises. La compagnie d’origine, Pierre Thibault Canada Ltée, connut par la suite vente et faillites avant d’être rachetée en 1979 par un des fils, René, l’un des fondateurs de la compagnie rivale. La compagnie devint alors Camions Pierre Thibault Inc. Lors de la faillite de Camions à incendie Pierreville Ltée en 1985, Camions Pierre Thibault Inc racheta Camions à incendie Pierreville, réunissant à nouveau la compagnie en une seule entité. Les opérations furent en majorité transportées à l’usine de St-François. Entre temps, trois autres compagnies de camions d’incendie furent créées par trois des fils, Guy avec Tibotrac à Terrebonne en 1979, Yvon, avec Phoenix à Drummondville en 1985 et Charles-Étienne avec C.E. Thibault la même année. En 1990, Camions Pierre Thibault Inc connut des difficultés financières et fut rachetée en 1991 par trois hommes d’affaires en association avec le Fonds de Solidarité de la Fédération des Travailleurs du Québec (FTQ). La compagnie devint alors Nova QUINTech. Lors de la faillite de la compagnie Phoenix en 1992, cette dernière fut rachetée par Nova QUINTech . Deux ans après, la compagnie prit encore de l’ampleur avec l’acquisition des actifs de MCI, fabricant d’autobus. Nova Bus était ainsi créée. En 1995, Nova QUINTech devint une division de Nova Bus. Elle fut vendue en 1997 à la compagnie américaine Pierce mettant ainsi fin à 90 ans de labeur d’une importante compagnie canadienne. Aujourd’hui, seuls les travaux relevant de la garantie sont encore effectués à l’usine de Pierreville et ce, jusqu’en 2002, par la compagnie Québec Inc. 9053 2698, donatrice du fonds. L’ancienne usine de Pierreville fut rachetée en 2000 par un des petits-fils de Pierre Thibault, Carl, le fils de René, qui opère avec son épouse Marie, la compagnie de camions d’incendie Camions Carl Thibault Inc.

Collectivité · fl.1971-2002

Le Comité ministériel sur les langues officielles au sein du ministère de la défense nationale et dans les Forces armées canadiennes se leva de l'inquiétude sur la mesure dans laquelle le français était utilisé et le degré auquel les francophones étaient adéquatement représentés dans les forces armées et dans le ministère de la Défense nationale (MDN). Il a été chargé d'examiner le plan directeur de mise en œuvre du MDN portant sur la période 1987 à 2002 et de chercher des moyens pour atteindre les objectifs plus rapidement. Le Comité a également été invité identifier les secteurs dans les deux composantes militaires et civiles du ministère où la participation francophone devrait être améliorée.

Collectivité · 1996

Le commandant du Commandement de la Force terrestre, le lieutenant-général Maurice Baril, a annoncé en juillet 1996, une commission d'enquête pour éclairer les enjeux et formuler des recommandations pour une action appropriée et enquêter sur les défaillances possibles en matière de leadership, de commandement et de contrôle dans un groupe de combat connu sous le nom CANBAT 2 en Bosnie.

CANBAT 2, basé sur 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC), y compris des sous-unités du Royal 22e Régiment, d’artillerie, du génie et de divers éléments de soutien, a servi dans la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), en Bosnie-Herzégovine entre octobre 1993 et mai 1994. A la fin de la tournée, des allégations ont été soulevées à propos de mauvaise conduite de la part des membres de l'unité de Bakovici hôpital, à savoir, l'abus d'alcool, l'abus des patients, l'inconduite sexuelle et les activités du marché noir. Au cours des enquêtes ultérieures d'autres préoccupations ont été soulevées à propos de l'état de l'efficacité de la discipline et de l'ensemble de l'unité qui ont abouti à la commission d'enquête. Des enquêtes sommaires sur la disparition d'une mitrailleuse de calibre .50 et l'inaction alléguée de soldats canadiens lors de la mort d'un soldat serbe ont été intégrés à la commission d'enquête qui a remis son rapport le 15 novembre 96.

La conclusion générale de la Commission d'enquête était que le Groupement tactique du CANBAT 2 avait l'étoffe d'une bonne unité, mais a connu plusieurs problèmes, principalement en raison de l'inexpérience ou de l'inefficacité de certains membres clés du personnel. Les principales allégations d'inconduite ont été étudiées. Il y avait une faute professionnelle de la part de certains individus qui ont fraternisé avec les infirmières et les interprètes, y compris la consommation d'alcool et le sexe consensuel; le rasage d'une patiente par un soldat a eu lieu et le soldat n'a pas été traitée par des mesures disciplinaires appropriées à l'époque, il y a eu l'abus d'alcool par un certain nombre de membres de CANBAT 2, un certain nombre de personnes étaient violentes à l'égard de certains patients et une en particulier. La plupart des abus d'alcool et le comportement inacceptable s'est produit dans les éléments du Royal 22e Régiment qui étaient sous le commandement du groupement tactique.

Canada. Forces armées canadiennes
Collectivité · 1968-

Les Forces canadiennes (FC), officiellement les Forces armées canadiennes, forment les forces armées unifiées du Canada, telles que constituées par la Loi sur la défense nationale. Cette institution consiste en trois branches principales : le Commandement maritime (MARCOM), le Commandement de la Force terrestre (LFC) et le Commandement aérien (AIRCOM). Ces dernières sont supervisées par le Conseil des Forces armées, présidé par le Chef d’état-major de la Défense. Au sommet de la pyramide du commandement se trouve le Commandant-en-chef, qui est toujours le monarque régnant sur le Canada, soit présentement la reine Élizabeth II, représentée par le Gouverneur général. La présente incarnation des Forces canadiennes date du 1er février 1968 quand la Marine royale du Canada, l’Armée canadienne et l’Aviation royale du Canada furent intégrés dans une structure unifiée. En 2009, les Forces sont financées au niveau d’environ 20 milliards de dollars par années, ce qui place le Canada au 16ème rang mondial, au 74ème pour la taille (selon le personnel total) et 58ème en ce qui concerne le personnel actif. Elles comptent environ 66000 membres, sans compter les quelques 26000 réservistes. Ces individus servent sur plusieurs bases situées dans toutes les régions du pays et sont régis par les Ordonnances et règlements royaux applicables aux Forces canadiennes ainsi que par la Loi sur la défense nationale.

Collectivité · 1950-

Le quartier général de la 1ère escadre appuie son commandant dans sa gestion opérationnelle de cinq escadrons tactiques d’hélicoptères et de cinq détachements séparés répartis entre Gagetown, NB et Edmonton, AB, soit un personnel approximatif de 1075 individus en 2007. Le quartier général coordonne et contrôle les mouvements d’équipement tout en gérant les carrières et l’administration des membres de l’escadron. De plus, la 1ère escadre constitue une unité propre dans tous les aspects, ses besoins étant comblés de manière interne ainsi que par sa base de support, BFC (base des forces canadienne) Kingston.

Collectivité · 1869-

Le nom officiel du régiment est Royal 22e Régiment. Ce dernier a été mis sur pied en 1869. Les membres du régiment ont participé aux deux Grandes guerres ainsi qu'à celle de Corée et celle du Golfe en plus de jouer un rôle dans les missions de la paix des Nations Unies.

Collectivité · 1974-

Le Centre d’analyse et de recherche opérationnelle, jusqu’en 1974, faisait partie du Conseil de recherches pour la défense (CRD) et était connu sous le nom de Centre d’analyse pour la défense (CAD). Après que le Groupe d’étude de la gestion eut passé en revue la structure du Quartier général de la Défense nationale, le CARO a été retiré des autres composantes du CRD et confié au sous-ministre adjoint (Politiques). Le CARO a deux fonctions principales : la recherche opérationnelle et la recherche en matière de questions stratégiques touchant la défense. La Division de la recherche opérationnelle est responsable de la première tâche et fait des recherches sur le choix, l’usage et l’optimisation des systèmes d’armes par les unités de campagne. La Division d’analyse générale s’emploie à la recherche stratégique pour le compte du CARO et se penche en plus sur les problèmes politiques, sociaux et économiques auxquels doivent faire face les Forces canadiennes.

Collectivité · 1964-

Le Chef d'état-major de la Défense (CEMD) est l'officier supérieur de l'Armée canadienne. Le CEMD est responsable du contrôle, de l'administration et de la préparation des Forces armées canadiennes et de la conduite efficace des opérations militaires. Le poste de Chef d'état-major de la Défense a été créé en 1964.

Collectivité · 1993-

Le Comité de gestion de l'information (CGI) a été créé en janvier 1993. Il est présidé par le Vice-chef d'état-major de la Défense et a pour rôle de préciser la voie à suivre en ce qui concerne la gestion de l'information dans le ministère de la Défense nationale. En tant que comité sénior du département, le CGI avise le Vice-chef d’état-major de la Défense et agit comme un Conseil d'administration pour l’Organisation des services d'information de la Défense.

Collectivité · 1993-

Le Comité défense 2000 a été mis sur pied en janvier 1993. Son mandat est d'adapter la structure du ministère aux changements, tant dans la mission de la Défense et des Forces armées que dans la vision globale et les principes de gestion. Il lui incombe aussi d'identifier les priorités d'action et d'organiser un symposium pour les gestionnaires supérieurs. Le comité doit aussi élaborer des politiques spéciales et résoudre les problèmes de répartition de la responsabilité des charges, mettre sur pied des groupes de travail pour des éléments aussi importants que la planification financière, les budgets des opérations, la réforme des pratiques administratives et définir les exigences dans la formation en gestion.

Collectivité · fl.1969-1996

Le coordonateur de groupe – Langues officielles administrait les langues officielles du ministère de la Défense nationale. Lors de la période 1969-1987, beaucoup fut accompli dans le domaine de la reconnaissance formelle qu'une défense nationale effective nécessitait l'intégration des francophones au sein des institutions militaires.

Collectivité · fl.1990-1999

Le Directeur – Enquête et administration du ministère de la Défense Nationale fut aussi connu en tant que Directeur général – Services de gestion du Ministère suite à un changement de nom. Cette branche était responsable de la constance et de la continuité corporative au sein des activités journalière des employés du MDN, ainsi que de l’ensemble des procédures corporatives. Cette branche fut fusionnée avec l’unité responsable des compensations en 1999 afin de créer la nouvelle unité des services corporatifs. Elle est sous la responsabilité du Sous-ministre adjoint (Finances et services du Ministère).

Collectivité · fl.1994-1999

Le Directeur général – Service de gestion du Ministère, du ministère de la Défense Nationale était autrefois connu sous le nom de Directeur – Enquête et administration. Cette branche était responsable de la constance et de la continuité corporative au sein des activités journalière des employés de la DDN, ainsi que de l’ensemble des procédures corporatives. Cette branche fut fusionnée avec l’unité responsable des compensations en 1999 afin de créer la nouvelle unité des services corporatifs. Elle est sous la responsabilité du Sous-ministre adjoint (Finances et services du Ministère).

Collectivité · fl.1985-1986

Le Directeur-Besoins en effectifs a contribué au développement des politiques en main-d’œuvre; a déterminé et planifié la main-d’œuvre militaire et civile nécessaire pour toutes les unités des Forces canadiennes et pour les activités reliés des fonds non-publiques; a déterminé la classification militaire et a enregistré le groupe civil professionnel pour toutes les organisations du ministère de la Défense nationale; a prévu les exigences futures en main-d’œuvre militaire et civile; a contrôlé la validation linguistique et la désignation des postes militaires; et a développé les critères en main-d’œuvre.

Collectivité · fl.1972-1973

La Direction des services infirmiers était une division du Quartier général de la Défense nationale du Canada. Elle avait pour rôle la coordination des politiques en vigueurs dans les différents services infirmiers militaires, notamment par le billet de manuels et la supervision d’examens.