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Personne/organisation
Famille Richards
Famille · 1841 -

Le canton Grattan du comté Renfrew, en Ontario, a été arpenté et colonisé dans les années 1850. Les premiers colons avaient besoin d’une scierie pour le bois d’œuvre, et la première fut construite en 1855 par Duncan Ferguson et Donald Cameron, sur le ruisseau Constant qui coule du lac Constant. La petite agglomération qui a grandi autour de la scierie a reçu le nom de Balaclava en honneur de la bataille de la guerre de Crimée. Dans les années 1860, il y a eu deux hôtels (appelés plus tard des pensions) et un magasin général qui appartenait à Joseph Legree. En 1868, la scierie a été achetée par William Richards (1841-1908) pour la somme de 1 325 $. La scierie Richards coupait du bois résineux et du bois dur pour les besoins locaux et pour le marché commercial plus vaste. Il est possible que William Richards ait acheté le magasin général en 1896.

En 1896, le barrage en bois à Balaclava a cédé, déversant de la sciure et d’autres débris de bois en aval. Au cours des années 1903-1904, les roues hydrauliques de la scierie ont été remplacées par des turbines hydrauliques plus efficaces, et un brûleur de résidus de bois a été installé pour éliminer la sciure. Toutefois, en 1911, William Hunter, qui possédait un moulin à broyer 2 km en aval, a intenté une poursuite contre Richards pour les déchets de bois qui obstruaient ses équipements. Hunter a obtenu 200 $ en dommages et intérêts, et Richards a reçu l’ordre de cesser de polluer le ruisseau avec ses déchets de bois. Ce fut une des premières causes liées à l’environnement en Ontario.

En 1900, le nom de la compagnie est devenu « William Richards and Son » lorsque le fils de William, Harry Richards (1875-1938), est devenu un associé. Après le mort de William Richards, en 1908, la compagnie a été rebaptisée pour devenir la H. Richards. À cette époque, la compagnie vendait ses produits à des grossistes de Montréal et de Toronto, et avait obtenu de gros contrats avec les chemins de fers canadiens pour l’approvisionnement en traverses. En 1936, un incendie a lourdement endommagé la scierie, laquelle a toutefois été rapidement reconstruite. Harry Richards est décédé deux ans plus tard, et son fils, William (Bill) Richards (1899-1967), a pris la relève à la scierie et au magasin général. Au fil du temps, les quantités de bois se sont épuisées, et les activités de la scierie ont peu à peu ralenti. En 1957, la scierie a été achetée par David Dick. Les activités se sont poursuivies, et en 1967, elle a été reconnue comme étant la dernière scierie fonctionnant à l’eau en Ontario.

Des membres de la famille Richards ont occupé des postes à la commission scolaire publique des cantons de Grattan et Brougham à divers moments, et ont siégé au conseil de la société Brougham and Grattan Telephone Co.

Famille Vachon
Famille · 1898-

Roméo Vachon est né en 1898 à Saint-Marie-de-Beauce, au Québec. Bien qu’il rêvait dès son tout jeune âge de devenir pilote, il s’est d’abord enrôlé dans la Marine royale canadienne en tant qu’ingénieur. Il a servi sur quatre navires différents pendant la Première Guerre mondiale, après quoi il est rentré au Québec. Il a ensuite déménagé à Toronto pour s’engager dans le Royal Flying Corps, au Camp Borden. L’année suivante, en 1921, il s’est mis en disponibilité pour travailler à la Laurentide Pulp and Paper Company, plus tard appelée Laurentide Air Services, où son frère Irénée a également commencé à travailler. Cette entreprise faisait la surveillance des feux de forêt et de la cartographie aérienne. Roméo Vachon a appris à piloter pendant cette période, bien qu’il n’avait toujours pas de licence de pilote professionnel. Il est donc allé suivre une formation de pilote à la société General Motors à Dayton, en Ohio. Il est ainsi rentré au Canada avec une licence américaine, et peu après, il a obtenu sa licence canadienne, devenant le premier Canadien francophone à être reçu pilote au pays. Le gouvernement de l’Ontario a établi l’Ontario Provincial Air Service en 1924, que Vachon a tôt fait d’intégrer en tant que pilote. En 1927, il change de travail et se tourne vers une nouvelle entreprise appelée Canadian Transcontinental Airways qui avait comme mandat de mettre sur pied un service postal aérien régulier pour les collectivités isolées du Québec, sur la rive nord du fleuve Saint Laurent. Dès 1928, Vachon desservait un circuit entre Sept-Îles et Moncton. Cette même année, il a porté secours à l’équipage de l’avion allemand Bremen après un atterrissage d’urgence suivant un des premiers vols transatlantiques d’est en ouest. Lorsque la Transcontinental Airways a élargi ses activités pour établir un nouveau service postal aérien entre l’Europe et l’est du Canada, Roméo Vachon a été nommé responsable du recrutement et de la sélection des itinéraires. Mais la Transcontinental Airways a été absorbée par la Canadian Airways en 1930, et Vachon a été congédié par les nouveaux dirigeants. Il est donc devenu, pendant six mois, le pilote privé de Bob Holt. C’est pendant cette période (1931) qu’il a été sollicité pour piloter le Saro Cloud pour le carrousel aérien transcanadien Montréal-Vancouver par la société Saunders-Roe. Cette même entreprise l’a ensuite invité à se rendre à Londres pour offrir ses conseils en ce qui concerne la mise au point du Saro Cloud. En 1932, Vachon est retourné au service de la Canadian Airlines, cette fois à titre de gestionnaire de l’exploitation. Il a plus tard été promu au poste de chef de district, puis de gestionnaire de la Quebec Airways, une filiale de l’entreprise. En 1938, un an après sa fondation, la Trans-Canada Air Lines l’a recruté en tant que pilote, mais il est ensuite devenu directeur d’aéroport puis superviseur de l’entretien des appareils, et finalement, directeur adjoint de la division de la région est. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été détaché au ministère des munitions et de l’approvisionnement, où il était responsable de la maintenance des aéronefs utilisés pour le Plan d’entraînement aérien du Commonwealth. Plus tard, en 1944, Roméo Vachon a été nommé membre de la Commission des transports aériens, et est devenu conseiller du ministre pour les questions d’aviation civile et commerciale. Il a fait partie de la délégation du Canada lors de la conférence mondiale qui a donné lieu à l’établissement de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Roméo Vachon a été membre de la Commission des transports aériens jusqu’à son décès, en 1954. Il a reçu de nombreuses distinctions au cours de sa carrière, dont la Médaille de guerre britannique et la Médaille de la victoire pour son service militaire pendant la Première Guerre mondiale, ainsi que le trophée Trans-Canada (McKee Trophy) pour sa contribution à l’avancement de l’aviation canadienne. En 1960, un parc a été nommé en son nom à Sainte-Foy, au Québec, où était jadis situé le premier aérodrome de la ville de Québec.

Roméo Vachon a épousé Georgette Tremblay en octobre 1924. Ils ont eu quatre enfants : Thérèse, Gisèle, Pierre et Jean. Née à Lac-à-la-Tortue en 1900, Georgette était diplômée en musique et en lettres de l’Université Laval et avait également étudié à Paris. Lorsque la nomination de son mari à la Commission des transports aériens a amené la famille à Ottawa, en 1944, elle s’est mise à participer activement à plusieurs activités bénévoles, devenant notamment la fondatrice de la Société d’étude et de conférences d’Ottawa, en 1946. Elle est devenue membre de l’Alliance française d’Ottawa en 1949, puis présidente en 1951. Surnommée « la mère de l’aviation canadienne » pour ses nombreux articles sur l’aviation au Canada et ses six années consacrées à la section des documents historiques de l’Aviation royale canadienne, elle a été reçue membre honoraire de l’escadron no 425 (l’escadron Alouette) en 1953. Georgette Vachon a publié un livre intitulé Goggles, Helmets and Airmail Stamps en 1974, ainsi que plusieurs autres feuillets historiques. Elle est décédée le 7 février 1987.

Feuilto, Olimpe et Feuilto, Pierre
Famille

Feuilto, Pierre. Fils de Grégoire Feuilto et Françoise Laprise; marié à Olimpe Besse, 23 janvier 1843, Saint-Roch-des-Aulnaies (Québec); grand-père d'Élisabeth Lajoie; arrière-grand-père de Georges Michaud. Besse, Olimpe. Fille de Louis Besse et Marie Charlotte Pelletier; mariée à Pierre Feuilto, 23 janvier 1843, Saint-Roch-des-Aulnaies (Québec); grand-mère d'Élisabeth Lajoie; arrière-grand-mère de Georges Michaud. Sources : Fonds Georges-Michaud (P62); Amable Morin, notaire de chez nous : premier tabellion résident de Saint-Roch-des-Aulnaies / Robert Martin. - Saint-Anne-de-la-Pocatière : Société historique de la Côte-du-Sud, 1976, 104 p. (Cahier d'histoire; 11).

Karch, Pierre et Mariel-O'Neill-Karch
Famille

Karch, Pierre. Auteur, critique littéraire et professeur. Saint-Jérôme (Québec), 20 juin 1941 - . Fils puîné de Albert Karch et de Lucienne Tellier; marié à Mariel O'Neill, 17 mai 1972. École Sainte-Jeanne-d'Arc; École Garneau; Université d'Ottawa, 1953-1957; B.A., Université d'Ottawa, 1961; M.A., Université d'Ottawa, 1963; scolarité pour le doctorat, Université de Toronto, 1964-1969. Professeur au Collège de Rouyn (Québec), 1963-1965. Assistant à l'Université de Toronto, 1965-1967. Professeur d'études françai ses au collège Glendon (Université York), 1967-2004. Directeur intérimaire du Département d'études françaises (1973-1974, 2001); coordonnateur du programme d'études canadiennes (1989-1991); directeur intérimaire du Programme d'art dramatique (2002-2003). Publications : Nuits blanches (nouvelles), 1981; Baptême (roman), 1982; Noëlle à Cuba (roman), 1988; Jeux de patience (nouvelles), 1991; Les ateliers du pouvoir (essai), 1995; Le nombril de Scheherazade (roman), 1998; en collab. avec Mariel O'Neill-Karch, dir., Options (choix de textes canadiens-français), 1974; dir., Dictionnaire des citations littéraires de l'Ontario français depuis 1960 DICLOF), 1996, 2e édition 2006; dir., Régis Roy (1864-1944): Choix de nouvelles et de contes, 2001; dir., Augustin Laperrière (1829-1903), théâtre, 2002; dir., Théâtre comique de Régis Roy (1864-1944), 2006. Collaboration (plus de 400 articles et comptes rendus) à de nombreux périodiques, dont : Francophonies d'Amérique, Revue de l'Université Laurentienne, University of Toronto Quarterly, LittéRéalité, Revue d'histoire de la littérature au Québec et au Canada français, Le Droit, L'Express de Toronto, Rauque, Stop, Virages, XYZ et Vie des arts. Critique de théâtre à la radio (CJBC Toronto), 1981-1999. Collaboration à de nombreux ouvrages collectifs. Lauréat du deuxième concours international Contes et nouvelles du monde francophone, 1971; lauréat du concours de nouvelles "Belle-Gueule" de la revue Stop, 1990. O'Neill-Karch, Mariel. Professeur et critique littéraire. Timmins (Ontario), 15 octobre 1942 - . Fille unique de John Thomas O'Neill et de Valentine M. Brunelle; mariée à Pierre Karch, 17 mai 1972. École du Sacré-Coeur, Toronto; Villa Marguerite Bourgeoys, Toronto, 1954-1958; Collège Saint Joseph, Toronto, 1958-1959; Université de Toronto, B.A., 1962; Université de Toronto, M.A., 1964; scolarité pour le doctorat, Université de Toronto, 1964-1969: doctorat honoris causa (D. U.), University of Saint Michael's College, 2007. Professeur d'études françaises, Université de Toronto, 1966-2008. Directrice adjointe du département d'études françaises (1993-1995); Principale intérimaire du Collège Saint Michel, 1997-1998; Vice-doyenne, humanités, Faculty des arts & des sciences, 1998-2002; Principale du Collège Woodsworth, 2002-2007. Comité de rédaction, Liaison (1990-1997). Membre d'honneur de la Société québécoise d'études sur le théâtre. Publications : dir. "Humour Québec", Thalia, 1985 ; Théâtre franco-ontarien. Espaces ludiques (essai), 1992; En dépit des frontières linguistiques. Correspondance littéraire Germaine Guèvremont—William Arthur Deacon (1946-1956), 2007. Plusieurs publications en collaboration avec Pierre Karch (voir ci-haut). Collaboration à plusieurs ouvrages collectifs. Collaboration (plus de 200 articles et comptes rendus) à de nombreux périodiques, dont The Canadian Modern Language Review, Francophonies d'Amérique, Revue de l'Université Laurentienne, University of Toronto Quarterly, Cultures, The Toronto Semiotic Circle Bulletin, Jeu, Documentation sur la recherche féministe, International Journal of Applied Semiotics, LittéRéalité, Revue d'histoire de la littérature au Québec et au Canada français, Voix et images, Le Droit, L'Express de Toronto, Rauque, Virages, ainsi qu'à des dictionnaires et encyclopédies. Source : dossier d'offre de don.

Rankin, W.H. (family)
Famille

The Rankin family traces its ancestry in the Kingston district to one Captain Daniel McGuin, U.E.L. [see McGuin A.Arch. MC] He was one of the leaders of the Associated Loyalists who settled Kingston Township in 1784. McGuin's son, Anthony, established the family at Collins Bay in 1806 when he bought land out of the "Mile Square" from the Reverend John Stuart. Anthony McGuin and his son, also named Anthony, established a prosperous milling business on Collins Creek and over the years built three fine stone houses along the "Bath Road" near the mills. Anthony Jr. never married and passed on his estate, two of the stone houses and the mills, to his nephew David Rankin. Dr. William Henry Rankin was a grandson of David Rankin. After graduating from Queen's University, M.D. 1889, and studies in Scotland, Dr. Rankin established a successful medical practice near New York City. His wife the former Jennie Reid, purchased the western most of the three Rankin houses in Collins Bay, now 4111 Bath Road, for use by their family. The house was extensively renovated to become a rich man's summer home and the family spent most of their summers there from that time on. The house and these Fonds passed through inheritance to Dr. Rankin's son Reid and from him to the Diane Kennedy the former wife of Mr. Robert Kennedy a grandnephew of Dr. Rankin.

Lumbers (family)
Famille

According to the biography in Jesse Middleton's The Municipality of Toronto: A History, William Lumbers, Senior settled in Toronto in 1842 operating a large cattle and dairy business just south of Front Street near the Gooderham and Worts Distillery. In 1881, he established a firm which sold natural medicines, Lumbers Botanical Recipes. He and his wife had 10 children. His son John, a successful wholesale and retail merchant, operated a business located at 145-147 Adelaide Street East. John sold feed for livestock and may have sold other dry goods and groceries. He married Matilda Ann Cooper in 1874 and had eight children. These records relate primarily to John and Matilda's children John, William, Percy, Lena and Ada. John Cooper was a dry goods merchant. William was an engineer who worked in Calgary and later returned to Toronto. Percy and Lena held a variety of clerical jobs. Ada married Frank Gardiner in 1920 and had one child, Dorothy, before separating in 1928. Percy, Lena, Ada and Dorothy lived together at 41 Amelia Street and managed several properties left to them via various estates and trusts.

Connon (family)
Famille

The Connon family were resident in Elora, Ontario in the late nineteenth century and early twentieth century. They operated a general store and a photographic studio.

McFarlane, John (family)
Famille

The John McFarlane family were early settlers of Etobicoke, York County, Ontario during the nineteenth century. John McFarlane farmed in Clachan, Elgin County, and later Etobicoke.

Osborn, William (family)
Famille

The Thompson and Osborn families were related, with members of both families residing in the Niagara area. John Henry Thompson (1853-1937) lived in Thorold, Ont. and was owner and editor of the local paper, the Thorold Post, for forty years. William Osborn (1812-1857) was originally from England, but spent most of his life in St. Catharines, Ont. He worked as a painter, but also worked as the editor of the Constitutional, and was the leader of a band named after him.

Stone (family)
Famille

Jean and Alfred Stone were United Church missionaries to Japan. Jean Gillespie was born in Parry Sound in 1900. She attended Normal School and the Methodist National Training School. In 1925, she was appointed to Japan as a missionary and in 1931, resigned to be married to Alfred Stone. After being widowed in 1954, Jean Stone served as Secretary to St. Luke's United Church in Toronto. She died in 1987. Alfred Stone was born in Highgate, Ontario, in 1902. He attended Victoria University and was ordained in 1926. He served as a missionary in Japan. Rev. Stone died in Japan in 1954 as a result of a ferry boat accident

Kauffman (family)
Famille

Jacob and Mary Kaufmen were prominent citizens of Kitchener, Ontario from the late 19th century to WWII. Jacob Kaufman (1847-1920) and Mary Ratz (1856-1943) married in 1877. Jacob began his career in the lumber industry but switched to rubber, forming the Kaufman Rubber Company in 1908. Jacob and Mary Kaufman were active in civic and community life, supporting causes such as The Children’s Aid Society, the Kitchener-Waterloo Orphanage, the Women’s Christian Temperance Union, the YMCA, the YWCA and the Kitchener-Waterloo Hospital. They had four children, Emma Ratz (1881-1979), Alvin Ratz (1885-1979), Milton Ratz (1886-19--?) and Edna Louise (1891-1983). Emma Kaufman dedicated her life to the Young Women’s Christian Association, serving for thirty years in Japan and Canada. The Emperor of Japan presented her with a memorial cup in 1965, the 60th Anniversary of the YWCA in Japan., and in the same year she received an International Cooperation Year medal presented by Cardinal Leger in Montreal. Alvin (“A.R”) Kaufman ran the rubber company started by his father and became well known as a local philanthropist, supporting many of the same causes as had his parents. He is primarily remembered for his activities in support of the YMCA, YWCA and of family planning and birth control. Edna Kaufman married Albert William Augustine (1890-1972) Aug. 22, 1918. They had three children, Albert Jacob (1923-1990), John Ross (1927- ), and Mary Caroline (1931- ). Mary Caroline Augustine married James Milton Ham (1920-1997), who was President of the University of Toronto from 1978-1983.

Collins (family)
Famille

Dr. Ralph Collins and Dr. Jean Collins were missionaries to Angola, Africa.

Ralph Collins was born in England, May 8 1892 and died September 30, 1970. He arrived in Canada at age 17 and received his B.A. from McGill in 1923 and his B.D. in 1925 from Congregational College. He would receive an honorary D.D. from the United Theological College in Montreal in 1946.

Dr. Collins was ordained in 1925 and arrived in Angola as a missionary in 1926 to take over from Dr. W.H. Sanders. In 1929 he married Miss Jean Gurd in Montreal and she worked alongside him in Angola. They served in Camundongo until 1947 when they were appointed to organize and direct Emmanuel Seminary in Dondi. Dr. Collins returned from Angola in 1958 and held various short positions as Retired Supply in Ottawa including Wesley, Permbroke, Larder Lake, Cardinal, South Mountain, Vars-Nava, Parkdale and Knox United.
Dr. Jean Collins was born in Montreal 1903 and received her English Degree from McGill University in 1925. She went on to complete her Masters and taught for four years in the English Department. She was an active member of the Church and engaged in the beginnings of the C.G.I.T. movement. After marriage to Dr. Ralph Collins she moved to Angola to work with him. After their retirement from Angola in 1959 she returned to Ottawa to work at Carleton University. Mrs. Collins was a nominee for Moderator in 1974 and in May 1975 she received an honorary D.D. from United Theological College in Montreal. Dr. Jean Collins dired March 29, 1994.

Shunk (family)
Famille

The Keffer and Shunk (Schunck in the German) families were among the first settlers in Vaughan Township, originating from Brother's Valley, Somerset County, Pennsylvania, a decidedly Loyalist area during the American Revolutionary War. Siblings Jacob and Michael Keffer arrived with their families in 1806, settling on Lot 12, Concession 3 and Lots 9 and 10, Concession 3, respectively. The Shunks had arrived in 1804, and purchased Lot 8, Concession 4. The two families became connected by marriage in Vaughan Township and by 1906 there were 125 Keffers and a like number of Shunks occupying several thousand acres in Vaughan. Both families engaged in agriculture well into the 1960's, and were principals in the Sherwood Grange (No. 205), an early agricultural co-operative movement. To date descendants of the Shunk and Keffer families continue to reside in the City of Vaughan.