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Люди та організації
Person · 1913-1996

Jean Victor Allard (1913-1996) était Général dans l’Armée canadienne et le Chef d’état-major de la Défense (CEMD) de 1966 à 1969. Il était aussi inventeur, diplomate, et mélomane. Il est né à Sainte-Monique de Nicolet. Lors de la mobilisation, en 1939, il a demandé une mutation de la réserve à la force active. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il a été promu jusqu’au grade de brigadier, commandant la 6th Canadian Infantry Brigade, et il a reçu l’Ordre du service distingué (DSO) à trois reprises. Après la guerre, Allard a été nommé attaché militaire en Union soviétique, poste qu’il a occupé jusqu’en février 1948. Durant la guerre de Corée, il a commandé la 25th Canadian Infantry Brigade, d’avril 1953 jusqu’à la trève de Panmunjon, qu’il a signée au nom du Canada le 27 juillet 1953. Allard a ensuite occupé des fonctions variées, pour éventuellement devenir le premier canadien a commander une division britannique, de 1960 à 1963, en Allemagne. En juillet 1966, Allard a reçu sa dernière promotion, devenant Général, et étant nommé CEMD. Il a été le premier francophone a occuper ce poste, qu’il garda pendant trois ans, avant de prendre sa retraite des forces armées. Il a fortement soutenu l’intégration et l’unification des Forces armées canadiennes, et l'ouverture des possibilités de carrière pour les Canadiens-Français dans les forces armées.

Arnold, John, 1934-2017
Person · 1934 - 2017

John Arnold est né à Cookstown (Ontario), en 1934. Il a étudié au Royal Conservatory, où il a obtenu un diplôme en piano. Il a ensuite fréquenté l’École d’art et de design de l’Ontario. Après avoir obtenu son diplôme, il a travaillé à Design Craft Ltée, une entreprise de Toronto spécialisée dans l’aménagement de présentoirs commerciaux destinés à des salons publics et des expositions. Il a été un membre principal de l’équipe de conception du pavillon du Canada à l’Expo 67. À peu près à la même époque, il a été engagé pour diriger l’équipe de conception du Musée national des sciences et de la technologie (maintenant le Musée des sciences et de la technologie du Canada). Il a également conçu la Cuisine bizarre avec Glenda Krusberg. Après cela, il a travaillé comme conseiller indépendant en conception architecturale pendant 30 ans. Parmi les nombreux projets publics sur lesquels il a travaillé figurent le Royal Tyrell Museum of Paleontology à Drumheller (Alberta), et le hall d’honneur de l’Aviation royale canadienne (ARC) au Musée national de l’aviation (maintenant le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada).

En ce qui concerne le hall d’honneur, John Arnold a joué deux rôles : d’abord celui de conseiller en conception, puis celui de conseiller artistique. Il a d’abord été chargé de préparer un rapport pour le Fonds du mémorial de l’ARC, établissant des directives à l’intention de l’architecte de l’espace commémoratif. Pour ce faire, il a assuré la liaison avec les responsables du Fonds, le personnel de la collection aéronautique nationale et la division de l’architecture et de la planification des Musées nationaux du Canada (MNC). Il a ensuite dû assurer la liaison entre les gens du Fonds, le jury sélectionné pour juger les œuvres d’art potentielles, les artistes finalement choisis, la Corporation des MNC, le ministère des Travaux publics, ainsi que l’architecte principal du projet.

John Arnold s’est également consacré à l’architecture résidentielle. Il a siégé au conseil d’administration d’Héritage Ottawa, et a conçu le logo de l’organisme en s’inspirant d’un édifice emblématique local, le pavillon Aberdeen. Il a été rédacteur en chef d’un guide sur les structures patrimoniales d’Ottawa, et a été membre du comité consultatif sur la conservation de l’architecture locale de la Ville d’Ottawa.

John Arnold est décédé en 2017 à l’âge de 83 ans, laissant derrière son partenaire de 48 ans, Stephen Boissonneault.

Corporate body · 1947-

Association canadienne d'éducation de langue française (ACELF). Fondation en 1947 à Ottawa à l'initiative du Comité de la Survivance française et sous le nom Association canadienne des éducateurs de langue française; en 1947, l'ACELF « répond alors au double besoin de venir en aide aux groupes francophones minoritaires au pays et d'exprimer toute la solidarité des gens du Québec à leur égard » (Éduquer en français, notre passion depuis 50 ans! 1947-1997 /ACELF, p. 7). Incorporation sous la partie II de la Loi sur les corporations canadiennes, lettres patentes, 2 juin 1948; prend le nom de Association canadienne d'éducation de langue française, en 1966; lettres patentes supplémentaires, 11 avril 1968. Siège social, à Ottawa, 1947-1948 et à Québec, depuis 1949. Buts selon les documents constitutifs de 1948 et 1968 : « a) servir la cause de l'éducation et de la culture d'expression française; b) susciter l'intérêt, stimuler l'action en faveur de l'éducation et de la culture d'expression française; c) collaborer avec tous les organismes, institutions, regroupements ou ministères œuvrant dans la poursuite de buts similaires; d) exercer toute activité se rattachant à ses fins et en particulier : 1) mettre à la disposition des associations ou institutions d'éducation ou d'éducateurs, un service de renseignements [...]; 2) favoriser la distribution de toute publication capable de servir dans tous les milieux [...]; 3) faciliter les échanges d'idées et d'expériences [...]; e) entretenir les relations avec les collectivités canadiennes, internationales ou autres et collaborer avec elles en ce qui concerne l'éducation et la culture d'expression française » (Ibid, p. 14 et 17). Champ d'intervention, 2005, action dans le domaine de l'éducation, fondement de la vitalité linguistique et culturelle des communautés francophones; mission, 2005, inspirer et soutenir le développement et l'action des institutions éducatives francophones du Canada. Structures : 1950, Conseil d'administration de 50 membres et Comité exécutif regroupant la présidence et 4 vice-présidences représentant les quatre régions du Canada et 9 directrices et directeurs; 1971, Conseil d'administration de 30 membres; 2004, 4 régions (Atlantique, Québec, Ontario et Ouest), Assemblée générale des membres (individuels, collectifs, désignés, honoraires et gouverneurs), Conseil d'administration de 8 administrateurs élus par les membres de l'assemblée générale, dont 3 sont recommandés par le Conseil des gouverneurs (dont 1 choisi par et parmi les représentants des ministères de l'Éducation; pas plus de 2 administrateurs d'une même région); présidence et vices présidences régionales (Statuts et règlements, 26 novembre 2004). Principales réalisations : Comité des minorités, enquête sur l'enseignement du français dans les milieux anglophones, 1948; émissions radiophoniques, 1949-1952; création des Éditions de l'ACELF avec la coopération du Centre de pédagogie et de psychologie de Montréal, 1952; lancement du Bulletin, 1955; premier colloque sur le patriotisme, 1956; lancement d'un concours de littérature enfantine, 1957; enregistrement de 14 émissions radiophoniques diffusés sous le nom d'Un océan à l'autre, 1959; début d'une enquête sur la langue parlée en 1960, démarche à l'origine de la création de la Commission permanente de la langue parlée; participation à la fondation de l'Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF), 1961; création du Comité de télévision éducative et organisation du Colloque sur la télévision éducative, 1962; établissement de la Commission permanente de l'enseignement par la radio et la télévision, 1964; soutien à la mise sur pied de la Fédération des Acadiens de la Nouvelle-Écosse, 1965; mise sur pied du Centre de recherches et d'information, 1965; aide à la fondation de l'Association québécoise des professeurs de français (AQPF), 1967; collaboration à la création de la Fédération internationale des professeurs de français, 1968; encouragement à la création de l'Association internationale des écrivains de langue française et l'Assemblée internationale des parlementaires de langue française, 1969; lancement de la Revue de l'ACELF, 1971; contribution à la formation de la Fédération des jeunes canadiens-français, aujourd'hui la Fédération de la jeunesse canadienne-française, 1974 et à la mise sur pied de la Fédération des francophones hors Québec, aujourd'hui la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, 1975; début des salons itinérants du livre, 1977; programme de coopération des agentes et des agents francophones qui conduit à la mise sur pied de 3 commissions permanents regroupant les parents, le personnel enseignant et les commissaires d'écoles, 1978; collaboration à la fondation de la Commission nationale des parents francophones, 1979; contribution à la mise à jour de la recherche sur le manuel scolaire et le matériel didactique en langue française à l'élémentaire et au secondaire au Canada, 1982; nouvel essor au Programme de sensibilisation à la lecture, 1984; participation au Sommet de la francophonie, 1987; initiative du Réseau francophone d'enseignement postsecondaire à distance du Canada, aujourd'hui Réseau d'enseignement francophone à distance, 1988; participation à la création de l'Alliance canadienne des responsable et des enseignantes et des enseignants en français de langue maternelle (ACREF), 1989; programme d'échanges à l'intention des jeunes francophones, 1989; la Revue de l'ACELF prend le nom de Éducation et francophonie, 1990; mise sur pied de la Table nationale de concertation sur la programmation scolaire de langue française, aujourd'hui Table nationale d'éducation de langue française, 1990; déclaration pour réussir l'alphabétisation en française au Canada, 1990. Sources : Éduquer en français, notre passion depuis 50 ans! 1947-1997 / ACELF, [1997]; Statuts et règlements / ACELF, 26 novembre 2004; site Web de l'ACELF.

Corporate body · 2000-2017

Association des Major-Bontron d'Amérique (AMBA). L'Association des Major-Bontron d'Amérique a vu le jour le 19 avril 2000. Fondée par Jean-Marc Major, l'Association est alors formée d'un premier comité de direction de sept membres mandaté pour l'organiser : Jean-Marc Major (président), Jean-Louis Major (vice-président), Louise Malette (secrétaire), Raymond Major (trésorier), Gisèle Major-Thérien (archiviste), Henri G.J. Major (directeur) et Roger A. Major (directeur). L'Association a pour mandat de faire connaître les origines et la riche contribution des aïeux de la famille Major-Bontron aux descendants actuels, de cultiver un sentiment d'appartenance et de créer des liens entre les différents membres. Plus précisément, l'Association a pour objectif de regrouper les descendants d'Étienne Bontron dit Major, de réaliser des travaux de généalogie, d'organiser et/ou de tenir diverses activités (conférences, réunions, assemblées, expositions, rencontres) et de promouvoir le développement et la diffusion de l'histoire et de la généalogie de la famille. Entre 2003 et 2017, l'Association s'est réunie chaque année, au Québec et en Ontario. Regroupant 242 membres au total, dont 28 membres à vie, elle a fait paraître trois fois par année (mars, juillet, décembre) un bulletin de nouvelles, « L'Estafette », et mis en ligne sur un site Web. Chaque édition de « L'Estafette » a été expédiée aux Archives départementales de Doubs, à Besançon (France), ainsi qu'à Bibliothèque et Archives Canada, à Ottawa. Les secteurs des archives, du site Web, du journal et de la généalogie relèvent de quatre comités distincts. Faute de relève, l'Association est finalement dissoute le 16 septembre 2017, lors de sa dernière assemblée générale. Source : historique fourni par Jean-Marc Major.

A.V. Roe Canada Limited
Corporate body · 1945-09-01 - 1962-04-30

Pour plus d'information sur la société A.V. Roe Canada Limited, veuillez voir la notice d'autorité pour la société Hawker Siddeley Canada Limited.

Corporate body · 1946-1955

Pour plus d'information sur la division de turbines à gaz (Gas Turbine Division) de la société A.V. Roe Canada Limited, veuillez voir la notice d'autorité pour Hawker Siddeley Canada Limited.

Corporate body · 1955 - 1962-07-26

Pour plus d'information sur la compagnie Avro Aircraft Limited (Canada), veuillez voir la notice d'autorité pour la société Hawker Siddeley Canada Limited.

Beachell, Chester, 1915-2002
Person · 1915-09-20 - 2002-12-21

Chester Ernest Beachell est né à Winnipeg le 20 septembre 1915 et a grandi à Rosser, au Manitoba. Il a fréquenté le Dominion Business College à Winnipeg en 1933 avant de s’inscrire à l’Université du Manitoba en 1934 pour étudier l’ingénierie. Bien qu’il n’ait pas obtenu son diplôme, il a commencé à travailler en 1937, à l’entretien des projecteurs pour le groupe Western & Associates Theatres, à Winnipeg. En 1939, il a été engagé comme ingénieur de studio par CJGX Yorkton pour concevoir et construire des consoles pour la station du diffuseur à Winnipeg, avant de déménager à Yorkton, en Saskatchewan, pour concevoir et construire la console de cette autre station. En 1944, Chester Beachell et sa famille ont déménagé à Ottawa pour occuper le poste d’ingénieur de studio d’enregistrement à Radio Bureau, à Ottawa, où il a enregistré des entretiens avec des membres du Parlement pour l’émission Report from Parliament Hill. En 1947, il a accepté le poste d’ingénieur en chef et de concepteur de studio pour la nouvelle station FM CFRA à Ottawa, qui pourrait avoir été la première chaîne FM privée au Canada. Il a commencé à travailler à l’Office national du film (ONF) en 1949, d’abord comme responsable de la maintenance de l’équipement sonore. Un an plus tard, en 1950, il a été promu chef de la recherche et du développement techniques, puis a été nommé agent principal de recherche à la division de la recherche technique en 1951. À ce titre, il a mis au point ou modifié des technologies pour soutenir le travail de ses collègues à l’ONF. Il a obtenu 60 brevets, dont un en 1957 pour le système Sprocketape, une technologie d’enregistrement sonore plus légère avec caméras portatives qui permettait à l’ONF de tourner des documentaires sur place dans le style émergent du cinéma-vérité. M. Beachell a signé des textes sur plusieurs de ses innovations dans le Journal of the Society of Motion Picture and Television Engineers. Il a reçu un prix de la fonction publique pour sa contribution au progrès technique en reconnaissance de son innovateur système Sprocketape. En 1958, on lui a demandé de fournir un soutien technique à la division du son de l’unité cinématographique jamaïcaine. En 1961, il a été élu membre du groupe honorifique « des inventeurs » (The Inventors) de la Société canadienne de brevets et d’exploitation du Conseil national de recherches. Lui et ses collègues ont fabriqué un système automatisé à projecteurs multiples pour la contribution de l’ONF à Expo 67. Chester Beachell s’est mis à la plongée sous-marine par intérêt personnel et a obtenu sa certification en 1969. C’est ainsi qu’il a mis au point l’hydrophone et qu’il a participé à de nombreuses missions de prise de son pour l’ONF et d’autres projets, notamment : station de recherche sous-marine Sublimnos de Joe MacInnis à Tobermory, Ontario (novembre 1970); expédition Arctic II de Joe MacInnis à Resolute Bay, aux Territoires du Nord-Ouest, pour le projet The Sea de l’ONF (février 1971); enregistrement de dauphins à l’Aquarium de Montréal pour d’autres prises de son pour The Sea (1971); enregistrements (espagnol, Honduras) à partir du navire Aquarius II (mars 1972); caméra et son pour la production du film We Call them Killers de l’ONF sur les orques à l’aquarium Sealand of the Pacific à Oak Bay, sur l’île de Vancouver; expédition Arctic III de Joe MacInnis à Resolute Bay, prise de son à la station de recherche Sub-Igloo (novembre 1972); son pour le film de Bill Mason intitulé In Search of the Bowhead Whale qui documente l’expédition de Scott McVay au large de l’Alaska (1973); expédition Arctic IV de Joe MacInnis qui a fait l’objet d’un film de l’ONF et d’un projet télévisé intitulé Inukshuk (1974); habitat sous-marin Atiba I à Noyan, au Québec (1975); enregistrement et photographie sous-marine pour le film Under-water Man sur le sous-marin Ojibwa des Forces canadiennes (1976); enregistrement et photographie sous-marine pour la certification SDL I (Submersible Diver Lockout) des Forces canadiennes de l’Atlantique et des US Navy Ocean Simulation Systems (1977); et enregistrement sonore et photographie du site de plongée archéologique du navire britannique Sapphire qui a coulé en 1696 au large de Bays Bull, à Terre-Neuve-et-Labrador. En plus de ces projets ou en réponse à ceux-ci, M. Beachell a conçu ce qui suit : un système de télévision sous-marine monochrome; un système d’enregistrement sonore stéréo pouvant être transporté par un seul plongeur; un boîtier étanche permettant à la CBC d’utiliser sa caméra de télévision couleur Plumbicon sous l’eau (avec son collègue Stan Cole); un système d’enregistrement et de lecture « lip sync » sur cassettes audio; un système de sous-titrage sur bande séparé pour les secteurs résidentiel, télévisuel et théâtral (avec Stan Cole et Bert van Barneveld); et un système permettant de contrôler automatiquement la prise de photos sur rail afin de produire un nombre déterminé d’images par mile. Au moment de sa retraite, en 1980, la Society of Motion Picture and Television Engineers lui a décerné la médaille d’or internationale John Grierson et l’a nommé Life Fellow. L’Audio Engineering Society l’a également nommé membre à vie. L’Office national du film a baptisé son studio de bruitage à son nom pour lui rendre hommage. Chester Beachell est décédé le 21 décembre 2002 à Edmonton, en Alberta.

Person · 1890-07-30 - 1950-11-21

Le commandant Charles Taschereau Beard est né à Ottawa le 30 juillet 1890. Il a commencé sa carrière dans la Marine royale sur le navire marchand d’entraînement Conway. De retour au Canada, il a d’abord travaillé aux services de protection des pêches, puis à la Réserve marine royale (1909), avant de joindre les rangs de la Marine royale canadienne, en 1910, en tant qu’aspirant de marine. Pendant la Première Guerre mondiale, il a servi dans la région de Pas-de-Calais. En 1921, il a travaillé avec Alexander Graham Bell à Baddeck, lorsque Bell faisait des tests sur des hydroptères. En 1922, il a été nommé officier supérieur de la Marine, à Esquimalt, et a agi en tant que capitaine de Naden. Il a ensuite occupé divers postes au quartier général, y compris directeur de la Réserve navale et directeur des opérations navales (CFB Esquimalt Navy and Military Museum). Lorsque son mandat de directeur de la Réserve navale a pris fin, le ministre de l’Intérieur a invité la Marine royale canadienne à nommer un officier pour une expédition d’exploration dans l’Arctique de l’Est. Charles Taschereau Beard a ainsi été affecté à cette expédition à bord du navire Nascopie, de la Compagnie de la Baie d’Hudson, en juillet 1935. Avant son départ, un officier supérieur d’aviation lui a demandé de rédiger un rapport sur la région, et l’Aviation royale canadienne lui a prêté un appareil photo et dix rouleaux de pellicule. On lui a également fourni une liste des sites à évaluer pour l’entreposage de carburant. Son rapport et ses négatifs ont été remis à l’Aviation royale après son périple. En 1936, il était de retour à Naden, cette fois à titre de commandant puis de commandant des chantiers navals. Beard a pris sa retraite de la Marine royale canadienne, mais a été rappelé au service, lors de la Seconde Guerre mondiale, en tant que commandant du NSM Prince Rupert. Il a dû retourner à la retraite pour des raisons de santé, mais est devenu député de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique pour Esquimalt, après la guerre, de 1945 à 1948. Charles Taschereau Beard est décédé le 21 novembre 1950.

Beauchamp, Jacques C., 1928-
Person · 1928-06-08 - 2019-09-03

Jacques Beauchamp est né à Ottawa le 8 juin 1928. Il a fait des études bilingues dans des établissements d’Ottawa, puis a étudié à l’Université McGill, à Montréal. Il a obtenu son baccalauréat en génie civil en 1952. Il a commencé sa carrière au ministère du Nord canadien et des Ressources naturelles, travaillant à la restauration de sites historiques et à la conception de ponts pour la direction des parcs nationaux. En 1955, il est transféré au ministère des Travaux publics (plus tard, Travaux publics Canada) pour travailler sur la conception de structures destinées à la route Transcanadienne traversant les Rocheuses ainsi que de ponts pour les régions au nord.

Beauchamp a été ingénieur de district au Québec, de 1960 à 1967, où il était responsable de la route Transcanadienne dans la province, de l’accès aux ressources et de divers travaux de génie civil. En 1970, il est devenu directeur de l’ingénierie des ponts à Travaux publics Canada (TPC), à Ottawa, puis directeur général des structures en 1987. Dans ses fonctions, il surveillait la conception, l’évaluation et la réparation des ponts interprovinciaux. Il a en outre supervisé l’aménagement d’installations sportives pour les Jeux olympiques de Calgary en 1988, soit l’anneau de patinage, le tremplin de ski et les pistes de bobsleigh et de luge. Le projet le plus important dans sa carrière a été les travaux préliminaires pour le pont de la Confédération reliant l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick, dans le détroit de Northumberland. Il était en fait un des principaux acteurs administrant la préparation des études de faisabilité technique ainsi que l’évaluation des propositions de première ronde pour la construction du pont. Jacques Beauchamp a pris sa retraite de TPC en 1990. Il est décédé le 3 septembre 2019.

Beaulne, Yvon
Person · 22 février 1919-

Beaulne, Yvon. Diplomate. Ottawa (Ont.), 22 février 1919 - . Fils de Léonard Beaulne (1887-1947) et d'Yvonne Daoust ([18--]-1943); frère de Guy, Jean-Pierre et Paulette ([192-]-1993). Université d'Ottawa : B.A., philosophie, 1939; licence en philosophie, 1941; doctorat honoris causa, sciences politiques, 1970. American University, Washington D.C., sciences politiques, 1966-1967. Armée canadienne : soldat, 1941; école d'officiers, 1942; service en Europe et en Afrique du Nord, démobilisé en 1946. Ministère des Affaires extérieures du Canada, 1947-1984 : service en Italie et en Argentine; ambassadeur du Canada au Venezuela, en République Dominicaine, au Brésil, à l'ONU (New York), à l'UNESCO (Paris), au Saint-Siège (Rome, État du Vatican); retraite, 1984. Commission des droits de l'homme de l'ONU : président, 1980; chef de la délégation canadienne, 1976-1984. Université d'Ottawa, Centre de recherche et d'enseignement sur les droits de la personne, fondateur, 1981. Université d'Ottawa, « Conférence Yvon Beaulne» sur la protection internationale des droits de la personne, 1982. Institut canadien-français d'Ottawa, président d'honneur, 1984. Congrégation des O.M.I., membre honoraire, 1984. Ordre de Malte, 1988; Ordre du Canada, 1992. Source : Dossiers administratifs CRCCF.

Beauregard, Claude, 1957-
Person · 1957-

Claude Beauregard, un historien, a été employé militaire du Service historique du Ministère de la Défense nationale de 1992 à 1996. Durant les années 1992 et 1993, il a entrepris des recherches sur le rôle du Canada dans le maintien de la paix et a donc accumulé des matériaux écrits diversifiés sur le maintien de la paix en général ainsi que sur le Groupe d’assistance des Nations Unies pour la période de transition (GANUPT) en particulier.
Il a complété son Doctorat en 1995 et a poursuivi des études post doctorales au Département d’Histoire de l’Université Laval. Son principal champ de recherches professionnelles est le contrôle et la manipulation de l’information au XXe siècle.
De plus, Claude Beauregard a été membre de l’exécutif de la Société historique du Canada, chercheur supérieur à l’Institut canadien des Études stratégiques et il a aussi été commissaire à la Commission canadienne d’histoire militaire.

Corporate body · 1997

Le 17 janvier 1997, le Bureau du Sénat de Belgique a proposé la création d'une commission spéciale Rwanda lors d'une séance plénière du Sénat. La commission se composerait du Président du Sénat et d'un représentant des groupes politiques au sein du Bureau du Sénat. Le 28 janvier 1997, la composition du Bureau de la commission spéciale Rwanda a été déterminée: M. Swaelen comme président du Sénat, étant président de plein droit, MM. Mahoux et Verhofstadt ont été désignés, respectivement, en tant que premier vice-président et deuxième vice-président, et M. Destexhe a été désigné secrétaire. La commission spéciale était composée en outre de MM. Caluwé et Hostekint, Mme Williame-Boonen, M. Ceder, MM. Anciaux et Jonkheer (avec voix consultative) et Mme Dua (avec voix consultative). Le 23 avril 1997, le Président du Sénat déposa au Bureau du Sénat une proposition visant à instituer une commission d'enquête parlementaire à part entière qui comprendrait quinze membres et qui remplacerait la commission spéciale composée, elle, de huit membres. La proposition fut adoptée sans amendement par le Sénat le 24 avril 1997. La réunion d'installation de la Commission d'enquête eut lieu le 30 avril 1997.
Le Bureau de la Commission d'enquête était composé comme suit: M. Swaelen, président de la Commission de droit, M. Mahoux vice-président, et M. Verhofstadt deuxième vice-président. MM. Mahoux et Verhofstadt furent également désignés secrétaires. Outre les membres du bureau, la Commission d'enquête comprenait M. Caluwé, Mme Thijs, M. Hotyat, Mme Lizin, MM. Goris, Hostekint, Moens, De Decker, Dextexhe, Mme Bribosia-Picard, Mme Williame-Boonen, M. Ceder, M. Anciaux (avec voix consultative), M. Jonckheer (avec voix consultative) et Mme Dua (ave voix consultative). Conformément à la décision du Sénat du 24 avril 1997, la Commission d'enquête avait pour mission "à partir du rapport du groupe ad hoc Rwanda, créé par décision de la Commission des Affaires étrangères du Sénat du 24 juillet 1996, de poursuivre le travail de la commision spéciale Rwanda instituée par le Sénat le 23 janvier 1997. La Commission examine quelles politiques les autorités belges et internationales ont menées, plus particulièrement quelles actions elles ont entreprises et formule éventuellement des conclusions concernant les responsabilités et les mesures qui devraient être prises dans le future." La Commision d'enquête disposait pour remplir sa mission de toutes les compétences visées à l'article 56 de la constitution et dans la loi du 3 mai 1880 sur les enquêtes parlementaires. Le travail de la Commission d'enquête dura huit mois. Le rapport fait au nom de la Commission d'enquête fut publié le 6 décembre 1997.

Benoît, Pierre
Person · 1906-1989

Benoît, Pierre. Auteur, historien et interprète. Montréal (Québec), 1906 - Ottawa (Ont.), 1989. Collège Sainte-Marie, Montréal, B.A., 1931; Université de Montréal, droit. La Patrie, reporter et chroniqueur. Traducteur de dépêches : La Presse; Le Canada; Canadian Press. Secrétariat d'État, Ottawa, traducteur, 1940. Auteur de sketches pour la radio et la télévision. Société des écrivains canadiens, section d'Ottawa, secrétaire-trésorier, 1949. Publications : La Vie inspirée de Jeanne Mance, 1934 (prix d'Action intellectuelle, 1935); Le Sentier couvert, 1945; Martine Juillet, fille du roi, 1945; Le Marchand de la Place Royale, 1960; Maisonneuve, 1960; Lord Dorchester, 1961; À l'ombre du mancenillier, 1981. Collabore au Quartier latin. Sources : Dossiers administratifs CRCCF; Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 111; Dictionnaire de l'Amérique du Nord : francophonie nord-américaine hors Québec, p. 48.

Bernier, Serge
Person · fl.1995-2013

Serge Bernier devient directeur à la Direction – Histoire et patrimoine en 1995. Né à Montréal, il reçoit son Baccalauréat ès arts en histoire du Collège militaire royal. Récipiendaire d'une bourse lui permettant d'obtenir le Diplôme du Centre des Hautes Études européennes, il a ensuite complété son Doctorat en histoire contemporaine à Strasbourg, en France, tout en servant comme officier d'état-major au Quartier général de la Défense nationale. Il a terminé sa carrière comme historien en uniforme au Service historique de la Défense nationale, à Ottawa. Il est ensuite devenu Historien en chef (civil) et Directeur - Histoire et patrimoine. Il a publié des dizaines d'articles et plusieurs livres, y compris les deux volumes sur le bilinguisme dans les forces armées, avec Jean Pariseau, et sa thèse de doctorat: Relations politiques franco-britanniques, 1947-1958. De plus, il a collaboré avec le général Allard dans la rédaction du livre: Mémoires du général Jean V. Allard.

Bessette, Gérard
Person · 1920-

Bessette, Gérard. Auteur. Sainte-Anne-de-Sabrevois (Iberville, Québec), 1920 - . Externat classique Sainte-Croix, B.A., 1941; Université de Montréal : licence ès lettres, 1944; M.A., 1946; doctorat ès lettres, 1950. Professeur : Université de Saskatchewan, 1946-1948; Université Duquesne, Pittsburg, 1951-1958; Collège militaire royal, Kingston, 1958-1960; Université Queen's, Kingston, 1960-1979. Université Laval, professeur invité, 1966-1967. Membre : Société royale du Canada, 1966; Académie canadienne-française, 1988. Publications : Le Coureur et autres poèmes (prix du Concours littéraire de la province de Québec, 1947); La Bagarre, 1958; Le Libraire, 1960 (Prix du Grand Jury des Lettres); Les Pédagogues, 1961; L'Incubation, 1965 (Prix du Gouverneur général); Le Cycle, 1971 (Prix du Gouverneur général); La Commensale, 1975; Les Anthropoïdes, 1971; Le Semestre, 1979; Les Dires d'Omer Marin, 1985. Collaboration à de nombreux périodiques : Gants du ciel, Amérique française, L'Action nationale, L'Action universitaire, Canadian Literature. Source : Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 134.

Person · 1902-

Charles-Marie Boissonnault (1902- ) a été un journaliste formé en histoire, en géographie et en démographie. Il est né à Saint-Blaise, comté de Saint-Jean, province de Québec, le 12 décembre 1902. Il est le fils de Lucien Isaïe Boissonnault, cultivateur, et de Marie Dumais, son épouse en troisièmes noces. Première journaliste canadienne-française, Marie Dumais s’est distinguée également en poésie. Elle a été connue sous les pseudonymes de Berthe d’Iberville et de Solanges.

Charles-Marie Boissonnault a fréquenté les collèges de Saint-Jean et de Valleyfield et fait ses études classiques au collège de Sherbrooke. Il a complété ses études classiques par une année de philosophie à l’université de Montréal. En 1947-1948, il a suivi les cours d’histoire et de méthodologie historique à l’Institut d’Histoire et de Géographie de l’université Laval sous la direction d’André Latreille, de Lyon et l’année suivante sous la direction de Pierre Deffontaine, en géographie humaine.

Le 17 octobre 1931, Charles-Marie Boissonnault épousait Germaine Casgrain, petite-fille, du côté maternel de l’honorable Alfred Mousseau, ancien premier ministre du Québec, et, du côté paternel de P. E. Casgrain (frère de l’historien Raymond Casgrain) historien et ex-député de l’Islet, au Québec. Charles-Marie et Germaine ont eu trois enfants : Charlotte, Germaine et Mireille.

À partir de 1940, Charles-Marie Boissonnault a travaillé comme publiciste au ministère de la Santé de la province de Québec. Il y a acquis une formation de démographe avec Paul Parrot, démographe officiel de la province de Québec. Il a fait une carrière journalistique au journal l’Événement comme chroniqueur judiciaire, secrétaire de rédaction et de publicité, directeur du supplément littéraire et scientifique et directeur des informations. Il a collaboré à l’éditorial sur les questions d’ordre général et sur les questions européennes. Il a également offert ses services aux journaux Le Soleil, Le Devoir, La Presse, ainsi que de nombreux magazines et revues canadiens-français.

Corporate body · 1961-1971

Fondé par les prêtres et laïques du Centre diocésain de Hearst, en 1961, le bulletin Bonjour se donne comme objectif de contribuer à développer le sens de la fraternité, à diffuser le message de l’Évangile, à créer des zones de paix dans le peuple de Dieu et à unir davantage tous les catholiques du diocèse. Le dernier numéro date de novembre-décembre 1971.

Brodeur, Donat
Person · 18-- - 1920

Brodeur, Donat. Avocat. [S.l., 18--] - [s.l.], 1920. Avocat à Ottawa. Marié à Marie-Louise Marmette, fille de Joseph Étienne Eugène Marmette et petite-fille de François-Xavier Garneau, 1892. Sources : Dossiers administratifs CRCCF; Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 946-947.